Facile à dire, facile à être.(version nouvelle)
La difficulté de mettre en pratique les sagesses de CAD est une remarque récurrente dans les groupes de rencontre: La difficulté d'être avant de faire (c'est à dire d'inverser le processus qui consiste à faire quelque chose pour être, par exemple, heureux; pour d'abord ressentir ce bonheur en soi et laisser cet état d'être définir nos actions), la difficulté de contrôler ses pensées ou ses émotions, la difficulté d'accepter tout ce qui est sans pour autant se résigner aux limitations et aux dysfonctionnements du monde terrestre…
Il faut bien sûr ne pas dramatiser, ne pas faire de cette recherche de l'harmonie intérieure et de son épanouissement une recherche frénétique ou quoi que ce soit d'autre qui suscite de la tension ou de l'inquiétude; Ne pas en faire une passion qui limite le processus au mental (bien que celui-ci a son rôle à jouer).
L'une des idées centrales de CAD, qui est le recréation de qui nous sommes vraiment, est souvent perçue comme un effort à faire, comme un but à accomplir.
En réalité, il s'agit simplement d'un réveil, d'un rappel de qui nous sommes. Il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit de quelque chose que nous sommes déjà. Notre véritable nature est véritablement divine et la vie consiste seulement à en faire l'expérience de la façon la plus grandiose possible en nous rappelant qui nous sommes vraiment. Cette re-connaissance est subordonnée au libre choix d'accepter ou de réfuter cette expression spécifique de l'ultime réalité proposée par CAD (ou par toute autre source). Chacun a la possibilité de se définir par rapport à ces éléments de sagesse en se fiant uniquement à ses propres sentiments (les véritables sentiments comme la joie ou l'amour, pas les contrefaçons de notre esprit) par rapport à ce qui est affirmer.
Ensuite, il n'y a pas d'effort à faire. Une fois que cette définition de qui je suis
a été affirmée, reconnue et acceptée, il est préférable de laisser l'être intérieur s'exprimer librement, de lâcher-prise. L'expression authentique de l'être trouve son chemin facilement si on arrête de lui barrer la route avec tous ces "je veux", "mais quand et comment vais-je enfin y parvenir?", tous ces "oui, mais…" et "si j'avais su"…lorsqu'on arrête de lui barrer la route avec toute idée, tout schémas mental ou tout comportement automatique qui renie le fait que tout est déjà accompli, alors l'être exprime dans le monde extérieur sa véritable nature nouvellement redécouverte.
Ce processus de recréation de soi est parsemé d'opportunités de se guérir des opinions "négatives" à propos de soi-même.En observant nos vieilles pensées racines et leurs conséquences, il est possible de simplement choisir sa nouvelle vérité, dans une version toujours plus grandiose, en répondant à cette question: "Qui suis-je vraiment?"
De même pour les comportements qui ne sont pas un reflet de la plus haute idée que l'on se fait de soi-même, il est préférable de faire un nouveau choix à propos de "qui je suis". C'est une bataille perdue d'avance de chercher à corriger ou changer un comportement sans modifier la pensée racine qui est la cause de ce comportement. c'est une erreur de tenter de recréer un nouveau soi sans changer l'image de soi.
Cette question centrale: "qui suis-je vraiment?" est aussi la question centrale de toute la vie. Notre réponse à cette question définit ce que notre être sera poussé à exprimer, ce que notre être sera enclin à nous faire ressentir. Et ce "ressenti" EST notre expérience de ce que nous sommes. Et lorsque ce ressenti est un sentiment de joie, de paix, d'amour ou de vérité, alors notre expérience est une version grandiose de ce que nous sommes vraiment.
Ce qui parfois nous semble facile à dire mais pas facile à faire, est en réalité facile à être.