Conversations avec Dieu

L’amour est …ce que vous êtes vraiment.

L'amour est …ce que vous êtes vraiment.


    Dans conversations avec dieu, on nous dit que l'amour est tout ce qui est.
Mais également que dieu est tout ce qui est. Donc dieu est amour. Notre cœur
nous dit cela aussi et notre cœur ne se trompe pas.

    Qu'est-ce que l'amour ? Est-ce que ça s'apprend ou sommes nous nés avec ?
D'où vient-il ? Voilà les questions qui ont engagé les philosophes et les
théologiens depuis le début des temps. Ce sont les éternelles questions. Les
questions auxquelles nous avons cherché des réponses depuis notre naissance.

    Lorsque quelqu'un parle de l'amour ou d'un sentiment d'amour, nous
prétendons le comprendre, et nous ne prenons pas le temps de penser à la
signification réelle de « amour ».

    Etant donné que dieu est amour et que dieu est tout ce qui est, l'amour est
donc ce que nous sommes vraiment. Dieu et amour sont deux mots
interchangeables. De la même façon, les mots dieu et vous, et amour et moi,
sont aussi synonymes, décrivant exactement la même chose. Et que décrivent ces
mots amour, dieu, vous et moi ? La vie. L'énergie de la vie, c'est l'énergie de
l'amour. Cela veut également dire que tout ce qui existe est une forme de
l'amour. Lorsque CAD affirme que nous n'avons reçu que des anges et des
bénédictions, c'est une vérité très profonde. C'est peut-être difficile à
comprendre et à accepter, mais Hitler est vraiment entré au paradis. Comprendre
une telle affirmation fait appel à notre plus grande sagesse. Cela nécessite
une perception claire de cette divine dichotomie selon laquelle sans le
contraire de ce que nous sommes, nous ne pouvons expérimenter ce que nous
sommes vraiment. S'il n'y avait que ce que nous sommes, comment pourrions nous
le recréer ? Mais même en ces moments où ce que nous ne sommes pas se manifeste
avec beaucoup de force dans notre monde phénoménal, nous ne sommes jamais
séparés de dieu. Nous créons une expérience dans ce monde relatif et phénoménal
où nous croyons être séparés, où nous oublions qui nous sommes "absolu-ment".
Il ne tient qu'a chacun de faire le choix de se recréer dans une version plus
grandiose, de retrouver sa véritable nature, de prendre conscience de qui nous
sommes… en se définissant par la réponse à : "que ferait l'amour maintenant ?"
    Maintenant, quand j'entends dire que « le monde est tel qu'il est parce que
nous n'avons pas assez d'amour pour les autres et pour tout ce qui nous entoure
», mon cœur me dit plutôt que le monde est tel qu'il est parce que nous ne
sommes pas assez conscient de notre unité avec les autres et la vie qui nous
entoure. Nous sommes tous un ; dieu, la vie, tout le monde. Tous de la même
étoffe, du même amour. Et nous n'avons pas besoin d'amour. Bang ! Là, je viens
de lâcher une bombe ! Je m'attends volontiers à des réactions des plus vives…
Ben voyons, c'est dans pleins de chansons, plein de films : All you need is
love. On le dit depuis des siècles et cela semble être une donnée
incontournable de notre conscience collective.

    Accordez-moi l'espace pour m'expliquer. Le besoin est une illusion, nous
avons déjà élaboré sur ce sujet et il peut être utile de relire communion avec
dieu dont un extrait figurait dans le précédent numéro. On ne peut avoir besoin
de quelque chose que si on ne possède pas cette chose ou si nous ne sommes pas
cette chose. Or nous sommes cet amour que nous pensons devoir chercher. Par
similarité, nous n'avons pas besoin de dieu ! Là, j'ai de la chance qu'on ne
brûle plus les gens sur les bûchers (quoique…dans certaines parties du monde…)
Sérieusement, dieu est ce que nous sommes. La question est de savoir à quel
point nous en sommes conscients. C'est en redécouvrant cet aspect de qui nous
sommes que nous nous recréons tel que nous sommes vraiment. La communion avec
dieu est en quelque sorte la compréhension que nous sommes déjà en communion.
Tant que nous pensons en avoir besoin, nous nous définissons et nous créons en
tant que tel et nous maintenons dans l'illusion de la séparation, dans
l'illusion d'être en dehors de notre espace d'amour. Ce qui serait favorable à
l'évolution du monde est davantage la re-connaissance de sa véritable nature et
de la nôtre, plutôt qu'une tentative plus ou moins fructueuse  et instable
d'apporter cet amour ; Car cet acte ou pensée que le monde a besoin de notre
amour soutient la pensée racine que le monde n'est pas amour ; Pour que le
monde ait besoin de notre amour, il faut en effet qu'il ne le soit pas. Et
c'est avec la force de cette pensée que nous recréons ce cercle vicieux qui ne
fait que renforcer notre besoin.

    Par conséquent, se recréer en tant qu'amour consiste à savoir que nous
sommes cet amour et que nous sommes tous un ; c'est voir cette unité en tout,
voir que chacun et chaque chose sont l'expression d'une même énergie absolue
qui expérimente infailliblement sa véritable nature. Voir le cadeau que
représente chaque expérience, y compris ces expériences qui ne sont pas un
reflet de notre véritable nature divine, y compris la situation actuelle du
monde qui est notre création et qui nous sert de contexte dans lequel nous
pouvons nous recréer tel que nous sommes vraiment. Le contexte de notre monde
relatif, par opposition au monde absolu, est composé de la grande polarité
Amour-peur. Le tome 1 de CAD explique très bien la différence entre ces deux
contraires : L'amour est l'énergie qui donne, la peur est l'énergie qui garde
et cache, etc.(tome 1, chapitre 1). Et il est très facile pour notre cœur de
faire la différence entre ces deux contraires. Il suffit de prendre le temps
d'écouter ses sentiments. Nous avons tous ce système de guidage interne et il
fonctionne parfaitement. Le courage manque parfois pour écouter cette voie de
notre cœur et certains préfèrent obéir à certaines constructions mentales
enracinées dans la peur, mais ce guide intérieur -notre âme qui nous lance des
signes - est toujours présent.


    J'ajouterai à cela une autre description de l'amour : l'amour est
inconditionnel. Nous avons vécu avec cette idée de « je t'aime si » pendant des
siècles. Cette idée à propos de dieu a toujours été inexacte. L'amour dit « ma
volonté pour toi est ta volonté en ce qui te concerne ». C'est exactement ce
que dit dieu à chacun de nous. L'amour ne dit jamais non, nous affirme CAD.
Mais cela peut soulever une difficulté : faut-il dire oui à toutes les demandes
formulées par nos semblables, au nom de l'amour ? Pour y voir clair, il faut
être attentif à cette caractéristique de l'amour qui est que l'amour unifie
toujours, qu'il crée ou honore l'unité. Par conséquent, si la demande qui nous
est formulée est conditionnelle, créatrice de séparation et de division, il
s'agit alors d'une demande non fondée sur l'amour. Signifier le choix de nos
limites par un « non » est alors le « oui » le plus approprié que peut donner
l'amour. Dire oui à soi-même, c'est s'aimer soi-même. S'aimer soi-même, c'est
affirmer que l'amour est en soi. Et affirmer cela, c'est le re-créer. Et
lorsque nous sommes conscients d'être amour, alors nos actes ne sont jamais
créateurs de division et ont un impact favorable sur l'évolution planétaire.
   Mais attention, notre travail de développement personnel ne doit jamais être
conditionné par l'attente d'un résultat appelé changement planétaire, sinon
nous ne pourrions en obtenir aucun. La nuance est subtile mais essentielle,
entre accepter le monde comme un cadeau tout en manifestant notre choix qui est
un oui à l'amour et à ce que nous sommes vraiment, et la lutte ou la résistance
contre ce monde qui prouve que le chaos nous a perturbé et éloigné de notre
véritable paix intérieure. Il y a une différence de taille entre se tourner
vers l'intérieur et laisser paix et amour en soi définir les actes appropriés,
et se tourner vers l'extérieur pour tenter de forcer la création des conditions
qui permettraient l'obtention de ces états de paix et d'amour. Le choix de dire
non à la violence dans le monde par exemple, c'est se définir en tant qu'amour,
c'est considérer que ce monde de violence n'est pas un reflet de qui nous
sommes en tant qu'espèce humaine.


    Même si on accepte ce que nous avons créé, même si on en prend la
responsabilité, sans culpabilité. Sans condamner ce qui ne correspond pas à
notre choix. Car affirmer que nous ne sommes pas responsables de cet état
planétaire, en tant qu'individu membre de la collectivité, revient à abdiquer
notre pouvoir de le changer. Notre pensée étant invariablement créatrice, tous
les « je ne veux pas », les « je refuse ça » et les « je n'accepte pas », ne
font que créer ces expériences où nous ne voulons pas, n'acceptons pas et
refusons, tout en maintenant les objets de notre refus en place pour que nous
puissions justement expérimenter cette façon dont nous nous définissons, c'est
à dire ceux qui refusent. Les pensées du genre « on n'y peut rien »,  « on ne
sait rien y changer  » ou « c'est pas moi c'est eux - les politiciens ou les
riches ! », sont tout aussi créatrices et soutiennent ce monde où nous semblons
impuissants à maintenir une paix et un développement durables. De même, tous
les « je veux », les « j'aimerais bien », n'ont pour résultat que de maintenir
en place l'absence de ces objets désirés pour que nous puissions expérimenter
celui ou celle qui veut ou aimerait bien.

          Nous sommes tous un. Le nouvel évangile dans CAD est très important.
C'est la nature même de l'amour. Neale Donald Walsh insiste dans ses
communiqués répétés sur la primauté de ce principe. Car c'est lorsque nous
sommes amour et non une contrefaçon de ce dernier, que notre conscience devient
créatrice de cette vie tant recherchée. Ces principes sont valables pour nos
expériences individuelles ou nos expériences collectives. La différence est que
nos expériences collectives ne peuvent évoluer que si un nombre suffisamment
grand de gens opèrent un changement en eux. Lorsque le seuil critique de 5% de
la population mondiale est atteint, l'expérience quotidienne de la masse
populaire  évolue automatiquement dans le même sens. Notre conception de
l'amour est l'un des sujets sur lesquels une prise de conscience est plus que
souhaitable si notre intention est de créer un monde de bonheur pour tous. La
première étape de la paix nous conseille de reconnaître qu'il y a des idées sur
dieu et sur la vie qui ne sont plus valides ; par similarité, il nous est donc
conseillé de reconnaître que notre conception de l'amour n'est pas tout à fait
juste ! Tant de crimes ont été commis au nom de l'amour ou au nom de dieu, qui
sont synonymes. Cela semble démontrer qu'une conception fallacieuse subsiste
dans notre conscience collective. Tout le monde parle d'amour ; du moins un
nombre suffisamment grand de personnes ; un nombre qui aurait suffit à
engendrer un monde de paix et de bonheur pour tous si cette vision de l'amour
correspondait à ce que nous sommes vraiment - à nous sommes tous un.

    Tant que subsisteront ces idées inappropriées dans notre mental, celui-ci
sera un obstacle récurrent vers la voie de notre cœur et l'écoute des
sentiments de ce dernier ; ce qui fait que certains choisiront d'écouter la
peur ! Bien sûr, notre âme frappera toujours à la porte de notre cœur ; elle ne
nous laissera jamais tomber. Mais cela peut engendrer des conflits internes qui
suscitent parfois ces genres de comportements qui outragent nos consciences
dans l'actualité quotidienne. Et ces personnes, aussi égarées soient-elles, ont
réellement la certitude d'agir selon leur cœur ou selon la cause la plus élevée
- car personne ne fait rien d'inconvenant en fonction de sa perception du
monde.

    Quant à savoir si votre voie consistera en l'une des nombreuses façons
d'écouter d'abord son cœur afin de dissiper la confusion du mental, ou à guérir
ce mental pour retrouver d'une manière ou l'autre la voie de votre cœur, toutes
les voies sont possibles et se valent.
Amis lecteurs, faites votre choix pour vous-même, et que ce choix ne suscite
aucune attente. Que ce choix fait par et pour l'amour - pour ce que vous êtes
vraiment -se suffise à lui-même.



09/03/2007
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