Conversations avec Dieu

La paix dans le monde est possible.

La paix dans le monde est possible.

 

    Au-delà du cadre de développement personnel et du travail spirituel qui se poursuit

dans les groupes CAD, se profile notre confrontation aux évènements mondiaux qui

nous sont transmis d'une façon ou d'une autre par notre entourage et les médias.

 

    En parler semble assez délicat. Lorsque l'on est conscient du fait que notre

conception du monde est essentielle et que cette conception nourrit la conscience

collective qui est elle-même à l'origine de cette situation mondiale, il est naturel d'être

prudent et de prendre soin de ne pas nourrir avec nos pensées et nos paroles, une

conception du monde qui ne correspond pas à la vision d'un monde de paix.

 

    Il est souhaitable, pour en parler, de savoir faire une distinction entre l'observation

des faits et l'affirmation d'une conception, conclusion ou opinion. Il est souhaitable de

comprendre, si l'on désire être acteur du changement, que la façon dont nous

percevons le monde dépend de nos conceptions de la vie et que ces conceptions

sont subordonnées à un système de croyance.Si par exemple ma conception de l'être

humain est de croire que l'homme est mauvais, tout évènement de violence qui advient

dans le monde sera considéré comme une confirmation de cette conception

pessimiste. La plupart du temps sans en avoir conscience, cette croyance négative et

pessimiste a un impact sur la conscience collective, et donc sur ces

évènements mondiaux que l'on condamne. On peut donc affirmer qu'il existe un

véritable cercle vicieux en ce sens que nos croyances et nos conceptions sur la vie

créent notre expérience collective (par le biais de la conscience collective) qui

engendre chez un observateur une certaine perception prédéterminée par ces mêmes

conceptions. Cette perception vient alors renforcer nos conceptions et nos systèmes

de croyances…et ainsi de suite.

 

Il est donc judicieux d'affirmer que se laisser gagner par le chaos

revient à y participer.

 

Les dernières découvertes scientifiques de la physique quantique attestent cela : Tout

phénomène observé est influencé par l'observateur (voir le film "What the bleep do we

know !?"). Nous influons tous à notre petite échelle sur les évènements.

 

    S'il est donc possible d'influencer tout phénomène à partir de la position

d'observateur, la question se pose de savoir ce que ça implique pour avoir une

influence positive. Ce type d'observation implique donc de savoir faire une distinction

entre les apparences d'une part, et d'autre part le choix que nous faisons à propos du

sens ou de la signification que l'on donne à un fait observé, c'est-à-dire notre

conception. En réalité, l'objectivité pure n'existe pas ; Nous donnons toujours un sens

par nous même à ce qui est observé en fonction de notre point de vue, consciemment ou

non . Nous n'avons pas de choix à ce sujet (sauf peut-être dans certains états

méditatifs et de vide mental où l'observateur peut rester neutre, mais c'est un autre débat)

mais nous pouvons choisir quel sens donner. Pour simplifier par l'exemple, disons qu'il est

possible de voir la paix en dépit des apparences, de décider et de déclarer que tout ce

qui advient ou que tout chaos observé fait en réalité partie d'un processus de croissance

qui aboutit inévitablement à la paix.

 

 

    L'observation ne s'exerce pas seulement vis-à-vis des évènements extérieurs, mais

aussi vis-à-vis de soi-même; l'observation de ses propres comportements qui révèle,

en bout d'analyse, un système de croyances. Neale Donald Walsh le répète souvent,

ce sont nos croyances qui déterminent nos comportements. C'est valable pour nos

comportements collectifs et individuels. Il est évident que tout travail de changement

planétaire commence par un travail sur soi-même. Avoir une influence sur le

changement planétaire, sur un ensemble dont nous sommes tous une partie, est

inconcevable sans ce travail intérieur, sans un changement de point de vue.

 

    Cet acte d'observation, pour être la clef d'une évolution, se pose donc non

seulement vis-à-vis des faits observés, mais aussi vis-à-vis de soi-même. On devient

en quelque sorte l'observateur observé, c'est-à-dire que l'on s'observe en train

d'observer. Cet acte d'observation permet une prise de conscience, selon les

explications des physiciens quantiques, de notre impact sur ce qui est observé.

En d'autres termes, ça nous permet de nous poser la question "que suis-je en train

de créer ici et maintenant avec mes pensées et avec ma conception de la vie?"

Ou encore "ma façon de voir la vie contribue-t-elle à améliorer les choses ou

nourrit-elle une réalité que je voudrais justement éviter?" ou "Quelles sont mes

croyances et quels en sont les résultats?"

 

    Le choix que nous faisons en donnant un sens aux évènements phénoménaux

est non seulement un reflet de nos conceptions générales sur la vie et une déclaration

à propos de qui nous sommes, mais il est en plus crucial et déterminant dans la

co-création de nos expériences à venir. L'idéal dans le processus de création consciente

est de conserver et affirmer sa vision la plus haute de l'humanité en dépit et en réponse

aux évènements observés, quelle que soit la nature de ces évènements.

 

    On peut observer (je suis prudent ici, les affirmations qui vont suivre sont des faits

observés qui ne m'empêche nullement de voir la perfection en toute chose et en tous,

et de savoir que tout fait partie d'un processus d'évolution et d'accomplissement) que

le choix qu'effectue la plupart des gens qui nous entourent à propos de certains

évènements mondiaux sont en général des conclusions qui entérinent et confirment

ce que ces personnes aimeraient pourtant éviter ! Elles créent leur propre "malheur"

avec leurs conclusions à propos du soi-disant malheur !

 

    Les affirmations qui suivent en sont un reflet et sont très fréquentes, j'en cite

quelques unes entendues ici et là : "le monde est foutu", "ça va péter un jour",

" l'homme est fondamentalement de nature nocive, égoïste et destructrice",

"ça va vraiment de plus en plus mal", "quel monde de fou"…

Ces affirmations, lorsqu'elles reflètent nos opinions profondes, nourrissent réellement

le chaos via la conscience collective, sans parler des émotions qui y sont associées

comme le dégoût, le désespoir, la haine et les angoisses. Si on se laisse gagner par

le chaos, on y participe avec notre état d'être.

 

    On peut également observer que le choix qu'effectuent de nombreuses personnes

est de lutter contre l'un ou l'autre aspect de la réalité expérimentée. C'est le côté

"militant-résistant", qui est tout de même témoin d'une bonne intention, d'une certaine

prise de conscience et d'une capacité à faire un choix de refus. Cette conscience est

toutefois insuffisante pour obtenir des changements de grande envergure et à long

terme. Nous avons déjà abordé précédemment l'idée que "tout ce contre quoi on

résiste, persiste". Cette idée est valable aussi bien pour nos propres fardeaux et

tourments émotionnels que pour les fardeaux de l'humanité. Cette affirmation, si elle

est mal perçue, peut déranger car elle semble à première vue rejeter toute action pour

le changement ( il serait absurde de dire à des personnes qui sont menacées par un

licenciement injuste qu'il ne faut pas réagir; et il semble en effet qu'un grand nombre de

lecteurs de cad aient perçu, à tort me semble-t-il, que seul le travail intérieur soit utile,

"qu'il n'y a rien à faire"et que toute action revient à se détourner de sa vision intérieure).

 

Pourtant, ce n'est pas une affirmation qui rend toute action de bienfaisance ou de

changement inutile et sans objet. Bien au contraire. Cela stipule justement que ces

actions de bienfaisances et de services seront exponentiellement plus efficaces et

seront de plus en plus nombreuses lorsqu'elles seront suscitées par une conscience

qui reflète la paix intérieure. Si la paix et la sécurité extérieures de notre monde sont

si fragiles, c'est parce que la paix et la sécurité intérieures de notre société mondiale

sont inexistantes. Nos actes planétaires sont actuellement une tentative (infructueuse)

d'obtenir paix et bonheur en luttant contre un système en place, alors qu'un nouveau

système qui fonctionne se mettrait automatiquement en place lorsque nos actes

seront la démonstration d'un état intérieur; Lorsque nos actes seront un déploiement

naturel de ce que nous sommes vraiment, une révélation d'une nouvelle vision de

l'humanité et d'une conception élargie de la vie. Nos actes de refus de l'intolérable

peuvent être l'expression d'une vision intérieure et l'expression d'une foi inébranlable.

 

Si on ne va pas vers l'intérieur on va en manque vers l'extérieur.

Et toute action vers l'extérieur doit d'abord provenir d'un état intérieur.

 

    Les évènements de notre vie sont le reflet de notre monde intérieur. Ce qui veut dire

que certains militants-résistants, qui ont une conception d'eux-mêmes où ils se

considèrent à peu de chose près comme des victimes (même résistantes !) en lutte

contre un système, ne font que recréer avec l'énergie de leur conscience un monde

de lutte qui nécessite la présence de ce contre quoi ils luttent ; En effet, pour avoir

justement l'opportunité de faire l'expérience de leur version de leur vision à propos de

qui ils sont (des "résistants"), il faut qu'il y ait présence de cet obstacle contre lequel

résister. Il est toujours préférable d'agir pour un changement positif que d'agir contre

quoi que ce soit.

 

    La célèbre maxime de Gandhi si souvent citée dans les groupes CAD prend ici tout

son sens : " ÊTRE soi-même ce que l'on voudrait que le monde soit ". Être, c'est ce

que l'on ressent lorsque tout est accompli. C'est ce sentiment qui nous permet

d'accueillir tous les évènements du monde avec sa paix ou son amour intérieur en

guise de réponse. Cela signifie aussi que cet état d'être s'accompagne d'actes qui

reflètent cet état d'être.

 

    Nous avons souvent souligné l'importance dans les groupes sur ce processus de

transformation qui consiste à être le changement ou la solution ; C'est-à-dire adopter

l'état d'être ou adopter le sentiment qui correspond à ce que l'on ressent quand la

solution d'un problème est trouvée ou que le changement est accompli.

 

    Du point de vue de la réalité ultime, toute expérience, qu'elle soit individuelle ou

collective, existe déjà ici et maintenant dans le champ des possibles. Il est possible

de choisir notre expérience et de l'attirer à nous avec notre être intérieur. Il nous est

possible de recréer notre monde intérieur est de le laisser se déployer naturellement.

Cette création adviendra au moment où un seuil critique sera atteint et entraînera un

nouveau paradigme dans la conscience collective qui suscitera un nouveau

mouvement de masse. Car le monde actuel est en réalité la manifestation d'un certain

esprit de masse, et il est encourageant de savoir qu'à peine plus de 3  pour cent de la

population mondiale est suffisante pour créer un nouveau mouvement de masse

(c'est scientifique !) auquel participeront justement, volontairement ou non, toutes les

personnes qui semblent stagner dans un certain conservatisme ou un désespoir

inactif.

 

    La meilleure façon d'accélérer ce processus est non seulement d'être une partie du

changement, mais aussi d'en être la démonstration, que ce soit avec des actes

concrets ou avec notre énergie positive perceptible par notre façon de vivre, afin de

porter bien en vue notre lumière intérieure pour qu'elle puisse inspirer d'autres à

déployer leur propre lumière. Vous m'inspirez tous !!!

 

Citation

 

    Aujourd'hui je percevrai la paix qui existe partout sans me soucier des

apparences extérieures.

 

(lu dans "prier pour la paix" de James F.Twyman)

 



17/04/2007
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