Dieu n'a besoin de rien
Dieu n'a besoin de rien
Toute ma vie, j'ai cherché la voie qui mène à Dieu...
Je sais...
... et maintenant que je l'ai trouvée, je ne peux le croire. C'est comme si j'étais là, en train de m'écrire à moi-même.
C'est bien ce que tu es en train de faire.
Cela ne ressemble pas à ce qu'est censée être une communication avec Dieu.
Tu veux des tambours et des trompettes? Je verrai quelles dispositions Je peux prendre.
Tu sais, n'est-ce pas, que certains vont qualifier tout ce livre de blasphème, surtout si Tu continues d'y apparaître sous les traits d'un petit malin.
Permets-Moi de t'expliquer
une chose. Tu t'imagines que Dieu n'apparaît que d'une façon dans la vie. C'est
une idée très dangereuse.
Cela t'empêche de voir Dieu partout. Si
tu crois que Dieu ne regarde que dans une direction, n'a qu'une voix ou n'existe
que d'une façon, tu vas Me croiser jour et nuit sans Me voir. Tu vas passer
toute ta vie à chercher Dieu sans Le trouver. Parce que tu cherches un Dieu
masculin. J'utilise cela comme exemple.
Il est dit que si tu ne
vois pas Dieu dans le profane et le profond, tu ne verras que la moitié du
tableau. C'est une grande Vérité.
Dieu est dans la tristesse et le rire,
dans l'amer et le doux. Il y a un but divin derrière chaque chose et, par
conséquent, une présence divine en tout.
J'ai un jour commencé à écrire un livre intitulé Dieu est un sandwich au salami.
Cela aurait été un très bon livre. C'est Moi qui t'en ai donné l'inspiration. Pourquoi ne l'as-tu pas écrit?
J'avais l'impression de blasphémer. Ou du moins, d'être horriblement irrespectueux.
Tu veux dire merveilleusement irrespectueux! Qu'est-ce qui t'a donné l'idée que Dieu n'est que "respectueux"? Dieu est le haut et le bas. Le chaud et le froid. La gauche et la droite. Le respectueux et l'irrespectueux!
Penses-tu que Dieu soit incapable de rire? T'imagines-tu que Dieu n'apprécie pas une bonne blague? Crois-tu que Dieu soit dépourvu d'humour? Je te le dis c'est Dieu qui a inventé l'humour.
Dois-tu parler tout bas
lorsque tu Me parles? L'argot et la langue populaire ne sont-ils pas dans Mes
cordes? Je te le dis, tu peux Me parler comme à ton meilleur
ami.
Crois-tu, vraiment, qu'il y ait un mot que Je n'aie jamais
entendu? Un spectacle que Je n'aie jamais vu? Un son que Je ne connaisse
pas?
Penses-tu que Je méprise
certains tandis que J'en aime d'autres?
Je te le dis, Je ne méprise rien. Rien
ne Me repousse. C'est la vie, et la vie, c'est le cadeau; le trésor
indescriptible; le saint des saints.
Je suis la vie, car Je suis l'étoffe de la vie. Chacun de ses aspects a un but divin. Rien n'existe (rien) sans qu'il y ait une raison comprise et approuvée par Dieu.
Comment est-ce possible? Et le mal que l'homme a créé?
Tu ne peux rien créer (ni une chose, ni un objet, ni un événement, ni aucune expérience d'aucune sorte) qui soit hors du plan de Dieu. Car le plan de Dieu est que tu crées tout ce que tu veux : la moindre chose. C'est dans cette liberté que repose l'expérience de Dieu en tant que Dieu, et c'est l'expérience pour laquelle Je T'ai créé. Ainsi que la vie même.
Le mal, c'est ce que tu appelles le mal. Mais même cela, Je l'aime, car ce n'est qu'à travers ce que tu appelles le mal que tu peux connaître le bien; ce n'est qu'à travers ce que tu appelles l'œuvre du diable que tu peux connaître et accomplir l'œuvre de Dieu. Je n'aime pas plus le chaud que le froid, le haut que le bas, la gauche que la droite. Tout est relatif. Cela fait partie de ce qui est.
Je n'aime pas davantage le "bien" que le "mal". Hitler est allé au ciel. Quand tu comprendras cela, tu comprendras Dieu.
Mais on m'a appris à croire, dans mon enfance, que le bien et le mal existent vraiment; que le bien et le mal sont vraiment opposés; que certaines choses ne sont ni correctes, ni bonnes, ni acceptables aux yeux de Dieu.
Tout est "acceptable" aux yeux de Dieu, car comment Dieu pourrait-il ne pas accepter ce qui est? Rejeter une chose, c'est nier son existence. Dire qu'elle n'est pas correcte, c'est dire qu'elle ne fait pas partie de Moi - et c'est impossible.
Cependant, retiens tes croyances et reste fidèle à tes valeurs, car ce sont les valeurs de tes parents, des parents de tes parents, de tes amis et de ta société. Elles forment la structure de ta vie, et les perdre serait défaire le tissu de ton expérience. Toutefois, examine-les une à une. Révise-les à la pièce. Ne démantèle pas la maison, mais regarde chaque brique et remplace celles qui semblent brisées, celles qui ne soutiennent plus la structure.
Tes idées sur le bien et le mal ne sont que cela des idées. Ce sont les pensées qui fournissent la forme et créent la substance de Qui Tu Es. Il n'y aurait qu'une raison de les changer, de les retoucher : dans le seul cas où tu ne serais pas content de Qui Tu Es.
Toi seul peux savoir si tu es heureux. Toi seul peux dire de ta vie: "C'est ma création (mon fils), en laquelle j'ai mis toute ma complaisance."
Si tes valeurs te servent,
retiens-les. Mets-les de l'avant. Lutte pour les défendre.
Mais cherche à lutter
d'une façon qui ne nuise à personne. Il n'est pas nécessaire de blesser pour
guérir.
Tu dis "retiens tes valeurs", et tu dis en même temps que nos valeurs sont toutes mauvaises. Aide-moi à comprendre.
Je n'ai pas dit que vos valeurs sont mauvaises. Mais elles ne sont pas bonnes non plus. Ce ne sont que des jugements. Des affirmations. Des décisions. La plupart ont été prises par quelqu'un d'autre. Tes parents, peut-être. Ta religion. Tes professeurs, tes historiens, tes politiciens.
Parmi les jugements de valeur que tu as incorporés dans ta vérité, tu en as fait très peu toi-même, à partir de ta propre expérience. Pourtant, c'est pour l'expérience que tu es venu ici - et à partir de ton expérience, tu es venu te créer. Tu t'es créé à partir de l'expérience des autres.
S'il existait un seul péché, ce serait celui-là : de te laisser devenir ce que tu es à cause de l'expérience des autres. C'est le "péché" que vous avez commis. Vous tous. Vous n'attendez pas de faire votre propre expérience, vous acceptez l'expérience des autres comme un évangile (littéralement). Puis, la première fois que vous rencontrez l'expérience véritable, vous superposez sur cette rencontre ce que vous pensez déjà savoir.
Si vous n'aviez pas fait cela, vous auriez peut-être une expérience entièrement différente, une expérience qui donnerait tort à votre maître ou source originelle. Dans la plupart des cas, vous ne voulez pas donner tort à vos parents, à vos écoles, à vos religions, à vos traditions, à vos textes sacrés, alors vous niez votre propre expérience en faveur de ce qu'on vous a dit de penser.
C'est dans votre attitude
par rapport à la sexualité humaine qu'on en trouve le meilleur
exemple.
Chacun sait que l'expérience sexuelle peut être l'expérience
physique la plus tendre, la plus excitante, la plus puissante, la plus
vivifiante, la plus régénératrice, la plus stimulante, la plus affirmative, la
plus intime, la plus unificatrice, la plus divertissante dont soient capables
les humains. Ayant découvert cela de façon expérientielle, vous avez choisi
plutôt d'accepter, à propos du sexe, les jugements, opinions et idées qu'ont
promulgués les autres - qui ont tous un intérêt dans votre façon de
penser.
Ces opinions, jugements et idées étaient en contradiction directe
avec votre propre expérience mais, parce que vous avez peur de donner tort à vos
maîtres, vous êtes convaincus que votre expérience était mauvaise. Par
conséquent, vous avez trahi votre propre vérité à ce sujet et les résultats en
sont désastreux.
Vous avez fait la même
chose en ce qui concerne l'argent. Chaque fois, dans votre vie, que vous avez eu
des tas et des tas d'argent, vous vous êtes merveilleusement bien sentis. Vous
avez merveilleusement apprécié de le recevoir et vous avez apprécié de le
dépenser. Il n'y avait rien de mal là-dedans, rien de mauvais, rien
d'intrinsèquement "mauvais". Mais on vous a tellement inculqué les enseignements
des autres à ce sujet que vous avez rejeté votre expérience en faveur de la
"vérité".
Ayant fait vôtre cette "vérité", vous avez formé autour d'elle des
pensées qui sont créatrices. Vous avez ainsi créé autour de l'argent une réalité
personnelle qui l'écarte de vous, car pourquoi chercheriez-vous à attirer ce qui
n'est pas bon?
Étonnamment, vous avez créé cette même contradiction autour de Dieu. Tout ce que ressent votre cœur à propos de Dieu vous dit que Dieu est bon. Tout ce que vos enseignants vous disent à propos de Dieu, c'est que Dieu est mauvais. Votre cœur vous dit que vous pouvez aimer Dieu sans peur. Vos enseignants vous disent qu'il faut craindre Dieu, car C'est un Dieu vengeur. Vous devez vivre dans la peur de la colère de Dieu, disent-ils. Vous devez trembler en Sa présence. Toute votre vie, vous devez craindre le jugement du Seigneur, car le Seigneur est "juste", vous dit-on. Pardieu, vous serez en difficulté lorsque vous affronterez la terrible justice du Seigneur! Par conséquent, vous devez "obéir" aux commandements de Dieu, sinon...
Surtout, ne posez pas de questions logiques telles que "Si Dieu voulait une stricte obéissance à Ses Lois, pourquoi a-t-il créé la possibilité que ces Lois soient violées?" Ah, vos enseignants vous disent parce que Dieu voulait que vous ayez le "libre choix". Mais où est la liberté de choix quand le choix d'une chose plutôt que d'une autre entraîne la condamnation? Où est le "libre arbitre" quand ce n'est pas votre volonté mais celle d'un autre qu'il faut accomplir? Ceux qui vous enseignent cela feraient de Dieu un hypocrite.
On vous dit que Dieu est pardon et compassion, mais que si vous ne demandez pas ce pardon de la "bonne façon", que si vous ne "venez pas vers Dieu" convenablement, votre requête ne sera pas entendue, votre cri tombera dans l'oubli. Même cela, ce ne serait pas si mal s'il n'y avait qu'une seule façon convenable, mais il y a autant de "bonnes façons" d'enseigner qu'il y a d'enseignants.
La plupart d'entre vous
passez donc la plus grande part de votre vie adulte à chercher la "bonne façon"
de vénérer, d'obéir et de servir Dieu. L 'ironie de tout cela, c'est que Je ne
veux pas de votre vénération, Je n'ai pas besoin de votre obéissance et vous
n'avez pas à Me servir.
Ces comportements sont ceux qu'ont
exigés, historiquement, les monarques de la part de leurs sujets - et encore, en
général les monarques égotistes, insécures et tyranniques. Ce ne sont d'aucune
manière des demandes divines, et il semble remarquable que le monde n'ait pas
déjà conclu que ces demandes sont contrefaites, car elles n'ont rien à voir avec
les besoins ou désirs de la Déité.
La Déité n'a aucun besoin. Tout Ce Oui Est est exactement cela: tout ce qui est. Par conséquent, Elle ne veut rien et ne manque de rien - par définition.
Si vous choisissez de croire en un Dieu qui, d'une façon ou d'une autre, a besoin de quelque chose (et qui est si contrarié, s'il ne l'obtient pas, qu'il punit ceux dont Il s'attendait à le recevoir), alors vous choisissez de croire en un Dieu beaucoup plus petit que Moi. Vous êtes vraiment les enfants d'un Dieu inférieur.
Non, Mes enfants, s'il vous plaît, laissez-Moi vous assurer encore une fois, par ces écrits, que Je suis dépourvu de besoins. Je n'ai besoin de rien.
Cela ne veut pas dire que Je sois sans désirs. Les désirs et les besoins ne sont pas la même chose (bien que nombre d'entre vous les ayez fait coïncider dans votre présente vie).
Le désir est le commencement de toute création. C'est d'abord une pensée. C'est un grand sentiment de l'âme. C'est Dieu qui choisit ce qu'il créera ensuite.
Et quel est le désir de Dieu?
Je désire d'abord Me connaître et Me ressentir dans toute Ma gloire : savoir Qui Je Suis. Avant de t'inventer (et d'inventer tous les mondes de l'univers), il M'était impossible de le faire.
Deuxièmement, Je désire que tu connaisses et que tu sentes Qui Tu Es Vraiment, à travers le pouvoir que Je t'ai donné de te créer et de faire l'expérience de toi-même de la façon que tu choisiras.
Troisièmement, Je veux que tout le processus de la vie soit une expérience de joie constante, de création continue, d'expansion sans fin et de contentement total, à chaque moment présent.
J'ai établi un système parfait dans lequel ces désirs peuvent se réaliser. Ils sont en train de se réaliser, à présent - en ce moment même. La seule différence entre toi et Moi, c'est que Je sais cela.
À l'instant où tu te connaîtras totalement (cela pourrait t'arriver incessamment), tu te sentiras, toi aussi, comme Je Me sens toujours: totalement joyeux, aimant, réceptif, exalté et reconnaissant.
Ce sont les Cinq Attitudes de Dieu et, d'ici la fin de ce dialogue, Je te montrerai comment l'application de ces attitudes dans ta vie peut (et va) t'amener maintenant à la Divinité.
Tout cela est une très
longue réponse à une question très courte.
Oui, attache-toi à tes valeurs, pourvu
que tu aies le sentiment qu'elles te servent. Mais examine-les pour voir si les
valeurs te servent, avec tes pensées, tes paroles et tes actions, et amènent
dans l'espace de ton expérience l'idée la plus élevée et la meilleure que tu te
sois jamais faite de toi.
Examine tes valeurs une à une. Expose-les à la lumière du regard public. Si tu peux dire au monde, sans ralentir ni hésiter, qui tu es et ce que tu crois, tu seras content de toi. Tu n'as aucune raison de poursuivre longtemps ce dialogue avec Moi, car tu as créé un Soi (et une vie pour le Soi) qui n'a besoin d'aucune amélioration. Tu as atteint la perfection. Pose ce livre.
Ma vie n'est pas parfaite, loin de là. Je ne suis pas parfait. En fait, je suis un tas d'imperfections. Je souhaite (parfois, je souhaite de tout mon cœur) pouvoir corriger ces imperfections, savoir ce qui provoque mes comportements, ce qui déclenche mes égarements, ce qui continue de me faire obstacle. C 'est pourquoi je suis venu vers Toi, j'imagine. Je n'ai pas pu trouver les réponses tout seul.
Je suis content que tu sois venu. J'ai toujours été là pour t'aider.
Je suis là, maintenant. Tu n'as pas à trouver les réponses tout seul.
Tu n'as jamais eu à le faire.
Mais cela semble si... présomptueux... de tout simplement m'asseoir et dialoguer ainsi avec Toi - sans parler d'imaginer que c'est Toi (Dieu) Qui es en train de répondre - je veux dire, c'est complètement fou.
Je vois. Les auteurs de la Bible étaient tous sains d'esprit mais toi, tu es fou.
Les auteurs de la Bible ont été témoins de la vie du Christ et ont fidèlement enregistré ce qu'ils entendaient et voyaient.
Erreur. La plupart des auteurs du Nouveau Testament n'ont jamais rencontré ni vu Jésus au cours de leur vie. Ils ont vécu bien des années après que Jésus eut quitté la Terre. Ils n'auraient pas reconnu Jésus de Nazareth s'ils l'avaient rencontré dans la rue.
Mais...
Les auteurs de la Bible
étaient de grands croyants et de grands historiens. Ils ont pris les histoires
qui leur avaient été transmises, à eux et à leurs amis, par d'autres - des aînés
- et d'aîné en aîné, jusqu'à ce qu'on finisse par les consigner par
écrit.
Et les écrits de la Bible n'ont pas tous été inclus dans le
document final.
Déjà. des "Églises" avaient surgi autour des enseignements de
Jésus, et comme il arrive chaque fois et partout où les gens se rassemblent en
groupe autour d'une idée puissante, il y avait certains individus au sein de ces
Églises, ou conclaves, qui déterminaient quelles portions de l'Histoire de Jésus
on allait raconter et de quelle façon. Ce processus de sélection et de révision
se poursuivit tout au long du rassemblement des documents, de l'écriture et de
la publication des Évangiles et de la Bible.
Même plusieurs siècles après que les Écritures originales furent consignées par écrit, un Concile supérieur de l'Église détermina une fois de plus quelles doctrines et vérités on allait inclure dans la Bible officielle et lesquelles il allait être "malsain" ou "prématuré" de révéler aux masses.
Et il y a eu d'autres Écritures saintes, consignées par écrit, en des moments d'inspiration, par des hommes, par ailleurs ordinaires, dont aucun n'était plus fou que toi.
Es-Tu en train de me dire (non, ne me dis pas) que ces écrits-ci pourraient un jour devenir des "textes sacrés"?
Mon enfant, tout dans la
vie est sacré. Selon ce critère, oui, ce sont des textes sacrés. Mais Je ne
chicanerai pas sur les mots, car Je sais ce que tu veux dire.
Non, Je ne dis pas que ce
manuscrit deviendra un jour un texte sacré. Du moins, pas avant plusieurs
siècles, ou pas avant que son langage ne devienne périmé.
Le problème, vois-tu, c'est
que ce langage-ci est trop familier, trop parlé, trop contemporain. Les gens
supposent que si Dieu devait te parler directement, Dieu ne parlerait pas comme
le voisin de pallier. Le langage devrait avoir une structure unifiante, pour ne
pas dire déifiante. Une certaine dignité. Un certain sens de la
Divinité.
Comme Je l'ai dit plus tôt, cela fait partie du problème. Les gens
ont l'impression que Dieu ne se "montre" que sous une forme. Tout ce qui
s'écarte de cette forme est considéré comme un blasphème.
Comme je l'ai dit plus tôt.
Comme tu l'as dit plus
tôt.
Mais arrivons au cœur de ta question. Pourquoi te trouves-tu fou
du fait que tu entretiens un dialogue avec Dieu? Crois-tu en la
prière?
Oui, mais c'est différent. La prière, pour moi, a toujours été à sens unique. Je demande, et Dieu reste immuable.
Dieu n'a jamais répondu à une prière?
Oh oui, mais pas verbalement, Tu vois. Oh, j'ai eu toutes sortes de choses qui sont arrivées dans ma vie qui, j'en étais convaincu, étaient une réponse (une réponse très directe) à la prière. Mais Dieu ne m'a jamais parlé.
Je vois. Alors ce Dieu auquel tu crois, ce Dieu peut tout faire, sauf parler.
Bien sûr, Dieu peut parler, si Dieu le veut. Seulement, il semble peu probable que Dieu veuille me parler.
C'est la racine de tous les
problèmes que tu rencontres dans ta vie, car tu ne te considères pas
suffisamment digne pour que Dieu te parle.
Pour l'amour du ciel, comment peux-tu
jamais t'attendre à entendre Ma voix si tu n'imagines pas mériter qu'on
t'adresse la parole?
Je te dis ceci J'accomplis un miracle, en ce moment, car Je parle non seulement à toi; mais à chacune des personnes qui ont saisi ce livre et qui lisent ces paroles.
C'est à chacune d'elles que Je parle, à présent. Je sais qui est chacune d'elles. Je sais maintenant qui trouvera se voie jusqu'à Ces mots et Je sais que (comme pour tous Mes autres messages) certains seront capables d'entendre, et Certains seront capables de seulement écouter, mais n'entendront rien.
Eh bien, cela amène autre chose. Je songe déjà à publier ce livre, à mesure qu'il s'écrit.
Oui. Qu'y a-t-il de "mal" à cela?
Est-ce qu'on ne pourra pas objecter que j 'invente tout cela pour faire de l'argent? Est-ce que ça ne rend pas toute l'affaire suspecte?
As-tu l'intention d'écrire quelque chose pour faire beaucoup d'argent?
Non. Ce n'est pas pour cela que j'ai commencé. J'ai commencé ce dialogue sur papier parce que cela fait 30 ans que mon esprit est infesté de questions; des questions qui me donnent soif (je suis assoiffé) de réponses. L'idée d'en faire un livre m'est venue plus tard.
De Moi.
De Toi?
Oui. Tu ne crois tout de même pas que J'allais te laisser gaspiller toutes ces questions et réponses merveilleuses, non?