Conversations avec Dieu

Les porteurs de lumière(D’après

Les porteurs de lumière
(D'après " Bringers of the light" de N.D. Walsh)

Première étape:
Etre clair à propos du dessein de notre vie.


       La plupart d'entre nous n'avons pas, dans nos jeunes années, définit le
dessein de notre vie. C'est pourquoi nous avons passé beaucoup de
temps à faire des choses qui, à la fin de notre vie, n'auront aucun sens.

       Paradoxalement, la vie n'a aucun sens ! Entendez par là, aucun sens
prédéfinit. Il appartient à chacun de définir l'objet de sa vie. C'est le grand cadeau de
dieu, notre libre arbitre. Et il n'y a aucune obligation ni aucun jugement
concernant la façon dont cette liberté sera appliquée. Certains pensent que
c'est notre travail de rechercher et trouver le sens de la vie et peut-être un
jour, vivre selon ce sens ; d'autres pensent peut-être l'avoir trouvé et se
tiennent à leur dogme; Mais il n'en est rien. Si la vie avait un sens prédéterminé, o
ù serait le libre arbitre ? Où serait la liberté ? Où serait l'amour ?

       Mais si la vie n'a pas de sens particulier assigné à chaque individu,
cela n'empêche pas qu'elle ait une fonction, c'est à dire un dessein, une intention
générale. C'est la raison de la création de la vie. La vie a une fonction
particulière, mais pas de sens prédéterminé. Pour vous donner une image, une
voiture a pour fonction de nous permettre un déplacement aisé, mais la
direction que l'on prend ne dépend que de nous.
C'est parce que dieu a créé la vie avec pour fonction la détermination du sens
de notre vie. En faisant cela, nous créons notre soi, nous décidons qui nous
sommes vraiment et qui nous allons être.
        La fonction générale de la vie est de nous rappeler, de décider et de
nous recréer dans la plus haute version de la vision la plus grandiose
à propos de qui nous sommes vraiment. A nous de choisir la forme que cela prendra.
       Donc la première étape est de décider et de déclarer  ce que la vie
signifie pour vous, en vous aidant de la fonction générale de la vie. Ne
cherchez surtout pas à déterminer quelle est la réponse correcte ! Il
n'y a pas de réponse correcte, il n'y a que votre réponse, celle qui vous convient. Ne
vous demandez pas quoi…dites-vous quoi !
       Au début de ce processus, vous pourriez vous sentir dépassé par la tâche;
elle peut sembler trop ardue (trop de responsabilité). Mais si vous prenez le
temps de vraiment y penser vous verrez que ce processus est très facile. En
pensant à la fonction générale de la vie, un tas d'idées vous viendra à
l'esprit sans effort. Ensuite, en poursuivant ce processus, une
sélection va se faire naturellement envers ces idées et il n'en restera bientôt que
quelques-unes. Et en repensant à cette liste et en la comparant encore à
la fonction de la vie (c'est à dire de donner soi-même un sens à la vie), vous la
réduirez encore davantage. Livré ainsi à vous-même, vous ressortirez avec
le sens de votre vie avant de vous en rendre compte.

       Ce processus pourrait causer des difficultés si vous essayez de définir
la meilleure réponse.  Une fois encore, il n'y a pas de meilleure réponse.
  Décidez quelle est votre réponse, et cette réponse sera « la bonne réponse ».
Dieu vous a donné ce pouvoir  créateur et cette immense liberté. Comme c'était
trop beau pour le croire, vous avez passé des années à essayer de découvrir le
sens de votre vie, alors que la vie vous invitait à décider de ce sens.
      Bien sûr vous saviez tout ça. Vous aviez seulement oublié ! Mais maintenant
que vous savez que vous ne saviez pas que vous saviez, il y a un moyen de
sortir de cette impasse : La seule façon de découvrir que vous savez est de vous
dire que vous savez, de vous créer en tant que tel.  En déclarant que votre choix est
votre choix le plus élevé en fonction de qui vous voulez être. Car assez
logiquement, déclarer le contraire revient à douter de soi et donc à
se recréer suivant cette définition inférieure de votre véritable être. Vous connaissez
tous des gens si simples et tellement consacrés à leur tâche parfois très
ordinaire, qu'ils sont un véritable rafraîchissement pour l'esprit. Ce
genre depersonne partage très naturellement la joie ou la sérénité. Et bien plus que
les théologiens toujours en quête, ce sont de véritables passeurs de lumière.

       Si un choix que vous avez fait ne correspond plus à qui vous choisissez
d'être, changez tout simplement, sans s'appesantir  sur les choix anciens qui
ne conviennent plus. Tout ce processus, vous l'avez toujours appliqué, souvent
inconsciemment. Il devient plus clair lorsqu'on l'applique consciemment.
N'attendez pas, faites votre déclaration maintenant si vous ne l'aviez pas
encore fait…
                            
C'est fait ? Bien, rendez-vous à l'étape 2.
Sinon, relisez conversation avec dieu, et cette fois, prenez des notes.
deuxième étape:
Transposez le dessein de votre vie en état d'être.



      Certains d'entre vous ont peut-être déjà fait cela ou ont directement
définit l'objet de leur vie avec un état d'être. Un porteur de lumière doit
comprendre la différence entre « être » et « faire ».

      Le véritable accomplissement de soi est péniblement atteint par une
décision de faire quelque chose, bien qu'il implique la fonction de faire
quelque chose dans ce processus. Le véritable accomplissement de soi est
facilement atteint par une décision d'être…qui mène à la fonction de faire
quelque part dans le processus. Pour obtenir ce véritable accomplissement, il
faut décider qui on choisit d'être, et non ce que l'on veut faire. L'action
doit provenir d'un état d'être, et pas l'inverse.


Nous sommes des êtres humains, pas des faire humains.

      Il est vrai que votre corps fait quelque chose chaque minute de
votre vie, chaque seconde. Il y a une raison à cela. Tout ce que vous entraînez votre
corps à faire, vous le faites afin d'atteindre un état d'être. Par exemple,
vous commettez l'acte de manger pour que votre corps soit nourrit et vous
dormez pour être reposé, ces deux actes vous amenant à être en bonne santé.
Vous vous asseyez pour être confortable, vous bougez pour être mobile, vous
parlez pour être compris…La liste est infinie. Et à chaque fois, il apparaît
qu'à travers « le faire », vous en arrivez à être. Tout ce que vous ordonnez à
votre corps de faire, c'est dans le but d'obtenir un état d'être.

      Maintenant, il est vrai que votre corps fait des actes
involontaires. Il a des réponses automatiques qui annoncent ou reflètent un état d'être
qui a déjà été atteint, plutôt que des tentatives d'en atteindre un.
Par exemple, le rire est une réponse automatique d'un état d'être déjà présent, qu'on
appèle joyeux, heureux ou dans certains cas, nerveux. Quand vous pleurez, c'est une réponse
automatique de votre corps à un état d'être appelé tristesse, douleur ou dans
certains cas, heureux. Les variations du rythme de vos battements cardiaques
sont aussi des réponses à des états d'être tels que l'excitation ou
l'apaisement.

      Comprenons que les fonctions de réponses automatiques de votre corps sont
utilisées par votre esprit pour refléter un état d'être, alors que les actions
volontaires sont utilisées pour obtenir un état d'être. Dans les deux cas,
c'est l'esprit qui dirige le corps, qui lui donne le signal de faire ce qu'il
fait.
Les grands acteurs sont une excellente illustration : les émotions les
plus vraies sont celles qui sont des réponses d'un état d'être que l'acteur a créé
ou a puisé dans son passé et replacé dans son jeu. Le corps ne fait pas de
différence entre ce qui est « réel » ou le « jeu » et la mémoire. Tandis
qu'essayer de se faire pleurer, par exemple, alors que l'on n'est pas en état
de pleurer, peut s'avérer être un vrai cauchemar pour l'acteur. Le souvenir
d'une rencontre amoureuse suffit souvent à faire revivre les sentiments que le
corps ne tarde pas à traduire. Le corps ignore que rien ne se passe
actuellement ; Il répond au signal de notre esprit.

       Pour répéter : l'esprit peut « dire » au corps de faire des choses pour
deux différentes raisons. Il peut dire au corps de faire quelque chose pour
obtenir un état d'être (c'est une action volontaire) ou il peut lui dire de
faire quelque chose pour démontrer un état d'être déjà atteint (c'est une
réponse automatique).

      L'étape deux vous demande de revoir votre déclaration de l'étape un
concernant le dessein de votre vie. Est-ce une affirmation correspondant à un
état d'être ou une intention de faire quelque chose? Si c'est une intention de
"faire", transposez la en un état d'être. Tâchez de découvrir l'état
d'être que vous tentez d'obtenir par ce "faire".

      La raison pour laquelle il vous est demandé d'accomplir cette
transposition est que c'est seulement lorsque vos actions découlent de ce que vous êtes,
annoncent qui vous êtes au lieu de chercher à le créer, seulement alors
pouvez-vous être suffisamment centré pour devenir un porteur de lumière.

      La majorité du monde a inversé ce paradigme "être-faire". Les humains se
précipitent dans cette fuite épuisante qui consiste à faire ceci-cela et
espèrent par ce moyen obtenir un état d'être (bonheur, paix, abondance,
illumination…) qui justifieront tous ces actes. Le plus triste est que ça ne
fonctionne pas pour la plupart de ces gens, il n'en résulte qu'une collection
d'actions qui feront tôt ou tard ressentir un vide existentiel…
      Donc, si ce n'est pas encore fait, traduisez le dessein de votre
vie en un état d'être; Ne négligez pas cette étape.



Troisième étape.

Adoptez dès maintenant l'état d'être que vous avez décrit,
peut importe ce que vous faites.


      Vous êtes donc engagé, après ces deux premières étapes, vers votre moyen
d'existence ou mode de vie « idéal » et vers votre mission de porteur de lumière. A
propos, toute personne qui a un mode de vie « idéal » est un porteur de lumière. Car
toute personne dans son bon mode de vie exprime qui elle est vraiment…et ce que vous êtes
vraiment est cette lumière que vous cherchez à apporter. Il n'y a pas de lumière plus
éclatante dans l'univers que la lumière de votre être. Ainsi donc, laissez votre lumière
briller devant les hommes, pour qu'ils puissent glorifier leur propre lumière.
Rappelez-vous que vous êtes dans cet espace pour guérir cet espace ; il n'y a pas
d'autres raisons pour vous d'être ici.

      Comment faire briller cette lumière de votre être ?
En adoptant le bon mode de vie - ce qui signifie ne pas s'autoriser à faire quoi que ce
soit pour vivre qui viole votre sentiment intérieur le plus profond de qui vous êtes.
Sachez que ce processus est automatique ; une fois définit qui vous êtes, des changements
peuvent se produire dans votre vie sans effort. Ces changements arrivent alors au bon
moment, de la bonne façon. Vous pourriez par exemple vous retrouver « libéré » du travail
que vous aviez et que vous n'auriez jamais dû avoir ou auquel vous n'auriez jamais dû
vous accrocher. Il n'est pas du tout recommandé ici de se précipiter dans des actions
inconsidérées telles que quitter son job. Il est plutôt affirmé que lorsque vous
entreprenez ce processus de porteur de lumière, en adoptant l'état d'être que vous avez
définit en fonction du dessein de votre vie (étapes 1 & 2 ), alors il ne faut pas être
surpris si dans les semaines ou les mois qui suivent vous n'êtes plus occupés par
l'activité qui vous retenait jusque là. Bien sûr, vous aurez créé cette situation, vous
vous la serez apportée à vous-même, de façon délibérée, voire subconsciente, par vos
pensées à propos de vous-même. C'est à ce moment que vous comprendrez le courage qui est
le vôtre : celui de choisir de vivre, plutôt que de survivre.
      C'est donc lorsque votre vie est concentrée sur qui vous êtes ici et maintenant au 
lieu de concentrée sur ce que vous faites, que votre vie devient plus claire. L'essentiel
n'est pas ce que l'on fait, mais qui l'on est pendant que l'on fait quelque chose. Et ce
que l'on est ne dépend que de notre choix. Tout ce que nous sommes, nous le sommes par
choix ! La complexité de cette idée vient du fait que nous croyons que ce sont les
circonstances extérieures ou les actions d'autrui qui définissent le sentiment de notre
être. Mais il s'agit bel et bien d'un choix, dans tous les cas de figures. Même si ces
choix que nous faisons sont basés sur notre expérience antérieure ou sur un automatisme
dicté par des troubles émotionnels du passé qui nous semblent incontrôlables, ils n'en
demeurent pas moins des décisions que nous prenons. L'important est de bien comprendre
que l'état d'être est choisit et non induit, mais surtout qu'aucun choix n'est forcé. 
Les choix peuvent parfois sembler forcés, mais ils ne le sont jamais. La maîtrise de
l'expérience humaine consiste à choisir différemment et consciemment ; à évoluer de la
réaction vers la création, vers la plus haute version de qui nous sommes vraiment. Vous
avez la capacité de produire un état d'être par simple sélection ; n'importe où et
n'importe quand. C'est le grand secret de l'expérience humaine, notre plus grand cadeau :
notre pouvoir de décider comment nous nous sentirons et comment nous nous sentons ici et
maintenant.

      Donc cette troisième étape est d'adopter cet état d'être, de le choisir et d'y
rester collé avec détermination, peut importe ce que l'on fait. Un état d'être est un
sentiment et pas une action. Ce qui est remarquable n'est pas que nous n'ayons jamais
expérimenté ça auparavant, mais que nous pensions que nous ne pouvons le reproduire comme
nous le souhaitons. Nous avons tous eu en effet, des expériences telles qu'ignorer un mal
de tête ou conserver notre calme et bloquer le son stressant du trafic lorsqu'on prend la
route après une longue journée de travail. Nous avons tous déjà oublié une frustration
momentanée en faveur d'une expérience plus importante ou plus intéressante que nous
choisissons de vivre. Il nous est souvent démontré à travers de nombreux exemples dans
notre vie, qu'il nous est véritablement possible de choisir notre sentiment intérieur
indépendamment des circonstances extérieures. Et c'est ce sentiment intérieur qui est le
seul facteur déterminant de ce que nous expérimentons. Les conditions extérieures qui
peuvent parfois sembler défavorables du point de vue d'une conscience non avertie, n'ont
aucun impact sur celui qui s'accroche à l'état d'être (joie, sérénité, plénitude…) qu'il
choisit. Notre corps répond automatiquement à ce sentiment de notre être en le
reproduisant ; il devient carrément le prolongement palpable de cet état d'être. Le degré
avec lequel votre corps reproduit automatiquement cet état d'être dépend du degré de
détermination que l'on démontre. Si vous êtes déterminés à être joyeux, en paix ou
serein, rien au monde ne pourra vous arrêter. C'est valable pour ces choses appelées
déprimé, perturbé ou stressé rien au monde ne pourra arrêter votre détermination à vivrecela.
Pourquoi certain(e)s choisissent de vivre ces émotions, c'est une autre histoire de
souffrance humaine sur laquelle tous les psychologues s'ingénient admirablement à
apporter des réponses.


       Mais si vous êtes déterminés à être quelque sentiment que ce soit, et que vous
restez collé à cette décision peut importe les apparences extérieures, votre corps se
retrouvera tôt ou tard automatiquement en train de faire des choses qui auront tendance à
augmenter la possibilité de produire cet état d'être dans votre expérience. Et avant
longtemps, votre mental se joindra aussi à cette action. Etre : voilà la clef qui démarre
l'engin de la création et met en œuvre les outils de la création que sont la pensée, la
parole et l'action.


      Une fois cette décision prise, tout ce qui ne correspond pas à ce que nous avons
choisi d'être dans notre vie commence à être éliminé. Cela s'opère souvent à un niveau
pratiquement subconscient. ce qui veut dire que l'on pourrait très bien ne pas se rendre
compte de ce que l'on fait. Les amis, la famille et les collègues de travail peuvent
alors se demander si on sait bien ce que l'on fait, tant nos décisions peuvent parfois
paraître intuitives, parfois même illogiques. Il arrive parfois que certaines personnes
lâchent leur dernière cigarette ou leur dernière bouteille d'alcool et n'en reprennent
plus jamais ; il arrive que d'autres coupent soudainement les ponts avec des "amis" de
façon définitive ; ou de faire demi-tour sur le chemin du travail et ne jamais y
retourner. Quelque chose à l'intérieur de ces personnes disait "assez". "Il est temps de
changer, de partir". Et toute anxiété et toute peur qui accompagnaient ces situations
seront soudainement parties. Par contre, si vous prenez la décision de "faire" d'abord
quelque chose pour fuir cet inconfort angoissant et pour tenter d'être ou d'obtenir des
sentiments plus rassurant, il y a de fortes chances pour que vous emportiez ces problèmes
et ces angoisses avec vous ; tout comme certains voyageurs qui transportent avec eux leur
mal d'être dans leurs bagages.
      Mais si vous avez choisi de vivre plutôt que de survivre, si vous choisissez d'être 
directement ce que vous voulez être, alors ce mouvement vous mènera vers votre mode de
vie idéal et vers le véritable accomplissement de soi. Vous découvrirez alors, si vous
faites confiance à ce processus, que vous pouvez adopter autant d'état d'être que vous
souhaitez, et en vivre l'expérience sans préoccupation des apparences non-permanentes de
l'extérieur. Vous comprendrez alors le véritable sens du "lâcher-prise" et vous saurez ce
que signifie la confiance en dieu (ou la vie). Il y a toutefois quelque chose d'autres
que vous devez savoir à propos de ce processus, et à propos duquel il vous sera demandé
de faire confiance à nouveau et de lâcher-prise, dans la quatrième étape.




Quatrième étape:

Observez l'opposition et appelez la opportunité.

       Vous devez savoir que l'opposition se présentera sous la forme de personnes,
d'évènements ou de circonstances qui sembleront créer un obstacle à tout ce que vous
déclarez être. Cette opposition va en fait augmenter.
Les choses deviendront probablement pires avant d'aller mieux. Ce principe est universel
: aussitôt que vous décidez qui vous êtes et ce que vous êtes, le contraire se présentera
dans votre espace. Comprenez que dans ce monde relatif, rien n'existe sans son contraire
; pas de chaud sans froid…

       Ce qui veut dire qu'expérimenter ce que vous êtes ne peut se faire qu'en présence
de ce que vous n'êtes pas. L'opposé de ce que vous avez l'intention d'être se présente
donc aussitôt que votre déclaration à propos de ce que vous avez choisi d'être a été
entendue. C'est en réalité un grand cadeau. Quand on comprend ça, on accueille
favorablement toute expérience de vie. Tout événement qui était avant qualifié de "bon"
ou "mauvais" est honoré de façon égale, sans jugement. Donc, quand vous verrez
l'opposition augmenter, vous pourrez vous réjouir car vous saurez indubitablement que
cette opposition est un signe certain que vous êtes sur la voie de la transformation, sur
la voie de votre gloire.
       Il est important de savoir également dans un sens très métaphysique, qu'il y a 
"une lumière au fond du tunnel". L'apparence et l'effet de ces oppositions existent, mais
temporairement; et leur but est de guérir à jamais tout sentiments négatifs que vous avez
eus à propos des expériences extérieures de votre vie.

       Prenons la paix comme exemple pour décrire comment cette guérison s'accompli.
Si vous faites la déclaration "je suis la paix", il est probable que le contraire se
présente dans votre vie, par exemple sous la forme de vos enfants en pleine dispute,
faisant encore plus de bruit qu'avant votre déclaration. Si vous êtes capable de voir cet
événement comme un cadeau qui vous permet d'expérimenter et d'exprimer la paix, et que
votre sentiment d'être en paix persiste, alors vous ne répondrez pas à cet événement en
haussant la voix pour imposer le silence aux enfants, comme vous le faisiez peut-être
avant; Tôt ou tard, les enfants vont capter cette énergie et comprendre que le chaos ne
permet pas d'attirer votre attention, ce qui sera déjà une grande évolution pour vous et
vos enfants. Ces derniers changeront rapidement de stratégie et adopteront des
comportements plus calmes, et même s'ils ne le faisaient pas, cela n'aurait aucune
importance; car vous aurez changé votre expérience de l'instant, vous l'aurez maîtrisé.
Ce sera la même chose dans tous les aspects de votre vie. Quoi que vous choisissiez
d'être, l'opposé apparaîtra (ou ce sera plus apparent que c'était toujours là). Ensuite,
en guérissant de l'illusion que cet opposé est qui vous êtes, et en continuant à vivre
avec cette idée bien déterminée à propos de qui vous êtes dans une expression toujours
plus grandiose et continue, ce qui vous était opposé ne vous affectera plus. Tout effet
sera annulé et vain.

       Alors, comme les maîtres, vous ne condamnerez plus jamais ce que les autres
appèlent le mal. Car vous saurez que ce contre quoi vous résistez persiste, et ce que
vous observez disparaît. C'est à dire que cela cesse d'avoir sa forme présente ou que
cela cesse de produire son effet présent. Et vous pourriez être entouré de l'obscurité
sans la condamner malgré tout. Et alors, avec tous les maîtres et en tant que maître,
vous deviendrez un porteur de lumière.

Cinquième étape:
Laissez la forme se créer d'elle-même.

     Se pose enfin la question de la forme. A quoi ressemble un
porteur de lumière?

     Vous pouvez soit chercher à transformer vos désirs les plus chers
selon une forme prédéterminée ou vous pouvez laisser la forme se créer
d'elle-même. Cette dernière possibilité est fortement recommandée.
Insister pour que nos désirs soient manifestés dans une forme
particulière revient en fait à limiter dieu. Alors que rester ouvert à
toute option conserve un espace illimité pour la création. La dernière
question que se pose un messager de lumière est "que puis-je faire
pour être un messager ? "

     Allez d'abord à cet état d'être dans lequel réside un porteur de
lumière, ensuite laissez les actions de votre vie découler de ça. Un
état d'être est tout ce que vous pouvez imaginer, choisir ou décider.
Quelle est cette lumière que vous souhaitez partager et faire émerger
chez les autres? Si vous pouviez lui donner un nom, quel serait-il ?
     Il y a quelque chose en vous qui brille et qui rendrait la vie
des autres plus belle si vous pouviez l'exprimer pleinement. A quoi
cela ressemble-t-il ?

     Rappelez-vous que ce n'est pas quelque chose que vous feriez,
mais quelque chose que vous seriez. S'agit-il d'amour ? D'abondance ?
De plénitude ? De sérénité ? De paix ? Vous pouvez ressentir tout cela
ici et maintenant, quoi que vous fassiez. La magie de tout ça est que
plus vous "êtes", plus les choses se mettront en place pour que vous
puissiez faire ce qui vous permettra d'être d'avantage. Faites
confiance à ce processus, ça marche !
Faites confiance et vous découvrirez que la forme –c'est à dire une
manière physique d'être quelque chose – commencera soudainement à tout
simplement apparaître. Si vous essayez de faire quelque chose pour
être ou devenir ce que vous envisagez d'être grâce à ce "faire", vous
n'obtiendrez que des situations où vous n'expérimenterez pas ce que
vous comptiez être. Vous matérialiserez en réalité votre déclaration
faite à l'univers que vous n'êtes pas déjà qui vous avez l'intention
d'être.

      Le secret est de ne pas forcer la forme. Laissez la forme se
créer d'elle-même. L'être devient toujours une forme. C'est une
évidence de l'univers que vous êtes un être en formation. Le processus
de la vie n'a pas besoin d'autre in-formation sinon ce que vous êtes
afin que ce que vous êtes se manifeste dans la forme. Il est
préférable de laisser ce processus de "formation" se mettre en place à
sa façon, à son propre rythme. La façon dont l'être devient forme est
d'abord par la conception de soi. Ce qui veut dire que l'être conçoit
et définit qui il est (étapes 1& 2.) Ensuite il adopte immédiatement
cet état d'être, sans égard vis à vis des conditions extérieures et
des circonstances (étape 3), et même, en réponse à celles-ci (étape
4.) Finalement, il se construit lui-même autour de son propre concept
de soi, produisant des façons d'expérimenter dans la forme ce qu'il a
déjà expérimenté dans la non-forme.

     Si vous ne savez pas qui vous êtes, vous n'avez pas assez
d'in-formation (en anglais, veut dire aussi "en formation".) Quand
vous êtes suffisamment in-formé (formé à l'intérieur) à propos de qui
vous êtes, alors vous expérimentez ce que vous êtes dans la forme
physique. Cela revient à dire que votre vie extérieure commencera à
refléter votre réalité intérieure à propos de qui vous êtes, et de qui
vous choisissez d'être.

     Rappelez-vous que tout commence avec un état d'être que vous
choisissez indépendamment de toute circonstance. Un état d'être que
vous choisissez simplement et arbitrairement doit être fait avant de
pouvoir aller plus loin. Donc choisissez l'objet de votre vie et
transposez le en état d'être ou en états d'êtres. Adoptez le ensuite
quel qu'il soit et observez votre corps s'éloigner de ce que vous
n'êtes pas sans résister à ce qui vous fait obstacle. Restez
simplement centré sur votre être en restant au centre de votre Etre,
et observez le miracle.

     L'être produira la forme, tôt ou tard. Il n'a pas le choix, car
c'est ce que l'être devient. C'est sa fonction de produire la forme.
C'est ce que fait dieu ou, plus exactement, c'est ce qu'est dieu. Dieu
est l 'être devenant la forme. Et c'est ce que vous êtes aussi. Donc
en fait, il n'y a rien à faire. Le moins vous faites, mieux c'est.
Être ou ne pas être, c'est la seule question.




09/03/2007
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