résumé de "nouvelles révélations"
Ce livre s'articule autour des cinq étapes de la paix.
o 1. Si l’humanité veut transformer le monde et sa trajectoire autodestructrice, il lui serait profitable de reconnaître que certaines de ses croyances sur la vie et/ou sur la source suprême de toute vie -quel que soit le nom qu’on lui donne- ne sont plus valides.
C’est une première étape indispensable, car le monde est le résultat des croyances collectives à son égard. Certaines de ces croyances collectives sont erronées et sont la base de constructions mentales et de concepts moraux qui cautionnent nos systèmes politiques et sociaux qui provoquent des comportements destructeurs. Nos systèmes politiques et économiques ne sont pas les causes premières de la situation conflictuelle internationale, ils sont plutôt les résultantes de certaines conceptions culturelles erronées. Certains semblent justifier leurs croyances et les conceptions politiques qui en résultent, par une certaine forme d’observation de l’histoire, sans remarquer que ces croyances et conceptions politiques sont en fait à l’origine de ces évènements historiques. Que l’on soit croyant, athée ou agnostique, que l’on soit de l’une ou l’autre conviction religieuse ou philosophique, ces croyances erronées font partie des différents bagages culturels de l’humanité tout entière et influencent ses comportements, souvent de façon inconsciente. Même si les nombreuses cultures de notre planète sont différentes, elles ont en commun certaines idées ou illusions qui existent depuis la nuit des temps. Elles ont été ensuite véhiculées à travers l’histoire principalement par les religions exclusivistes et séparatistes qui n’ont pas transmis ou interprété le message original avec la plus grande justesse. Ou qui n’ont pas reçu clairement ce message, car comme en communication humaine, le récepteur d’un message est toujours limité par ses conceptions préétablies par ses acquis culturels au sens large. Le mental humain est limité malgré la complexité de ses concepts intellectuels.
Le fait de croire, par exemple, en un être suprême qui condamne et se venge explique que l’espèce humaine a recours au meurtre pour résoudre ce qu’elle condamne. C’est la logique primitive de celui qui a la plus grosse massue. Le fait de croire en une divinité qui a besoin de quelque chose, et qui nous a séparés d’elle parce que nous ne pouvions répondre à ses exigences, explique pourquoi les humains vivent séparés les uns des autres en se concurrençant pour obtenir plus qu’il ne faut pour survivre. L’idée qu’il n’y a pas assez de ressources pour le bonheur de tous explique le déséquilibre dans la répartition des richesses. L’illusion de la supériorité d’une voie spirituelle par rapport à d’autres a donné naissance à des présomptions de supériorités entre individus, groupes (notamment politiques) et nations… Tous les comportements destructeurs trouvent leurs origines dans certaines croyances anciennes. Et ces croyances anciennes ne sont rien d’autres que des projections de comportements humains sur une déité remodelée à leur image.
Les croyances créent les comportements.
Car tous les humains croient agir pour le mieux en fonction de leurs croyances et se sentent justifiés en fonction de ces dernières. Chaque agresseur se sent en réalité agressé. Le monde actuel tente de résoudre les problèmes par des moyens politiques, économiques ou militaires. Il essaie de résoudre les conflits en modifiant les comportements conflictuels par des comportements conflictuels, sans toucher aux croyances enracinées dans notre conscience collective qui sous-tendent ces comportements et qui en sont la cause.
Le monde s’obstine à vouloir résoudre les désaccords par des moyens non adaptés car résultants eux aussi, comme ces désaccords, de croyances fallacieuses. Depuis des siècles et des millénaires, l’humanité n’a pas eu la moindre efficacité à long terme dans ses tentatives de réconciliation. L’histoire semble se répéter inlassablement. C’est parce que même nos actions politiques ou autres ne sont que des constructions comportementales collectives basées sur des concepts erronés. Ces actions n’ont eu que des résultats limités dans le temps et l’espace. Par contre, une amélioration de nos croyances collectives entraînerait automatiquement une modification de nos façons d’agir néfastes pour l’avenir, d’une façon durable et efficace. Un très petit nombre de gens opérant ce changement suffira à former une masse qui affectera l’ensemble de notre conscience collective. L’histoire et la science ont déjà démontré qu’un mouvement de masse se produit suite au changement d’une partie du groupe concerné qui est ensuite suivi par le reste du groupe. Tout comme la société actuelle est le symptôme d’un mouvement de masse d’inconscience nous pourrions recréer une société d’une conscience nouvelle en utilisant utilement ce phénomène de masse.
o 2. Une fois admis cela, l’étape suivante consiste par conséquent, à reconnaître qu’il y a des aspects de la vie et/ou de la source suprême de toute vie qui nous échappent, et dont la compréhension changerait tout. C’est l’ouverture d’esprit indispensable à toute évolution. Il est tout à fait présomptueux et suffisant de croire que toute la vérité a déjà été révélée par l’un ou l’autre livre ou messager. La source de la vie est sans limites et son expression prendra toujours de l’expansion et suivra toujours une évolution de plus en plus grandiose.
o 3. Ensuite, se déclarer favorable à l’émergence d’une nouvelle vision de la vie et de sa source ; une vision susceptible d’engendrer un nouveau mode de vie sur notre planète. Cette simple déclaration a pour effet de susciter la création de nouvelles idées, et de préparer un travail de reconstruction en profondeur, de le rendre possible. La croyance que l’homme est fondamentalement mauvais et que l’on ne peut rien changer entraîne un désespoir qui alimente le chaos. Il s’agit de savoir qu’une nouvelle vision de l’humanité existe et est disponible. Qu’elle est réalisable !
o 4. Explorer et examiner courageusement cette nouvelle vision et, si elle s’aligne sur notre vérité et notre sagesse intérieures, élargir notre système de croyances pour lui faire une place. Il est inutile, à cette fin, de rejeter et d’abandonner les religions anciennes. Nous ne prétendons pas que toutes leurs idées sont obsolètes et qu’aucun bienfait ne peut être produit par leurs doctrines. Nous déclarons seulement qu’il serait préférable de porter un autre regard sur leurs enseignements et de voir si certains d’entre eux, et juste certains d’entre eux, produiraient non pas la paix, mais l’opposé. Le travail de remise en question de chacun, lorsqu’il a été entamé, reste à ce jour insuffisant en vue d’engendrer des résultats constructifs pour l’état planétaire.
Les révélations qui suivent ci-dessous composent une nouvelle vision possible. Les mots dieu, vie, source suprême, force ou cause première… sont interchangeables. Il est important que les non-croyants explorent également ces révélations sans préjugés, car tous participent à la création de notre réalité par l'intermédiaire de la conscience collective, et tous sont issus d'une culture dans laquelle subsistent des idées fallacieuses engrangées par les religions. L’abandon relatif des religions par certaines sociétés n’a pas vraiment suffit à les affranchir de ces idées. Même si on observe une évolution de la morale et des lois qui la soutient, il subsiste assez de traces nocives de ces idées fallacieuses dans nos sociétés laïques (dans notre moralité, nos lois, nos coutumes et traditions …). Les révélations qui suivent nécessiteront un approfondissement, et ne sont en aucun cas « la seule réponse », mais une réponse possible susceptible de donner à l’humanité le pouvoir de révéler la véritable humanité à l’humanité même.
Les nouvelles Révélations
1. La source suprême de la vie n'a jamais cessé de communiquer directement avec des humains. Depuis le début des temps, elle communique avec et à travers eux. Elle le fait encore.
2. Tout être humain est aussi exceptionnel que tous ceux qui ont vécu, vivent à présent ou vivront un jour. Vous êtes tous des messagers, chacun d’entre vous. Vous portez un message à la vie à propos de la vie, chaque jour, à chaque heure ou instant. En exerçant votre pouvoir en tant que créateurs de vos vies, vous démontrez vos natures divines, quels que soient vos choix.
3. Aucune voie menant à dieu/source de la vie, n’est plus directe qu’une autre. Aucune religion n’est la « seule véritable », aucun peuple n’est « le peuple élu » et aucun prophète n’est « le plus grand ».
4. Dieu n’a besoin de rien. Dieu n’exige rien pour être heureux. Dieu est le bonheur même. Par conséquent, il/elle/ça n’exige rien de quiconque ni de qui que ce soit dans l’univers.
5. Dieu n’est pas un super être singulier habitant quelque part dans l’univers ou à l’extérieur, ayant les même besoins émotionnels et étant sujet aux mêmes tourments émotionnels que les humains. Ce qui est dieu ne peut être aucunement terni ni perturbé et n’a donc aucun besoin de vengeance ni de punition.
6. Toutes choses ne font qu’une. Il n’y a qu’une seule chose, et tout fait partie de la seule chose qui soit.
7. Le bien et le mal n’existent pas. Il n’y a que ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, selon ce que vous cherchez à être, faire ou avoir.
8. Vous n’êtes pas votre corps. Vous êtes sans limites et sans fin. Il n’y a donc rien à craindre.
9. Vous ne pouvez mourir et ne serez jamais condamnés à la damnation éternelle.
o 5. Pour terminer, démontrer par notre vie, nos croyances les plus élevées, au lieu de les nier. Il s’agit d’en être l’exemple plutôt que de chercher à corriger ou à convaincre autrui ; d’être soi-même ce qu’on voudrait que le monde soit.
Tout commence en l’individu, puis se répand progressivement dans le monde. Il est inapproprié d’agir pour la paix si nos actions sont sponsorisées par un quelconque état de confusion ou de chaos ou de besoin de soi-disant justice par la violence physique, qui n’est rien d’autre que de la vengeance primitive, ou par de la violence verbale qui est le signe d’une présomption de supériorité. L’erreur du genre humain sur ce point consiste à rechercher un état d’être particulier (paix, amour, bonheur…) comme résultat de certaines conditions et actions : Il place le faire avant l’être !
Alors qu’en fait, certaines conditions résultent d’un état d’être.
Et un état d’être ne dépend de rien d’autre que de notre choix. Il est possible de choisir d’être la paix, l’amour ou le bonheur dans son monde intérieur, sans dépendre d’une quelconque manifestation extérieure, sans attente d’un résultat. Toute attente ou dépendance du monde phénoménal, pose en réalité l’absence dans notre être intérieur, et ainsi cette absence se manifeste dans notre expérience.
Les évènements de notre vie sont le reflet de notre monde intérieur.
Si la paix extérieure de notre monde est si fragile, c’est parce que la paix intérieure de notre société mondiale est inexistante. Nos actes planétaires sont actuellement une tentative (infructueuse) d’obtenir paix et bonheur, alors que nos actes devraient être la démonstration d’un état intérieur, une manifestation naturelle de ce que nous sommes vraiment, une révélation de la définition que nous avons de nous en tant qu’être humain.
Si on ne va pas vers l’intérieur on va en manque vers l’extérieur.
Et toute action vers l’extérieur doit d’abord provenir d’un état intérieur.
Ce qui signifie que tout acte sera le résultat de cette transformation intérieure, de cette nouvelle conscience élaguée de toutes conceptions erronées et inappropriées. En ce sens, tout ce qui précède relève d’un choix à faire librement. Il s’agit d’affirmer ses croyances les plus élevées sans attentes ; de déclarer qu’un monde de paix, d’abondance équitable et de bonheur pour tous est possible. D’affirmer qu’une société ou l’amour et le sentiment d’unité cautionnent nos comportements est possible, si seulement nous voulons bien le choisir. Si seulement nous prenons conscience que tout commence en nous, que tout existe déjà en nous. Nous sommes à une époque cruciale où il nous faut choisir entre la peur et l’amour, entre l’esprit grégaire qui maintient les masses dans cette trajectoire autodestructrice, et notre cœur humain qui nous remet en contact avec la plus grande vision de ce que nous sommes vraiment. Nous sommes très proches d’atteindre la masse critique de moins de 5% suffisante pour affecter la totalité de notre conscience collective.