Conversations avec Dieu




pas de mot pour exprimer la joie.
kris

"N?essayez pas d'empêcher les pensées de surgir,
et ne vous attachez pas à celles qui ont surgi.
Laissez-les apparaître et disparaître comme elles veulent,
ne les combattez pas.

Il suffit que vous vous demandiez de tout c?ur et sans relâche :
« Qu'est-ce que mon propre Esprit ? »

J'insiste là-dessus parce que je veux vous mener à la réalisation du Soi.
Si vous persistez à essayer de comprendre avec l?intellect ce qui est au-delà du domaine de l?intellect, vous êtes condamné à atteindre une impasse totalement décevante.
Mais allez plus loin. Assis, debout, au travail ou en dormant, sondez sans répit les profondeurs de votre « moi » avec la question « Qu'est-ce que mon propre Esprit ? »
Ne craignez rien d'autre que de rater l?expérience de votre vraie nature. C'est ça la pratique zen.

Quand l'intensive interrogation enveloppera chaque millimètre de votre être et pénétrera au fin fond du fond, la question explosera soudain et la substance de l?esprit de Bouddha vous sera révélée exactement comme un miroir au fond d'une boîte offre son reflet une fois que la boîte est ouverte.
La luminosité de cet esprit éclairera chaque coin d'un univers libre de toute imperfection...

Aucun mot ne peut exprimer la joie de ce moment.

Bassui Tokusho (1327 - 1386)
kris

kris



Il n'est rien qui ne soit pas sacré, rien qui ne soit pas pratique spirituelle. Hakuin est ce grand maître zen du XVIIIe siècle qui a redonné, au Japon, toute sa vitalité au Zen. Il mettait en garde contre l'idée selon laquelle le Zen exige le rejet forcené de toutes les préoccupations du monde.

La véritable pratique zen se fait au centre même de notre activité. Quand nous cuisinons, nous sommes en profond samadhi cuisinant. Quand nous nettoyons, nous sommes en profond samadhi nettoyant... Cette condition de samadhi n'est pas une absence, un état de stupeur, un état situé en dehors de l'esprit. C'est un état de conscience profonde. L'esprit est en alerte, l'état de présence est éclatant, et c'est bien sûr un moment de bonheur.

Il peut arriver que notre conscience soit si aiguë que l'on entende le bruit que fait la cendre de l'encens quand elle tombe. Chaque activité dans laquelle nous nous engageons, si l'on y porte toute notre attention, sans sentiment de ressentiment ni de comparaison, est une occasion d'expérimenter quelque chose, d'ouvrir nos yeux un peu plus grand.

Quand nous abandonnons l'emprise égocentrique sur les choses, nous nous apercevons qu'il y a là quelque chose de magnifique, quelque chose qui a toujours été là, qui ne nous a jamais manqué.



MAURINE STUART

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