Conversations avec Dieu




les exemples de la nature

0 appréciations
Hors-ligne
Bonjour Chris,

Je voulais revenir sur une chose que tu as écrite en réponse à Ellio, concernant l'usage des exemples de la nature.
Je pense comprendre ce que tu veux dire quand tu affirmes que tu n'en fais plus usage. Moi je continue d'en faire usage, parce qu'il me semble que l'être humain fonctionne beaucoup par association d'idées, par analogies, par comparaisons...
Si on me parle de quelque chose que je ne connais pas, un sujet que les spécialistes abordent avec un vocabulaire spécifique que je ne maîtrise pas, j'ai deux possibilités :

- soit je fais totalement confiance au spécialiste, je lui reconnais une autorité que je n'ai pas l'idée de discuter, et j'accepte ce qu'il affirme comme une vérité sans avoir besoin d'explications.

- soit, comme le spécialiste, j'éprouve le besoin de comprendre l'idée, en faire l'expérience, l'éprouver, me l'approprier et alors il faut que je fasse des détours par des images, des paraboles, des illustrations jusqu'à acquérir le vocabulaire spécifique et le mieux adapté.

Mais bien sûr, la qualité de l'information ne dépend pas que de l'émetteur, mais aussi du récepteur. Et je te rejoins sur le fait que les exemples de la nature, les images, les analogies ont toutes leurs limites. L'émetteur a la responsabilité de ne pas en abuser pour ne pas induire de parallélisme excessif, pour ne pas risquer de pousser le récepteur à des interprétations dommageables, et parfois loin d'être anodines.

Je réalise et me rappelle, en écrivant ceci, que de nombreux conflits intra religieux sont souvent liés à des questions d'interprétations des paraboles.

Je me rappelle aussi des ravageuses histoires utilisées par certains parents pour tenter de ne pas êtres dépassés par leurs jeunes enfants (la peur du loup, la peur du monsieur qui va l'emmener s'il ne reste pas sage...) des idées et des notions incrustées d'autant plus profondément qu'elles viennent de personnes à qui on accorde une grande autorité quand on est enfant.

D'un autre côté, chaque personne, chaque créature, issue de la même substance universelle, recèle toujours un minimum de points communs avec toutes les autres. L'être humain fait partie de la nature, partage des tas de choses avec, s'associe avec elle, nos substances s'interpénettrent...
Evoquer des analogies, illustrer et prendre des exemples relevant de domaines différents, ne doit pas amener à assimiler les choses ou sujets comparés, juste à approcher une idée.

Merci, en tout cas, d'avoir soulevé la question. Du coup, j'aurais sûrement l'idée d'y regarder de plus près la prochaine fois que je m'exprimerai par analogie.

Au plaisir !

Papayao.
Chris



Papayao, bonjour, j'ai aussi un grand plaisir de te lire.
Tu as magnifiquement exposé la question.

Loin de moi d'être contre les bonnes analogies car mon enfance est bercée par (Jean) De la Fontaine, j'adore les fables et l'idée véhiculée dans la fable c'est d'utiliser les animaux pour aider l'Être humain, à voir son miroir, pour en même temps ne pas pointer les gens du doigt et les accuser directement.
Comme tu l'exprimes très bien.

le dicton de la fontaine que j'utilise , "on n'a toujours besoin d'un plus petit que Soi", je ne me suis pas identifiée à la souris pour autant. (Qui sait, va falloir que je creuse l'idée :ptdr: )


Ce qui m'avait flasher ( :id1:) un jour, quand j'ai lu qu'il y avait un niveau (spirituel) animal, c'est à dire qu'on agit comme des animaux,
juste un exemple, on élève les enfants, comme on élève des lapins, tu vois, c'est vrai que dans cet exemple, le mot à un double sens.
Mais on éduque les enfants, si on les élève (je veux bien dans le sens de spirituellement) mais dans cette idée, c'est qu'on leur donne juste à manger, (les habiller aussi) mais c'est tout.

cela limite totalement le champ de l'idée,
éduquer un enfant, ce ne sera pas juste lui doner à manger où de lui apprendre la politesse.

Je ne suis pas d'accord avec l'idée que nous sommes des animaux,
(même si notre niveau spirituel peut être à ce niveau, il ne va pas y rester) tout simplement parce que l'être humain risque de se comporter comme tel, et qu'il trouve çà normal.

donc c'est par souci, de se dissocier du comportement animal par le conditionnement du passé.

j'ai complété un peu ton idée

bien à toi
Chris


A Propos, as tu eu le temps de tout visionnez

Abraham hicks parle de DIeu ?

Répondre
Pseudo :
Adresse e-mail:


Se souvenir de mes infos ( pseudo et e-mail ) :
Cochez la case ci-contre :