:ccc: Bonjour, j habite dans une ville qui vit des hopitaux et de nombreux cancereux viennent se faire soigner (surtout les enfants), l herboriste qui conseille le lapacho le recommande pour les personnes en traitement chimio et radio car elles sont fortement anemiees. Elles le remercie car les progres sont reels, les medecins ne comprennent pas pourquoi elles ont freine ou evite l anemie mais les malades n osent pas dire aux medecins qu ils ont pris du lapacho. Ma mere en a pris (anemie tres grave) pour eviter de se faire transfusee soit tous les mois soit tous les trimestres.... ça fonctionne, transfusions evitees... l anemie diminue tres fortement (en 3 semaines c est bien, elle a ajoute du boudin 2 fois par mois).
Juste pour info : actuellement les lobbies font beaucoup de degats au niveau des produits naturels. Ils sont parvenus à faire interdire les vendeurs serieux (il y en a) sur internet et catalogue de donner les contre-indications et recommandations.
Autre domaine d utilisation des plantes : les orties : interdit de dire que c est merveilleux comme effet dans les jardins.
L association KOKOPELLI qui vend des graines bio de vieilles plantes est condamnee. Je ne resiste pas à copier coller :
La Biodiversité sacrifiée sur l?autel de la productivité
La Cour de Justice de l?Union Européenne désavoue Kokopelli et son avocat général
Publié le 16 juillet 2012 par Alain
La Cour de Justice de l?Union Européenne désavoue Kokopelli et son avocat général.
La Cour de Justice, par sa décision rendue aujourd?hui dans l?affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfait intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.
Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l?enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l?activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)
Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.
La Cour, aux termes d?une analyse étonnement superficielle de l?affaire, et d?une décision qui ressemble plus à un communiqué de presse qu?à un jugement de droit, justifie l?interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l?objectif, jugé supérieur, d?une « productivité agricole accrue » !
L?expression, utilisée 15 fois dans la décision de la Cour, consacre la toute puissance du paradigme productiviste. Ce même paradigme, qui avait présidé à la rédaction de la législation dans les années soixante, a donc encore toute sa place en 2012. La biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l?autel de la productivité.
Cela fait 50 ans que cela dure et le fait que ce raisonnement nous ait déjà amenés a perdre plus de 75% de la biodiversité agricole européenne n?y change donc rien. (V. les estimations de la FAO)
Si la Cour mentionne les dérogations supposément introduites par la Directive 2009/145 pour les « variétés de conservation », son analyse s?arrête à la lecture des grands titres. Comment les juges n?ont-ils pas voulu voir que les conditions d?inscription des variétés de conservation, dans la réalité, étaient restées pratiquement identiques à celles du catalogue officiel normal [1]? Le critère d?homogénéité, par exemple, particulièrement problématique pour les variétés anciennes, ne connaît aucune modération.
La Cour n?a-t-elle pas lu les témoignages de nos collègues européens, déjà confrontés à des inscriptions impossibles de leurs semences sur cette liste ?
Cette directive est un véritable leurre, que Kokopelli et tant d?autres organisations européennes ont déjà dénoncé, et ne vise pas à permettre la commercialisation des variétés anciennes ni même à conserver la biodiversité semencière.
De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l?objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu?a écrire, par deux fois, que la législation permet d?éviter « la mise en terre de semences potentiellement nuisibles » !
Cette remarque est totalement erronée puisque, comme l?avait justement relevé l?Avocat Général, l?inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence !
Cette remarque, surtout, est choquante, quand on pense que les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, ou accompagnées de leur kit de chimie mortelle, empoisonnent la biosphère et les populations depuis plus de cinquante ans !
Le lobby semencier (European Seed Association), qui a pris le soin, pendant le cours de la procédure, de faire connaitre à la Cour son désaccord avec l?avis de l?Avocat Général, se réjouit, dans tous les cas, de cette totale convergence de vues avec la Cour. (V. son communiqué et sa lettre adressée à la Cour.)
Nos adversaires directs dans cette procédure, c?est-à-dire la société Graines Baumaux, mais aussi la République Française, le Royaume d?Espagne, la Commission Européenne et le Conseil de l?UE, doivent également s?en frotter les mains.
Avec cette décision, les masques tombent : la Cour de l?Union Européenne est, elle aussi, au service de l?agriculture chimique mortifère et de son idéologie corruptrice.
Et Kokopelli, au contraire de tout ce qui a pu se lire ces derniers mois, n?a aucun intérêt convergent avec Monsanto et autres semenciers-chimistes. Ces craintes exprimées par certains n?étaient qu?élucubrations fantaisistes, voire malveillantes, à l?égard de l?association.
Mais tout cela se comprend par l?examen du contexte dans lequel prend place cette décision : en Europe, une réforme générale de la législation sur le commerce des semences est en cours. La procédure est placée sous le haut parrainage de l?industrie semencière. Les associations de sauvegarde de la biodiversité, petits producteurs, paysans et jardiniers passionnés, qui, à travers toute l?Europe, conservent clandestinement plus de variétés oubliées que tout ce que le catalogue des variétés appropriées n?en pourra jamais contenir, n?ont pas été invitées à la table des négociations?
Verra-t-on, dans ce cadre, le législateur européen redéfinir ses priorités ? Les semenciers veilleront à ce que cela ne soit pas le cas.
La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l?Agriculture a dépêché l?une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d?intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes?
Ainsi, l?étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n?ont jamais été aussi sombres.
Et l?Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l?une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d?intérêt pour une « productivité agricole accrue ». Cette décision nous sidère, autant qu?elle nous indigne.
Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n?est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu?elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !
Kokopelli, le 13 juillet 2012.
[1] La directive 2009/145 prévoit que les critères de distinction et de stabilité sont laissés à la discrétion des Etats membres et que, par contre, «pour l?évaluation de l?homogénéité, la directive 2003/91/CE s?applique» : art. 4 §2
[2] Le GNIS représente les semenciers professionnels en France et dit officiellement «défendre les intérêts de la filière semence» ? V. son site Internet
Ce que nous voulons, sur le plan législatif et réglementaire :
Le Catalogue officiel actuel est le pré-carré exclusif des variétés protégées par des droits de propriété intellectuelle, hybride F1 non reproductibles. Qu?il le reste.
Nous voulons que les semences anciennes et nouvelles appartenant au domaine public et librement reproductibles sortent du champ d?application de la législation sur le commerce des semences.
Il n?existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons. Il n?y a pas de raison de soumettre les semences à une procédure préalable de mise sur le marché, comme les pesticides ou les médicaments, pour les cataloguer dans un registre.
Des objectifs de qualité et de loyauté dans les échanges commerciaux peuvent être aisément atteints par un règlement de base fixant des critères minimums en termes de qualité sanitaire, faculté germinative, pureté variétale et pureté spécifique.
Que demande la société Graines Baumaux ?
Notre adversaire devant la Cour d?Appel de Nancy demande la condamnation de Kokopelli à lui payer 100.000 ?uros de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de toutes les activités de l?association. Pour information, au 30 juin 2011 la société Baumaux avait un chiffre d?affaire annuel de 14 millions d??uros et un résultat net de 2 millions d??uros.
http://kokopelli-semences.fr/
Des apiculteurs pour sauver leurs ruches "vendent" 1 ruche pour 180 eur et vous verse des dividendes en nature : pots de miel. On peut acheter une ruche à plusieurs. C est ce que j ai fait.
Une association aide les pays pauvres en faisant passer des touristes ingenieurs agronomes avec des graines bio non-hybrides dans les bagages. Ils vont directement dans les villages donner et expliquer comment cultiver les legumes, prelever les graines d une partie des plantes pour refaire une recolte sans avoir à racheter des graines car les lobbies en accord avec les gouvernements des pays pauvres vendent des semences OGM non reproductibles, ainsi le paysan doit chaque annee acheter des semences alors que lui-meme a des difficultes à survivre... Justement les semences KOKOPELLI sont envoyees.
En fait l association ne demande pas d argent elle veut juste recevoir de la part des particuliers des graines bio non hybrides.
Il faut severement lutter pour changer les mentalites et faire basculer les pouvoirs. Voulons nous oui ou non creer physiquement cette nouvelle societe dont il est question dans CAD ? QUE FERAIT L AMOUR ?