Expérience de l'Unité Intérieure +méditation
« Je ne te dirais pas ces choses si elles n'étaient pas vraies. Mais ce n'est pas en y pensant que tu pourras développer la conscience de tout cela. Tu ne peux penser conscient, tu ne peux « qu'être conscient ».
La conscience est un état d'être et non un état « de faire ». Par conséquent si quelque chose te rend perplexe dans la vie, ne t'en fais pas. Lorsque tu auras un problème, ne t'en fais pas. Lorsque tu seras entouré de négativité, de forces et d'émotions négatives, ne t'en fais pas.
Lorsque tu t'en fais , tu obéis à cela ! Ne vois-tu pas ? Tu te laisses contrôler par cela, car tu t'en fais. Aussi, ne fais pas comme les enfants qui se sentent obligés de penser comme leurs parents. Sors de ton mental.
Rappelle-toi, tu es un « être » humain et non un « faire » humain. Par conséquent, passe à l'état d'être.
Je ne sais absolument pas ce que cela signifie !
Tu es comment, maintenant ?
Agité. Je suis agité parce que je ne suis plus tout ce charabia
Ah ! alors tu sais comment tu es.
Non, c'est comme ça que je me sens. Je me sens agité.
Alors, c'est ce que tu es. La façon dont tu te sens, c'est ce que tu es. Ne t'ai-je pas dit que le sentiment est le langage de l'âme ?
Eh bien, oui, mais je ne l'ai pas tout à fait compris ainsi.
Bien. Alors, maintenant, tu es un peu plus compréhensif
Oui, un peu.
As-tu entendu ce que j'ai dit ?
Quoi ?
J'ai dit : maintenant, tu « es » un peu plus compréhensif.
Qu'est-ce que tu essaies de me dire, maintenant ?
Je te dis qu'à chaque instant présent, tu « es » quelque chose. Et ce que tu sens te dit exactement ce que tu es. Tes sentiments ne mentent jamais. Ils ne savent pas mentir. Ils révèlent exactement ce que tu es à chaque instant. Et tu peux changer la façon dont tu te sens : il te suffit de changer ta façon d'être.
Je peux ? Mais comment faire ?
Tu peux choisir « d'être » différemment !
Cela ne me semble pas possible. Je me sens comme je me sens. Je ne peux pas contrôler cela.
La façon dont tu te sens est une réponse à la façon dont tu es. Et cela, tu peux le contrôler. C'est ce que je suis en train de te dire. « L'état d'Etre » c'est celui dans lequel tu te places, et non une réaction. « Sentir » est une réaction, mais « être » n'en n'est pas une. Tes sentiments sont ta réaction à ce que tu es mais ton être n'est une réaction à rien. C'est un choix
Je choisis d'être ce que je suis ?
En effet, c'est bien ça.
Comment se fait-il que je n'en sois pas conscient ? Je n'ai pas l'impression d'être conscient de ça.
La plupart des gens ne le sont pas. Car la majorité ont oublié qu'ils créent leur propre réalité. Mais ce n'est pas parce que tu as oublié que tu faisais cela que tu ne le fais pas. Cela veut tout simplement dire que tu ne le réalises pas.
« Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font »
Exactement.
Si je ne sais pas ce que je fais, comment puis-je faire quoi que ce soit différemment ?
Mais tu sais ce que tu fais. Cela a été le but de tout ce dialogue. Je suis venu ici pour te réveiller. A présent, tu l'es. Tu es conscient. Rappelle-toi ! la conscience est un état d'être. Tu es conscient. A partir de cet état de conscience, tu peux choisir tout autre état d'être. Tu peux choisir d'être sage, ou merveilleux. Tu peux choisir d'être compatissant et compréhensif ou encore patient et indulgent
Est-ce que je ne peux pas tout simplement choisir d'être heureux ?
Oui
Ne le fais pas. N'essaie pas de « faire » heureux . Choisis tout simplement d' « être » heureux et tout ce que tu fais jaillira de cela. Tout naîtra de cela. Ce que tu es donne naissance à ce que tu fais. Souviens-toi toujours de cela
Mais comment puis-je choisir d'être heureux , Le bonheur n'est-il pas quelque chose qui arrive ? Je veux dire : n'est-ce pas quelque chose que je me contente d'être à cause de quelque chose qui est en train de se passer, ou qui va se produire ?
Non ! C'est quelque chose que tu choisis d'être à cause de ce qui est en train de se passer, ou qui va se passer. Tu es en train de choisir d'être heureux. N'as-tu jamais vu deux personnes réagir de façon complètement différente aux mêmes circonstances extérieures ?
C'est toi qui détermines ce qu'une chose signifie ! Toi seul lui donnes son sens. Jusqu'à ce que tu décides de la signification d'une chose, elle n'a absolument aucun sens. Rappelle-toi. Rien, en soi, n'a de signification.
La signification jaillira de ton état d'Etre
C'est toi qui choisis, à chaque instant, d'être heureux. Ou qui choisis d'être triste. Ou encore d'être en colère, ou apaisé, ou indulgent, ou illuminé, ou quoi que ce soit. C'est à toi que revient ce choix. Toi. Pas quelque chose d'extérieur à toi. Et tu décides de façon assez arbitraire Alors, voici le grand secret. Tu peux choisir un état d'être avant qu'une chose arrive, tout comme tu peux le faire après qu'elle soit arrivée. Ainsi, tu peux créer ton expérience et non te contenter de l'avoir………
Rien n'est mal, sinon le fait de penser que c'est mal
Exactement. Alors de temps en temps, il serait bien de cesser tout à fait de penser. D'entrer en contact avec une réalité supérieure. De sortir de l'illusion.
Comment puis-je cesser de penser ? Il semble que j'ai toujours pensé. Je suis même en train de penser à ceci !
Expérience de l'Unité Intérieure
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(Amitié avec Dieu - pages 158 à 163)
Tout d'abord reste en silence. Remarque que j'ai dit de rester en silence. Je n'ai pas dit de penser en silence.
Après être resté en silence un certain temps, tu remarqueras que ta pensée ralentit, du moins un peu, pour finalement s'apaiser. Alors commence à penser à ce que tu penses.
Tu m'as entendu. Commence à penser où vont tes pensées. Puis, empêche tes pensées d'y aller. Focalise-les. C'est la première étape de la maîtrise.
Cesse d'analyser toute nouvelle information qui arrive. Tu as cessé d'y penser. Au lieu de cela, tu penses à ce à quoi tu penses. Tu commences à focaliser tes pensées et bientôt, tu le feras sur rien du tout.
Dirige ton énergie sur quelque chose en particulier. Tu ne pourras te concentrer sur quoi que ce soit tant que tu ne le feras pas sur quelque chose.
Le problème est en partie relié au fait que le mental est presque toujours focalisé sur bien des choses
Pour focaliser sur rien, tu dois faire cesser tout ce bruit mental. Tu dois le contrôler, le limiter, et, en définitive, l'éliminer. Tu dois faire le vide, mais d'abord, tu dois te concentrer sur quelque chose en particulier plutôt que sur tout à la fois.
Alors, débute avec quelque chose de simple. Tu peux commencer par le vacillement d'une chandelle. Regarde la chandelle, regarde la flamme, vois ce que tu remarques à propos d'elle, fixe la profondément.
Sois avec la flamme. N'y pense pas. Sois avec elle.
Au bout d'un certain temps, tes yeux chercheront à se fermer. Ils deviendront lourds et ta vision deviendra floue.
Contente-toi d'être avec l'expérience.
Alors, quand tu as l'impression de vouloir fermer les yeux, ferme-les, c'est tout. N'y pense pas. Laisse -les se fermer. Ils le feront assez naturellement si tu ne t'efforces pas de les garder ouverts.
Tu es maintenant en train de limiter ton information sensorielle. C'est bien.
A présent, écoute ta respiration. Concentre-toi sur elle. Surtout, écoute ton inspiration. Ecouter ton Etre t'empêche d'écouter tout le reste. C'est alors que viennent les grandes idées. Lorsque tu écoutes ton inspiration, tu écoutes ton inspiration et rien d'autre.
Chut. Reste en silence. Cesse de penser ! Focalise ta vision intérieure. Pour une fois, tu as de l'inspiration, cela va t'apporter beaucoup d'intuition. Focalise cette intuition sur l'espace qui se trouve au milieu de ton front, juste au-dessus des yeux.
Dirige ton attention vers ce point. Regarde profondément à cet endroit. Ne le fais pas en t'attendant à trouver quelque chose. Observe le rien, l'absence de chose. Sois avec l'obscurité. Ne t'efforce pas de voir quelque chose. Détends-toi et contente-toi de la paix du vide. Le vide est bon. La création ne peut venir que dans le vide. Alors, goûte ce vide. Ne t'attends à rien d'autre, ne désire rien d'autre.
Cesse de penser.. Si ton esprit continue de se remplir de pensées, contente-toi de les regarder, dis-toi que c'est bien ainsi. A mesure que les pensées surgissent, contente-toi de reculer et d'observer ce qui est en train de se passer. N'y pense pas, contente-toi de le remarquer. Ne pense pas à ce à quoi tu penses. Contente-toi de te distancier de cela et de le remarquer. Ne le juge pas. Ne deviens pas frustré. Ne commence pas à t'en parler à toi-même
Tu ne peux atteindre le vide en te plaignant sans cesse de ne pas y être.. Lorsqu'une pensée surgit - une pensée superflue à propos de rien en particulier, qui n'a rien à voir avec l'instant - contente-toi de la remarquer. Puis, bénis-la et intègre-la à ton expérience. Ne t'y attarde pas. Elle fait partie de la parade qui passe. Laisse-la passer.
C'est comme la question que tu viens de te poser. Ce n'est qu'une question. C'est une pensée qui a surgi. Elle fait partie de la parade qui passe. Laisse-la passer. N'essaie pas d'y répondre, de la résoudre, de la comprendre. Laisse-la seulement être là. Qu'elle fasse partie de la parade qui passe. Puis, laisse-la s'en aller. Remarque que tu n'as rein à en faire
Tu trouveras là une grande paix. Quel soulagement. Rien à vouloir, rien à faire, rien à être, sinon exactement ce que tu es dans l'instant. Lâche prise.
Laisse les choses être comme elles sont.
Et continue de regarder. Sans anxiété, sans attentes. Continue seulement…de veiller doucement. Sans avoir besoin de rien voir…. En étant prêt à voir n'importe quoi..
Alors ? la première fois que tu le feras, ou la dixième, la centième ou la millième fois, tu verras ce qui ressemble à une flamme bleue vacillante ou à une lumière dansante. Au début, cela pourra avoir l'apparence d'éclairs, puis cela se stabilisera dans ta vision. Reste avec cela. Entres-y. Si tu sens ton Etre se fondre avec, laisse-le faire. Si cela arrive, il n'y aura plus rien d'autre à te dire.
Quelle est cette flamme bleue, cette lumière dansante ?
C'est toi. C'est le centre de ton âme. C'est ce qui t'entoure et circule à travers toi. Dis bonjour à ton âme. Tu viens de la trouver, enfin. Tu viens d'en faire l'expérience.
Si tu te fonds avec elle, si tu deviens Un avec elle, tu connaîtras une sublime plénitude de joie que tu appelleras extase . Tu découvriras que l'essence de ton âme est l'essence de moi. Tu seras devenu un avec moi. Pour un seul moment, peut-être. Pour une seule nanoseconde. Mais ce sera suffisant. Après cela, rien d'autre n'aura d'importance, rien ne sera plus jamais comme avant, et rien dans ton monde physique ne l'égalera. Et alors, tu découvriras que tu n'as besoin de rien ni de personne à l'extérieur de toi-même.
Je n'ai pas dit que tu n'allais jamais aimer personne ni rien à l'extérieur de toi. J'ai dit que tu n'aurais jamais besoin de personne ni de rien à l'extérieur de toi. Je le redis : l'amour et le besoin ne sont pas la même chose.
Si tu as vraiment « l'expérience de l'unité intérieure » que j'ai décrite, le résultat sera exactement le contraire de ce que tu crains. Au lieu de ne plus vouloir être avec personne, tu voudras être avec chacun - mais alors pour la première fois, pour une raison complètement différente.
Tu ne chercheras plus à être avec les autres pour tirer quelque chose d'eux. Dorénavant, tu chercheras à leur donner quelque chose. Car de tout ton cœur, tu désireras partager avec eux l'expérience que tu as trouvée en toi - l'expérience de l'Unité.
Tu chercheras cette expérience de l'Unité avec chacun, car tu sauras que c'est la vérité de ton être et tu voudras connaître cette vérité en faisant l'expérience.. C'est alors que tu deviendras « dangereux », car tu tomberas amoureux de tout le monde.
Oui ? et c'est vraiment dangereux, car nous, les humains,avons vraiment créé une vie dans laquelle le fait de sentir l'Unité avec chacun, tout le temps, nous donne des problèmes.
Et pourtant, comme vous en connaissez également les causes, vous pouvez éviter tout cela ….
Merci à Pierre Genard pour cet extrait.