Atelier de réflexion spirituelle Réunion 27 du 15/nov/2007
E V E I L
Atelier de réflexion spirituelle Réunion 27 du 15/nov/2007
Notre réunion s'est ouverte par les salutations en usage dans notre groupe, reprises d'un certain CAD dont j'ai oublié le titre ou le numéro de tome : `Le Dieu en moi salue et honore le Dieu en chacun de vous' qui se traduit d'ailleurs en `La Vie en moi salue et honore le Souffle en chacun de vous' ou `Le Souffle en moi salue et honore la Vie en chacun de vous'. Ces souhaits de bienvenue s'adressent également à nos Amis au milieu de nous, puisque « là où plusieurs sont réunis en mon nom Je suis au milieu d'eux. »
Vint ensuite l'agenda dont je donne le contenu en document annexé. .
Avant de commencer la clôture du chapitre 8 de notre tome 1 CAD il m'a semblé « bon » de revenir sur des textes forts de `Messages de Vie du couloir de la mort' de Roger McCohen, tels que :
Quand vous haïssez, vous n'êtes pas différent de la personne qui vous hait. Nous avons tous été créés à partir de l'amour, avec amour et l'amour dirige notre chemin. Alors pourquoi perdre du temps à haïr ?
J'ai cessé d'essayer d'apprendre à aimer. Maintenant j'aime. C'est tout.
Il n'existe aucun endroit dont les murs puissent emprisonner un homme qui veut être libre en Dieu.
Je regarde autour de moi et je vois combien je suis vraiment béni, et j'ai envie de pleurer.
J'ai une paix intérieure et un amour que même la mort ne peut tuer.
L'amour n'est qu'à une pensée de distance. Rappelle-toi de l'utiliser souvent. Il ne peut jamais s'épuiser.
Je sens dans mon cœur que je sais ce que le Créateur attend de moi.
Et petite surprise - ou synchronicité , qui sait ? - trouvée à la page 161 de son livre : Nous avons tous des rôles à jouer dans notre transformation. Je lisais un livre intitulé « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch. Dans ces conversations avec Dieu, ce dernier lui dit : « Tout ce que tu vois est une réflexion de toi-même, et si ta vie montre des ima ges déformées, c'est le reflet des images déformées de toi que tu acceptes. » Alors n'essaie pas de changer ton rôle. Deviens conscient de lui et il te transformera parce que deux pensées ne peuvent occuper ton esprit en même temps.
Evidemment la reprise de ces textes , et de certains autres peut-être, a ramené les mêmes questions et observations que lors de notre précédente réunion. Notamment de M. évoluer en prison, c'est génial complété immédiatement par Mi. et en étant innocent !. Pourquoi avoir choisi cette voie. Les choix ne se font pas par hasard……Je vous invite à lire notre compte rendu précédent et vous rappelle que Roger a été condamné à mort il y plus de vingt ans et que son procès en appel est toujours en cours actuellement - dont coût prévu , l'équivalent de 6.000.000 fb. !! La vente de son livre lui procurera - directement ou indirectement - assez d'argent j'espère et le lui souhaite pour aller jusqu'au bout. (16 euros chez Molière à Charleroi).
CAD - FIN DU CHAPITRE 8 SUR LES RELATIONS HUMAINES (enfin ???)
Je vous invite alors à vous plonger dans les pages 147/148 de CAD, tome 1 et résume les textes des deux précédentes réunions d'une façon un peu personnelle : « nous sommes obligés de nous `frotter aux autres' pour savoir qui nous sommes. » mais dès avant la lecture, Mi. fait une remarque sur le précédent compte rendu ; il tient à rappeler que la croyance qui nous a été enseignée faisait état de souffrance nécessaire et indispensable pour aller au paradis tandis que CAD permet d'y aller aussi dans le plaisir ; c'est une question de choix.
Ces remarques ouvrent la porte à quelques échanges sur le choix de vie :
« Le problème est lié à l'image du Christ qui avait fait choix de mourir sur la croix alors qu'il y a moyen de traverser les épreuves sans passer par le supplice de la crucifixion. ». Je réponds qu'en ce qui me concerne je ne suis pas certain du tout que Jésus avait fait ce choix AVANT de venir sur terre. Sa mission, me semble-t-il , était de venir enseigner - ou rappeler - un mode de vie basé sur l'amour de Dieu envers les hommes et des hommes envers Dieu. De cela à mon sens Il a eu connaissance avant naissance mais cela veut-il dire, ipso facto, que tous les détails de son chemin lui étaient connus. Le choix accepté était-il global , laissant libre choix pour créer tout le cheminement au jour le jour, ou pas. La grandeur du Christ pour moi est d'avoir reconnu sa mission de départ et de la suivre et réaliser - la créer au jour le jour - à travers tous les avatars de son existence même et surtout à partir du moment où il s'est rendu compte qu'il risquait fort d'y laisser sa peau . Il ne s'est pas dégonflé et a été jusqu'au bout. Je ne crois pas qu'il en avait conscience dès le début mais je respecte cependant toutes autres interprétations car chacun a sans doute la sienne et que, comme l'écrit Roger McGowen dont question en première partie de notre réunion « Je crois que nous sommes tous un, que nous sommes un avec tout, et que tout et tous sont un avec nous. Il n'y a plus de toi ou de moi, nous sommes le tout et le tout est en nous ».
B. revient à la question « connaît-on le chemin qu'on va faire quand on revient sur terre ? et Mi enchaîne « si on a fait ce choix dans une vie antérieure, le problème est que dans notre incarnation actuelle nous ne nous en souvenons plus et ce n'est pas si simple de le redécouvrir ». Une autre questionne :« Comment vois-tu ta mission ? » Créer, faire des choix consciemment « Moi je ne sais pas . C'est plus facile si tu rencontres quelqu'un qui te rends conscient de ce que tu as à faire . Moi je cherche… » avec pour réponses entendues : « tu es là pour dire TA vérité . Il n'est pas nécessaire qu'il y ait quelqu'un là haut ; TA vérité est dans ton cœur. Nous avons été marqué par notre éducation mais nous pouvons réfléchir et faire un autre choix qui nous appartient. » « Oui, si nous avons été aiguillés » nous souffle mon voisin. Ce à quoi je réponds : Francis Van sait qu'il va mourir et paralysé et asphyxié ; il a quand même choisi de faire son chemin de Saint Jacques de Compostelle il y aura bientôt deux mois et avant cela de faire du parapente sans compter que tous les mois il nous sort `la photo du mois' accompagnée d'une très belle poésie. - merci Francis - Il aurait pu rester au lit et subir sa maladie mais il a fait choix de CREER autre chose pour le moins inattendu d'ailleurs et de rendre hommage à la Vie, à Sa vie de malade et de condamné. Chapeau Françis .
Autres réflexions émises : - Notre chemin est notre carrosse ; on peut éviter les accidents si on est conscient - Tout le monde n'a pas les mêmes chances - chacun a son chemin - En fonction de qui l'on veut être, on va oser ou fermer les yeux - Par le péché dit originel, nous étions condamnés avant de commencer et, malgré cela, certaines personnes donnent un sens à leur vie en transcendant - Tout le monde n'arrive pas au même résultat et ne peut d'ailleurs pas y arriver puisque chacun est Qui Il Est et que chacun a son chemin propre à accomplir. - On choisit son chemin ; il est bon, il est mauvais ; mais on a les outils pour réussir ; nous pouvons être stressés si nous rencontrons des problèmes mais l'important est d'être conscients à chaque instant.
Enfin, après ces quelques bifurcations et échanges enrichissants pour tout un chacun, voici la fin du chapitre 8, CAD T.1, pages 147…. (d'après ma perception !)
ETRE messager ou représentant de Dieu - ce que nous sommes tous appelés à être ou devenir
C'est - être annonceur de TA vérité
- avec le désir le plus profond de ton cœur
de mettre fin à la douleur et la souffrance
d'apporter la joie et le contentement
d'aider et de guérir
de donner le sentiment de partenariat avec Dieu
- sans obligation mais en saisissant les occasions qui se présenteront
- être prêt à souffrir d'être ridiculisé par tes semblables humains.
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CHAP. 9 SOIS QUI TU ES VRAIMENT
Le plus grand défi de toute ta vie - p. 150 à 161
Tu crois peut-être que c'est facile, cette histoire de « Sois Qui Tu Es Vraiment », mais c'est le plus grand défi de toute ta vie. En fait, tu n'y arriveras peut-être jamais. Peu de gens y arrivent. Pas en une seule vie. Pas en plusieurs vies. Alors, pourquoi essayer ?....Tu dis qu'il n'y a pas d'enfer, qu'il n'y a pas de punition, qu'il n'y a pas moyen de perdre, alors pourquoi essayer de gagner ?.....
Et c'est reparti mon kiki ; nous replongeons en plein dans les réflexions exprimées autour de notre table lors de notre dernière réunion du 17 octobre ainsi qu'en début de soirée de ce jour. S'il n'y a pas synchronicités, je donne ma langue au chat ! Voyez :
- quant à nos différentes vies : cela enlève de l'inquiétude…impossible d'échouer. L'intention est que tu n'échoues pas, que tu obtiennes autant de chances que tu voudras et qu'il te faudra. Tu peux revenir à maintes reprises……Tu n'as aucune obligation à remplir ! Si tu aimes vivre à ce niveau, si tu crois que c'est le stade ultime pour toi, tu peux répéter cette expérience autant de fois que tu le voudras !....(p.151)
Et p.152 Tu me dis que je suis ici parce que je le veux ? Bien entendu, oui. Je l'ai choisi ? oui. Bien des fois… ? des centaines . J'ai vécu des centaines de vie ? Des centaines….
- quant à nos choix dans cette vie : et sur quoi, dis-moi, repose ta décision ? Sur ta propre expérience ? Non. Dans la plupart des cas, tu as choisi d'accepter la décision de quelqu'un d'autre…. C'est particulièrement vrai à propos des questions importantes. Plus la question est importante, moins tu es susceptible d'écouter ta propre expérience….les sujets les plus essentiels à ton âme : la nature de Dieu…la médecine, l'avortement, l'euthanasie….vous les avez abdiqués, assignés à d'autres. Tu découvriras que tu n'as besoin d'aucune autorité extérieure pour te donner une direction, d'aucune source supérieure pour te fournir des réponses. P.154/155
Réfléchir est difficile. Faire des jugements de valeur est difficile. Cela te place en position de pure création, car tu devras souvent dire : « Je ne sais pas. Je ne sais tout simplement pas ». Mais tu devras tout de même prendre une décision. Alors tu devras choisir. Tu devras faire un choix arbitraire. (une décision qui ne vient d'aucune connaissance personnelle préalable s'appelle pure création)…..en prenant de telles décisions, le Soi se crée.
Une œuvre aussi importante n'intéresse pas la plupart d'entre vous. La plupart d'entre vous préférez la laisser à d'autres. Ainsi la plupart d'entre vous n'êtes pas vos propres créateurs mais des créatures de l'habitude : vous êtes des créatures des autres. (P .156)
Et quant à l'approbation des autres (p.157) On célèbre rarement celui qui choisit de suivre sa vérité personnelle. En fait c'est tout le contraire…..
Et quant à la raison de continuer le voyage ? IL N'Y A RIEN D' AUTRE A FAIRE (p157)
Tu vois , tu ne peux pas décrocher du voyage. Tu t'y es embarqué avant de naître. Ta naissance n'est qu'un signe que le voyage a commencé….
Et comment faire ?
Il s'agit de savoir : est-ce que je veux parcourir cette voie consciemment ou inconsciemment ? Avec ou sans vigilance ?.....p158
Rappelle-toi, rien de cela n'a été tout à fait pénible. Ecoute, tu as adoré tout cela…Cette chose qu'on appelle la vie est une expérience délicieuse, non ?....Est-ce qu'on ne te laisse pas tout ressentir ? Les larmes, la joie, la douleur, le contentement, l'exaltation, la dépression massive, la victoire, la défaite, le succès ? Que veux-tu de plus ? Un peu moins de douleur, peut-être. Ressentir moins de douleur sans développer plus de sagesse, cela va à l'encontre de ton but ; cela ne te permet pas de ressentir une joie infinie - qui est Ce Que Je Suis….. p160
Avant d'ouvrir les commentaires et questions, j'ai proposé un moment de silence invitant chacun à rentrer en son intérieur. Pendant cette méditation j'ai lu les seules deux phrases du chapitre 10
Je T'aime, Tu sais ?
Je sais. Et je t'aime aussi.
En essayant de regrouper les questions et thèmes abordés, je vous donne ci-après la suite de notre soirée :
. Que faut-il faire pour ne plus revenir sur terre ? à quel niveau devons-nous arriver ?
Réponses diverses : -je ne sais pas - c'est à toi de décider - il faut voir quel était le but de ta venue précédente - nous revenons peut-être par besoin, nostalgie de ce que nous avons connu, pour refaire une expérience : la sexualité par exemple. - dans certaines traditions, certains êtres veulent revenir par amour des autres alors qu'ils n'y sont pas obligés -
Doit-on nécessairement revenir sur terre ? et sous forme humaine ? - nous pouvons aussi évoluer dans d'autres dimensions quand nous sommes morts - peut-être voulons-nous faire une autre expérience - chacun crée son propre paradis.
Le chapitre sur les relations humaines évoque quel doit être notre engagement dans la vie, à savoir vivre en conscience - aujourd'hui, nous ne sommes plus limités aux frontières, aux structures ; le monde est devenu plus restreint. C'est donc une véritable prise de conscience de tout l'univers et l'important aujourd'hui est de savoir ce que nous allons faire de notre vie consciemment sous l'angle humain - même éventuellement sans être heureux tel que vit Roger McCowen en prison depuis vingt ans et qui parvient à répandre l'amour dans la terre entière !!! - et pourtant la vie ne lui a pas fait de cadeau ; il se l'est fait chaque jour consciemment en transcendant son ordinaire. - Descarte n'a pas dit « connais-toi toi-même…. » mais « sois conscient et tu connaîtras l'univers ». - Quand on est conscient, on souffre et moi quand je vois quelqu'un souffrir je souffre aussi . Je me sens impuissante, je voudrais pouvoir faire plus. Dans les années 70 il y avait plus de solidarité - Tu ne dois pas prendre tous les maux de l'humanité sur ton dos ! - Je pense que le nombre de bénévoles s'occupant des autres n'a jamais été aussi important - Malheureusement les médias ne nous parlent que de choses négatives et on conclut que l'on vit dans un monde de merde et l'on ne parle pas des gens qui font le bien. - Dieu dit qu'il ne charge pas l'humain plus qu'il n'est capable de porter et une blague dit : n'essaie pas de prendre le mal du monde ; il y a 2000 ans quelqu'un a essayé et il a péri sur la croix. Il faut donc pouvoir mettre ses limités. - On apprend d'ailleurs à les mettre et à dire : je n'en peux plus, j'ai besoin d'aide…
Intervient alors la belle phrase contenue dans CAD Et que ferait l'amour en cet instant ?
Tu peux faire une prière pour ton patient qui souffre afin qu'il puisse partir car il refuse peut-être de lâcher prise et de mourir. Son chemin lui appartient - La réalité de Dieu est juste et nous n'avons pas le droit de juger cette réalité puisque nous sommes limités dans la nôtre et que nous pouvons faire des erreurs de compréhension. - Nous avons le choix de rester ou de partir d'après « Retour à Dieu »
A cet instant mon voisin de table fait une remarque qui m'envoie, direct, dans les pages 81/82 et 83 dont j'extrais : Pour l'âme, la mort est un soulagement, une libération….. L'âme sait très clairement que son but est d'évoluer. C'est son seul but et son but en tant qu'âme. Elle ne se soucie pas des accomplissements du corps ou du développement intellectuel. Ces choses là sont sans importance pour l'âme. Elle sait clairement aussi qu'il n'est pas tragique de quitter le corps. A bien des égards, la tragédie, c'est d'être dans le corps. Alors tu dois comprendre que l'âme entrevoit toute cette histoire de mort de façon différente…..
Je remercie donc la Vie qui a fait naître une synchronicité permettant de relier le texte ci-dessus à la remarque de mon voisin ; j'invite par la même occasion les participants à nos soirées de prendre l'habitude de remercier la Vie et de reconnaître Ses messages.. Quelqu'un ajoute : Merci est un joli mot.
Enfin, je soumets à l'assemblée une question qui me tient à cœur. « Puis-je continuer à expédier nos comptes- rendus de réunion à un maximum de personnes (les participants du jour et d'autres qui nous ont marqué leur sympathie antérieurement) compte tenu d'une certaine intimité vécue et partagée dans le groupe pendant nos ateliers ?» Voici les réponses reçues : - les pensées des autres nous enrichissent - c'est un partage - tu as raison de le faire ; cela crée un contact avec ceux qui n'ont pas pu être des nôtres - c'est un partage d'amour - si nous émettons de la lumière , nous ne devons pas en priver certains ; nous disons des choses ressenties et positives - C'est égoïste de ne pas vouloir partager - Nous sommes dans une réunion et nous ne disons pas des confidences - Personne ne peut juger notre manière de dire les choses ou de les penser mais si d'autres jugent nous devons pouvoir dépasser ; si nous dépassons nous sommes dans notre liberté. Le jugement peut faire mal si on le dépasse pas. - Il faut pouvoir le dépasser.
La question a donc trouver réponse à l'unanimité.
Avant de nous quitter , et le partage étant vivant entre nous, j'ai proposé une nouvelle méditation - instrument de bien-être et de partage justement. Nous sommes tous pareils, nous sommes tous Un.
Je vous aime - Pierre