Conversations avec Dieu

Bonjour,

Grâce à CAD, ce livre m'incite à être moi même.

J'ai du mal à me trouver, cela fait 28 que je me cherche, je commence à voir un peu plus ce que je suis, ce que j'aime, ce que je souhaite pour mon avenir.

Et je vis avec un garçon depuis 2 ans (que je connais depuis 3 ans), et plus j'y réfléchis plus je me dis que je souhaiterai partager ma vie avec quelqu'un qui possède les mêmes visions que moi.
Quand j'y pense aujourd'hui je me dis que je ne pense pas que c'est avec ce garçon que je désire créer une famille car nous ne nous projetons pas de la même façon dans l'avenir.

Ma sagesse me dit que je devrais rompre avec lui car je lui donne de faux espoirs et je lui fais perdre son temps, j'arrive à un age où je souhaiterai avoir des enfants, mais je ne vais pas m'obliger à faire des enfants avec quelqu'un dont je ne me vois pas rester un certain temps pour élever correctement les enfants.

Donc comment faire pour passer à l'action, prendre sa vie en main et éviter de faire souffrir nos proches ?

Merci pour vos réponses.[b][/b]

Très bonne question. Après avoir lu CAD c'est ce qui m'est venu à l'esprit "comme j'aimerais tellement que les personnes avec qui je vis pensent comme moi, cela faciliterait pas mal de choses. Notament l'éducation des enfants (qui soit dit en passant est vraiment expliquée de façon merveilleuse dans LE DIEU DE DEMAIN). Mais comme j'ai pu en faire l'expérience, on ne peut pas forcer les gens à penser comme nous.
Pour ce qui est de rompre où non, seule toi peut trouver la réponse en toi, ne laisse personne te dire quoi faire de ta vie.
C'est vraiment un sujet délicat que tu soulève ici et je pense que beaucoup vont réagir.

Au fait! Bienvenue sur le forum^^

Merci Vincent.

D'accord moi seule trouverai la réponse, et bien je pense qu'il faudrait que je rompt.

Mais est ce que par exemple on peut m'aider à trouver certains mots, une certaine façon d'aborder le sujet pour éviter de faire souffrir au maximum.

C'est vrai que d'un coté on ne peut pas obliger quelqu'un à comprendre notre point de vue, mais je suis sùre qu'il y a une façon pour éviter de faire souffrir ou du moins peut être éviter de me culpabiliser à le faire souffrir; car quelque part comme en référence au livre.

C'est peut être lui qui choisira de vivre l'expèrience de la souffrance lors d'une rupture ... ou pas.

bonjour, je viens tout juste de m'inscrire dans ce forum.
J'en sui heureux et espère partager beaucoup avec vous tous.
J'ai commence à lire le premier tom de la trilogie (page 60 !).

Concernant ta question, il se trouve que j'ai vécu une situation "similaire".
Suite au prochain message

j'avais 29 ans, je vivais avec une demoiselle, nous nous entendions relativement bien.
Depuis longtemps, je cherchais la femme de ma vie.
Mais depuis le début de notre relation, j'avais un petit doute sur le faite que ce soit bien elle, la femme de ma vie.
Mais vous savez, il faut savoir se satisfaire de ce que l'on a.
Et puis ça se passait pas trop mal.
Et puis la famille poussait dans ce sens.
Et puis le temps passe, il faut construire sans attendre d'être vieux.
Et puis quand on est un garçon sérieux, on s'engage.
Et puis il faut savoir résister à la facilité d'abandonner face aux difficultés.
Et puis on ne veut pas faire souffrir l'autre, avec des doutes.
Et puis je me disais qu'avec le temps, je la connaitrais mieux, je l'aimerais plus sûrement.
Et puis je priais Dieu, lui demandant de m'éclairer, de me dire si c'était bien elle.
Suite au prochain message.

Exactement, tu as trouvé les réponses.
Prenons les choses dans l'ordre:
Si tu décides de rompre, il faut lui annoncer en lui disant toute la vérité. Fais tout sortir ce que tu as sur le coeur, ne cache rien.
Pour ce qui est de la culpabilité toi et toi seule en est la responsable, tu peux décider de ne pas te sentir coupable en un claquement de doigt. Si tu veux qu'il ne t'en veuille pas, commence par ne pas t'en vouloir à toi-même.

Curieusement j'ai vécu qqch de semblable, même si ce n'était pas une relation de 3 ans. Pour ne rien vous cacher, il s'agissait de ma cousine (une cousine éloignée). Depuis plusieurs année on a commencé à se connaître, d'ailleur c'était un peu avant que je ne commence CAD. De fil en aiguille on s'est vraiment rapprochés jusqu'à dévier de plus en plus vers une histoire d'amour. De mon côté, ma vision de la vie commençait à changer avec la lecture de CAD. En quelque sorte je tombais amoureux de la vie, de beaucoup de personnes. On ne se voyait pas souvent, très peu souvent, en moyenne une à deux fois par an, sur des périodes courtes (une semaine environ) mais à chaque fois qu'on se voyait c'était phénoménal, l'amour explosait entre nous. Bien entendu, la question du "on ne peut pas vivre ensemble puisqu'on est cousins" revenait souvent dans ma tête; jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était pas la bonne question. Je savais intérieurement que ce n'était pas la personne avec qui je voulais partager ma vie. Donc le moment de lui annoncer cela arriva. Ce fut très difficile car en même temps elle me dévoilait en qq sorte que j'étais l'homme de sa vie. Imaginez mon désarois. Je lui ai donc expliqué clairement que c'était fini entre nous, mais que je ne faisais pas ca par manque d'amour, et qu'elle comptait vraiment pour moi et que je voulais qu'on garde un contact d'amis. Elle l'a accepté même si elle ne me comprenais pas. Puis qq mois après elle veut me revoir. Je réalise qu'elle veut recommencer avec moi, non je réalise qu'elle n'a jamais fini avec moi. Donc j'ai fait l'erreur de lui mentir. Cela l'a blessée profondément et un grand froid est passé entre nous. Nous ne nous sommes plus adressés la parole, jusqu'à ce que je lui crive une lettre en lui disant toute la vérité, tout ce que je pensais, le pourquoi du comment, bref tout ce que j'avais sur le coeur. Depuis cette lettre on se reparle dans la relation que je lui ai demandé d'accepter: celle d'âme-is.

Ce qui me permet de conclure: la vérité ne peut pas blesser si elle est exprimée non pas avec la tête mais avec le coeur.

Merci pour vos réponses et merci de faire partager vos expériences.

Et un nouvel élément est venu à ma pensé, pour ne pas me mentir à moi même en fait ce qui me freine aussi, c'est le fait qu'il faut recommencer à zéro.

Rechercher un logement, refaire confiance à quelqu'un, s'en sortir financiérement toute seule (bien que je sache d'aprés CAD que ce n'est pas le plus important).
Peur de ce que mon entourage va penser, vont me dire et me juger.
Je vais également perdre les relations avec les parents de mon copain, les relations avec ses amis, bien que l'on se dit que si les gens m'apprécient vraiment ils ne s'arrêteront pas à ça, mais bien souvent c'est le cas.

Mais en même tps, je sais que passer par là est dur mais que plus tard, si j'arrive à passer ce cap ça sera pour une vie meilleure, enfin je l'espère.

Le temps passait, la relation s'installait.
Les fiançailles arrivaient.
Mon doute persistait (sans augmenter ni diminuer).
J'en ai parlé un peu à ma copine, mais sans trop insister pour ne pas la blesser. Elle m'avait répondu que d'autres couples arrivaient à fonctionner comme çà (visiblement elle préférait s'en accommoder).
J'en ai parlé à des amis, mais personne n'avait la réponse et personne ne m'a apporté d'infos, ni d'histoire.
Les fiançailles ont eu lieu.
Le mariage arrivait.
Réunion de préparation chez le prêtre, PREMIERE question du prêtre : "Etes-vous sûr de vouloir vous marier ? Réfléchissez-y pour la semaine prochaine".

!!!!!!??????

Pourquoi Dieu ne me donne-t-il pas la réponse, pour le doute persiste ?

Cela a fait basculer ma décision : je ne peux pas embarquer quelqu'un dans une situation où moi-même ne suis pas complètement convaincu. (Déjà ceux qui le sont n'y arrivent pas toujours...)
J'ai attendu quelque jours avant d'en parler avec elle.
Je devais dire ce qui était difficile à dire, ce qui allait de toutes façons faire mal.
Mais cette souffrance serait moins grande qu'un mariage boiteux.
C'est ce que j'ai fait.

Suite

Je me suis fait allumé, traité de profiteur, de faux cul, de faible. Comment quelqu'un comme moi pouvait avoir "mentit" aussi longtemps ?
J'ai essayé de le dire en toute honnêteté, en la dégageant de toute responsabilité.

Elle m'en a voulu.

Après quelques mois, elle a avoué à ma soeur qu'elle comprenait ma décision (même si elle avait été blessée), qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre et qu'elle sentait bien la différence.

Suite

J'ai aussi vu l'histoire du prince Charles.....Qui a vécu bien des années avant de dire la vérité, avant de vivre la vérité.

La prière où je demandais à Dieu un "signe" pour que je comprenne qui est la femme de ma vie s'est réalisée....trois ans après avoir quitté mon ex-fiancée. Moi qui croyait qu'il l'avait zappée...

C'est chouette de se confier comme çà ca soulage. Sache que je te comprends et que tu ne dois pas te sentir mal face à tes choix. PLus j'avance dans la vie et plus je me dis que qd je me marierai je n'aurai aucun doute. A moins que non.^^

Derni?re modification le 25-05-2008 ? 02:29:35

Je partage le point de vu selon lequel la vérité est une bonne chose.
Etre en accord avec soi même est important.
Aujourd'hui, j'ai 35 ans, j'ai rencontré une femme (celle pour qui Dieu m'a fait le "signe") et ce n'est pas du tout galère de commencer.

Je suis content de partager cela avec vous

Bon, je vais me coucher
A bientôt
:sol:

Merci pour cette conversation, en espérant que demain nous aurions encore plus de témoignage.

Bonne nuit à vous 2.

Je file aussi.

bonjour Aurélie,

tout comme beaucoup je pense, on en arrive tous un jour à se poser ces questions.

j'ai également vécu cette situation il y à neuf mois maintenant. il y a quatre ans, j'ai divorcé pour un tas de raisons trop longues à expliquer... ensuite j'ai rencontré une gentille fille avec qui je pensais pourvoir refaire ma vie. nous sommes resté ensemble pendant un peu plus de trois ans. mais au fur et à mesure de notre relation, je me suis rendu compte que j'évoluais un peu, même beaucoup plus vite qu'elle sur le plan philosophique et spirituel. bref après deux années, les choses ont commencé à se dégrader de plus en plus, on avait du mal à se comprendre malgré l'amour indiscutable entre nous.

il m'a fallut un an pour prenre la décision d'une rupture entre nous. cela m'a été énormément difficil de lui expliquer cela avec les mots justes. elle n'a pas compris sur le moment ma décision et ça a été une vrais catastrophe pour elle et pour moi également car je ne voulais en aucun cas lui faire du mal.

mais une fois le tempète passée, j'ai été libéré d'un énorme poid... je me suis senti délisté de tout ces fardeaux, toutes ces questions, tout ces doutes sur mon avenir.

maintenant je vie ma vie pleinement, je gère ma route en fonction de mes buts à moi et avec ma vision des choses. je sais ça peut paraitre égoiste et pourtant... tout mon entourage s'en trouve changé. le fait que je me sente vraiment moi même à changé énormément de chose dans ma vie .

et depuis peu j'ai trouvé La Femme avec qui je terminerai mes jours sans plus aucuns doutes possibles

j'ai appris suite à cette expérience, que même dans le mal, il y a toujours un bien a retirer, même si l'on ne s'en rend pas compte sur le moment.

amicalement

seb

Dernière modification le 25-05-2008 à 17:09:29

Derni?re modification le 25-05-2008 ? 17:09:45

Exactement! Rien à redire. Il faut faire ce que nos sentiments nous disent, et arrêter de penser. Nous beaucoup trop penser.

Il faut perdre la tête et écouter son coeur. En faisant simple ca change la vie.

HELLO! il n'y a rien de pire que de ne pas être fidèle à soi-même car quand on se trahit on trahit les autres aussi et on les fait souffrir. donc écoute ton intuition et même si tu es amoureuse sur le moment pense à ton bohneur sur le long terme. si tu restes avec lui pour ne pas le faire souffrir, ce sera pire car il ne sera pas heureux et toi non plus et tu l'empêchera de rencontrer qqun qui le rendrait vraiment heureux.

Bonjour à tous,

Je viens de prendre connaissance de ce site et de votre conversation.
Mon message s'adresse plus particulièrement à toi Aurélie, cela arrivera t-il peut-être un peu tard...

Une chose a été dite dans CAD qui met venue à l'esprit à la lecture de votre conversation, à savoir que la plus haute trahison était de se trahir soi-même.

Il est donc naturel que tu sois inquiète des conséquences de tes choix, mais faire des choix par peur des conséquences, serait ne pas te respecter, et donc la plus haute trahison que tu puisses faire.

Ton être profond sait se qui est bon pour toi, écoute se qu'il te dit et ne te soucis pas des conséquences. VIE TA VIE. Les témoignages qui t'ont été offerts, montrent que cela est toujours plus facile de faire le choix du coeur.

Bien à toi !

Dans CAD il nous est dit aussi si ne ne sait pas demande toi que ferait l'amour?
La réponse sera différente pour chaqun de nous selon ce qu'il est venu expérimenter selon la vision la plus grande de qui il est.
Dans "communion avec dieu", il nous est affirmé que (1)rien de notre monde n'est réel
2 rien n'a de sens, sauf celui que nous donnez à toute chose
(3)nous sommes qui nous disons être et notre expérience reflète ce que nous disont qu'elle est

Si davidE pense qu'avoir l'approbation de dieu et un besoin pour être heureux, il peut décider d'être heureux sans avoir ce dont il croit avoir besoin pour l'être, et il le sera.
Son expérience est le resultat de sa décision et non sa cause
TOUT CE QUE JE FAIS JE LE FAIT POUR MOI? c'est un grand principe.
il dois décider" j'ai eu cette expèrience afin de pouvoir me rapprocher davantage du succé que je cherche.l'evchec n'existe pas.

Je reste sur ta dernière phrase "un" : l'échec n'existe pas, alors si j'ai choisi cette expérience c'est surement pour me permettre d'évoluer d'une certaine façon puis ... (je le vois comme ça) avoir un tremplin pour aller plus haut.

Le garçon avec qui je suis est très respectable, très aimant, très zen et c'est donc le seul que j'ai pu rencontrer qui me montrai autant d'attention donc cette rencontre m'a permis de faire la paix avec la gente masculine, mais en analysant un peu plus mes sentiments je me suis dis que je n'en étais pas amoureuse comme il devrait être alors quand je pense à la phrase "que ferait l'amour?" et bien je pense que je dois rompre avec lui afin de le respecter même si cela le fait souffrir, pour ma part ça sera un grand respect de ma part à son égard plutôt que le faire vivre une relation qui n'est partagé qu'à moitié.

En même temps je ne vais pas culpabiliser d'avoir eu cette relation, car cela m'a permis d'évoluer, de m'amener vers un autre objectif dans ma vie, et puis s'il souffre, je me dis que c'est lui qui aura choisi de souffrir et de vivre cette expérience après tout.
Etant donné que je ne lui ai jamais caché mes sentiments, et que je lui ai dis que je ne me voyais pas vivre jusqu'à la fin de ma vie avec lui, il est avec moi en tout état de cause.
Ce que je dis est peut être un peu dur, mais c'est la conclusion que j'en ai quand je lis CAD.
Comme dit dans CAD : il n'y a rien ni bien, ni mal. C'est juste l'idée que l'on s'en fait.

Bonne soirée à vous.

Bonjour à tous, je viens de m'inscrire sur le forum ( j'ai osée car cela n'est pas habituel chez moi de le faire).j'ai eu connaissance des livres par un ami, et j'ai voulu en savoir plus et donc ai découvert ce superbe blog.
Dans un des livres, je n'arrive pas à trouver ma réponse bien que nous sommes seul décideur donc je me permets de vous demander conseil car vous avez l'air plus expérimentés.
Voici ce qui me préoccupe à longueur de journée.
Je vis avec mon mari une cris equi dur depuis le débu donc 20 ans.Il y eu violence conjuguale masi mon mari me dit tjrs que si je n'étais pas comme cela , il n'aurais pas fait la violence.Vu la violence s'installée avons décidez de faire une thérapie mais cela est de pire en pire car il ne se remet pas du tout en cause.Il me dit que si je ne suis pas heureuse, je dois partir. Il me dit que je ne lui renvoie que de l'attirance sexuelle et que c'esy déjà bien vu les circonstances.Nous avons 3 enfants 10.8.et 5 ans donc cela freine les prises de décisions.
Pourquoi je ne pars pas; je suis sur que l'on peut sauver un couple, bien sur en utilisant le détachement je me dis je suis en train de le forcer à se remettre en question et de m'aimer, et là je n'en ai pas le droit, mais je sais d'ou viens son problème il a une image de la femme très négative du à son éducation. Que puis je faire, dois je le quitter mais je sens que ce n'est pas la bonne solution, ou est ce que je me voile la face et n'arrive pas à voir autre chose ou bin comment puis je supporter sa vie car je dois peut être respecter son mode de vie, il rentre à pas d'heure et pour lui c'est de ma faute s'il n'a pas envie de rentrer.
Excusez moi cela est peut être confus mais je suis tellemnt en quette de conseils
Un grand merci pour vos aides.
Dernière chose , que pensez vous des médiums, des chamanistes.
Amicalement

Chère maaya,

je te remercie pour ce témoignage émouvant sur ta situation. Ce blog est un lieu de partage entre lecteurs de cad (voire autres curieux?) à propos de tout et ton témoignage est donc le bienvenu.

je ne vais pas te donner de conseils, mais un point de vue et une impression sur ce que m'inspire ta situation; et toi seule pourra choisir d'en retirer de la valeur ou non... en plein exercice de ton libre arbitre.

Il me semble que tu connais déjà les réponses à tes questions mais que tu n'as pas le courage de l'admettre (pour l'instant).

Ta compassion vis à vis de ton mari t'honore, certes, mais ne devrais-tu pas penser à toi même d'abord? cet appel au secours qu'il te lance avec son agressivité doit certes être pris en compte, mais la réponse à y apporter n'est sans doute pas celle que tu crois, puisque les décisions que tu as prises jusqu'à présent semblent te faire souffrir d'avantage!

une chose est sûre, tu ne rends pas service à ton mari en lui permettant de continuer à abuser de toi, que ce soit physiquement ou moralement (en te faisant culpabiliser pour ses actes). Son évolution à lui est également freinée!

Tu ajoutes que les enfants ne favorisent pas la prise de décision... je penses au contraire que ça devrait responsabiliser d'avantage!
Quel exemple penses-tu être pour tes enfants en continuant à subir tout ça?

Celui du détachement? je ne pense pas que tu es détachée, sinon tu ne serais pas là à rechercher aide et solutions. Tu ne serais pas en train de souffrir...

Je crois que tes enfants perçoivent clairement la peur et la culpabilité qui te dévorent. Voudrais-tu qu'ils retiennent cet exemple et qu'ils l'appliquent dans leurs relations sentimentales à venir? avec les mêmes conflits?

voudrais-tu qu'ils restent dans une telle situation s'ils étaient battus?
au nom de quoi? d'une grandeur d'âme? d'un principe moral de vouloir sauver le couple à tout pris?
Mais quelle grandeur y-a-t-il à être si complaisante envers quelqu'un qui n'en démontre aucune?
Et quelle morale exigerait de te faire tant de mal pour ne même pas faire du bien à l'autre?

Que ferait l'amour maintenant?

Il est important de retrouver ton estime de toi, ton amour de toi-même. cette dépendance malheureuse dans ton couple n'est pas un couple basé sur l'amour, un tel couple ne peut exister que si l'amour de soi est là. Seule l'idée que tu ne mérites pas l'amour est ce qui maintient ton couple en place et cette forme de culpabilité est une idée fausse à propos de toi-même.

Il me semble qu'à ta place je contacterais une assoc pour éclaircir ta situation, je n'en connais pas en france, mais tu en trouveras via le net.ces personnes sont préparées pour conseiller.

Certes, cette relation est un grand cadeau pour toi, mais ça ne veut pas dire que ce cadeau consiste à te résigner à ta situation... le cadeau de cette relation est de te permettre de corriger toute idée fausse que tu te fais à propos de toi même, et d'exprimer en réaction une idée plus grandiose et de la vivre!

Je te souhaites de trouver le courage dont tu crois manquer...

Saches que malgré les épreuves et les douleurs qui t'accablent aujourd'hui, tu es aussi extraordinaire que tout ce que tu peux imaginer, et plus encore. Dans cette démarche à trouver une solution, je perçois clairement une lumière intérieure qui se fraie un chemin avec douceur...

Cette souffrance que tu as ressentie durant toutes ces années est aussi un signal envoyé par ton âme et qui te crie: "tout ça n'est pas qui tu es!"

avec bienveillance.

P.S. j'ai posté notre conversation sur un autre sujet dans la catégorie "nouveau sujet quotidien" sous le nom de sujet: "en parlant de respect de soi"

je l'ai fait pour que tu aies plus de chance d'avoir des avis différents...

le mien est peut-être trop direct, à la relecture...

en lisant toutes ces histoires je me dis que beaucoup de gens on attendu de lire CAD et d'éprouver des doutes et echecs pour se poser des questions sur la vie ,sur eux mêmes;pour se connaître il faut expérimenter ce qu'on est et prendre du recul,il faut être assez autocritique.
IL ne faut tout de même pas oublier l'intellect,
s'autodéclarer comme ceci,se nourrir d'illusions et de croyances, attention!

C'est pas faux, oulala.

Il faut faire attention de ne pas faire de la spiritualité une fuite qui nous empêche de nous voir en face. L'intellect a son rôle a jouer, certes. tant que ce dernier ne devienne pas l'outil de l'ego (voir article "quand l'ego s'en mêle, l'ego s'emmêle" dans la rubrique feuille de liaison)

Celà dit, oui l'ego peut s'accaparer des valeurs spirituelles ou des notions de psychologie humaine et n'en faire qu'un résidu mental.

Il y a une chose essentielle à ne pas oublier dans tout processus ou cheminement: la conscience. Et cette conscience n'est pas ce penser de l'intellect, ni même celui qui pense, mais cette source derrière la pensée. C'est l'observateur derrière l'observateur derrière...

c'est l'observateur non observé.

Ce recul là est salvateur, sans quoi il ne s'agit que d'une conception limitée à un mental qui n'est pas un reflet de la totalité de notre être. Et cette conception de soi donne lieu à des expériences limitées.

La lecture de cad, un grand nombre de personnes en témoignent, constitue en soi une prise de recul; parce que ces livres sont bourrés d'idées issues d'une conscience unifiée, ce qui fait qu'on est bien souvent mis en connection avec notre moi supérieur, ou notre conscience ou âme... appelle ça comme tu voudra...

c'est vrai qu'il faut faire attention; attention à ne pas se nourrir d'illusions et de croyances qui limitent l'être humain aux seules perceptions de son mental-intellect... même si celui-ci a son rôle à jouer, en tant que relais de notre conscience et comme outil de création