Conversations avec Dieu




Pourquoi faire ? pourquoi bouger ?

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Bonjour,

Le livre m'a bcp touché et bcp apporté, Neale nous invite à nous réveiller, à bouger.

mais la question que je me pose c'est : pourquoi ?

Comme il est dit tout est déjà fait, l'évolution est une boucle, alors pourquoi ne pas être plutôt spectateur plutôt qu'acteur ? vu que tout EST déjà !

Voilà ce qui est dit, dans le tome 3, page 370 :



Dans tous ces livres, je vois également le message, rappelles toi qui tu es vraiment, fais passer le message autour de toi, etc .. alors pourquoi bouger ? et pourquoi pas ne rien faire vu que tout EST déjà.

Mercipour vos réponses.
Nous sommes tous énergie divine.
blogmaster

Tout existe déjà ici et maintenant.

la paix mondiale comme la destruction... tout existe et son contraire...

ce processus des possibilités infinie n'a pas besoin de toi pour exister, mais tu es là pour choisir parmis les possibilités...

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Oui mais il reste à ETRE. Non pas faire mais être.
Oui le processus se déroule malgré ce que l'on fait ou ne fait pas, mais Qui sommes-nous en rapport à cela ? Si ton choix est d'ETRE spectatrice, il est autant valable que n'importe quel autre choix. Si le meilleur de Qui tu veux être en rapport avec ce qui arrive ou n'arrive pas est d'être spectatrice, tu es libre. Mais n'est-ce pas merveilleux d'être acteur de sa réalité ?

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oui exacte, donc on en revient à dire que la vie est un énorme terrain de jeu, et que l'on choisit d'y jouer ou pas !? Il n'y a que ça à faire ... jouer; au final je trouve que c'est ennuyant, je me disais au début : je veux sauver le monde ! mais le monde n'a pas besoin d'être sauvé ... ! a t'il vraiment besoin de moi ?
Nous sommes tous énergie divine.

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Pourquoi? et pourquoi pas?
Que risques tu à essayer, si ce n'est que de découvrir que de jouer le rôle est bien plus flippant certes mais tellement positif, énergisant et agréable que d'être spectateur!
Aller, essaie!
Dieu est en moi, en vous, dans les arbres, dans toutes choses alors AIMEZ

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Tu as écrit : oui exacte, donc on en revient à dire que la vie est un énorme terrain de jeu, et que l'on choisit d'y jouer ou pas !? Il n'y a que ça à faire ... jouer; au final je trouve que c'est ennuyant, je me disais au début : je veux sauver le monde ! mais le monde n'a pas besoin d'être sauvé ... ! a t'il vraiment besoin de moi ?

Je te parle d'ETRE. Pas de faire. As-tu besoin d'un monde à sauver pour être celle que tu désires être ? Si c'est le cas, il y a plein d'être à aider, tu les rencontres chaque jour dans ta vie. Ne cherches pas à faire quelque chose pour eux avant d'être celle qui les aide en les reconnaissant. Car c'est cela le jeu : se re-connaître. Tout est déjà arrivé mais rien n'est déterminé. Penses-tu qu'il faille sauver les enfants ? Et pourtant on les aide à grandir, à devenir le meilleur d'eux-même.

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Salut "verbe", j'ai du mal à interéagir sur ta réponse, peux tu développer ton idée ...
Nous sommes tous énergie divine.

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En réalité c'est toi qui choisis, tout simplement, ce que tu veux expérimenter.
blogmaster

tu vois aurélie, tu as déjà fait ton choix d'être, en quelque sorte. tu peux choisir un état d'être à n'importe quel instant de ta vie, tu le fais de toute façon. tu n'as pas d'autre choix à cet égard; tu peux choisir quel état d'être te convient mais il t'es impossible de ne pas être quelque chose... tu es un être humain.

Ce choix à propos de qui tu es est ce qui déterminera ton expérience de toi.

ta création via ton état d'être en réponse à ce monde est ce qui détermine ton expérience de ce monde.

ton choix est ta responsabilité. Tu es aussi partiellement responsable par ton choix de l'impact sur la conscience collective.

lorsque tu déclares "je veux sauver le monde", tu affirmes aussi que le monde ne l'est pas, actuellement, "sauvé"... et donc ce monde t'apparait sous les traits d'un monde qui a besoin d'être sauvé encore et encore...

Lorsque tu affirmes que le monde n'as pas besoin d'être sauvé parce qu'il l'est déjà, ça me semble
plus constructif, spirituellement parlant.

C'est à partir de cet état d'être ou l'on ressent profondément la réalité de ce monde déjà sauvé (et il l'est déjà, c'est une des possibilités infinies qui existe ici et maintenant), qu'on peut éventuellement avoir des actes et paroles adéquates et qui correspondent à cet état d'être choisis.

médites sur cette phrase-prière: Aujourd'hui je percevrai la paix qui existe partout sans me soucier des apparences extérieures.

Lis l'article " La paix dans le monde est possible." sur ce blog dans la catégorie "feuille de liaison", (si tu veux bien) ce sujet y est abordé en plus de détail.
blogmaster

j'aime bien cette image du cd-rom pour comparer...

toutes les possibilités existent sur le jeu du cd-rom, mais il y a une grandes variétés de combinaison et c'est le joueur qui choisit...

mais bon, cette métaphore est limitée, car la vie n'a aucune limite alors que le cd en a quand même une...

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(Histoire kabbaliste )
Imaginez que vous êtes un enfant, avec une bande de copains. Vous décidez de jouer à cache-cache.Vous fermez les yeux et vous mettez à compter jusqu'à 10,le temps que les autres se cachent. A 10, vous vous retournez, et là, tous vos copains sont devant vous, souriants: tu as gagné, nous voilà!
Seriez-vous contents d'avoir gagné? Vous êtes-vous amusés? Je ne crois pas, car le but du jeu, justement, ce qui en fait tout l'intérêt, c'est justement de chercher, même s'il y a du stress, et le plaisir, c'est de trouver! Tel est le jeu de Dieu. Qui joue à oublier qui Il est pour le plaisir de faire l'expérience intense et béatifique d'ÊTRE tout ce qu'il est possible d'être et ainsi de se recréer.

Un petit commentaire sur "Nous sommes tous des dieux". Cette affirmation me gêne toujours un peu, j'y vois comme une confusion dans la compréhension. (mais c'est sans doute moi qui l'interprète mal)
Pour moi, nous sommes tous DIEU. Une individuation de Dieu, une facette de Lui. Car dire que nous sommes tous des dieux peut être récupéré par l'ego qui se dit que chaque individu est un dieu, il y a toujours la pensée de séparation, et comme une "divinisation" de la personne.
N'oublions pas que ce que nous croyons être : cette personnalité, ce corps, ces pensées, ces émotions, ne sont que des apparences illusoires que nous ne sommes pas. Notre véritable nature, notre essence, est divine, est Dieu. L'apparence est le déguisement de Dieu qui Lui permet, dans l'illusion, dans le jeu, dans le rêve, de faire l'expérience de Lui-même sous des milliards d'aspects. Comme l'acteur qui joue un rôle pour "goûter" à un personnage, à une autre manière d'être.
Lénah
http://dieuautrement.wordpress.com/
Lénah

Je propose qqchose au sujet du faire. Il me semble que dans CwG quand il dit qu'il n'y a rien à faire c'est au niveau de l'intention qu'il parle. Je pense que c'est ni être spectateur ni être acteur, en fait c'est être sans intention derrière, en s'alignant totalement avec le présent ce qui va nous amener à agir sans agir... J'ai du mal à l'exprimer. C'est comme agir sans intervenir, ça vous dit qqchose? Ne pas penser à ce qu'on est en train de faire. Eckhart Tolle parle de ça aussi, ne pas se soucier, juste faire...

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Humm, oui ça me parle si je me concentre bcp, mais c'est vrai que c'est difficile de comprendre exactement l'idée qui est développer.
Mais à ce moment là si on applique ce que tu dis, on fait plus de projet dans la tête ... on cherche plus ce qui serait le mieux pour nous, vu que l'on fait juste ce qui est maintenant ... Moi qui réfléchis bcp c'est difficile d'appliquer cette façon de vivre, mais c'est interessant comme idée.

QUe signifie CwG ?

Merci encore à toi Fabien
Nous sommes tous énergie divine.

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Alors, CwG c'est pour Conversations With God, je pensais bien à CAD pourtant.
Sinon, être heureux ou être qui on est vraiment n'étant pas une question de faire mais un état d'être, je pense qu'on peut avoir des projets pour améliorer notre vie, mais sans y penser constamment, avoir ça dans un coin de la tête mais sinon vivre au présent nos ressentis. Ressentir la vie directement, sans le filtre des pensées justement, sinon si tu penses vraiment beaucoup, juste regarder ces pensées, les reconnaître pour ce qu'elles sont (des pensées), mais ne pas leur donner trop d'importance. Elles ne sont pas la réalité. Elles sont ont peu comme le doigt qui indique la lune. Je crois que je m'écarte du sujet lol. Je pense que je réagis au fait que tu dises que tu penses beaucoup, je suis pareil, même parfois je suis complètement submergé par mes pensées, et mes plus belles expériences dans mes relations ont toujours été quand j'étais sans pensées à propose d'elles, c'est pour ça je crois que je réagis. Et la plupart des "maîtres" ou guides que je lis disent la même chose, les pensées sont une barrière à la réalité et à la véritable beauté de vivre.

Cher Fabien,
Moi je te trouve très clair, au contraire, et je suis tout a fait d'accord avec toi. Sais-tu que tu reprends une formule du bouddhisme zen : le "Non-agir". Agir dans le Non-agir. Ca fait un peu kabbalistique, je le reconnais, mais ce qui aide à comprendre c'est que tout est une question d'identification. Lorsqu'on s'identifie à ce corps, à ces pensées,à ces émotions, on a vraiment le sentiment que c'est "nous" qui agissons. C'est la caractéristique de l'ego de tout s'approprier. Mon rhume, ma jambe, ma douleur, mes problèmes... La prochaine fois que vous mangez, posez-vous cette question : QUI mange? Le mental va répondre automatiquement : ben c'est moi? Où est-ce "moi"? A quoi ressemble-t-il? De quoi est-il fait? N'est-ce pas plutôt le corps qui est en train de manger? Les mandibules en train de mastiquer et les papilles de restituer toutes sortes de sensations? Et vous, vous êtes la Présence sans limites, sans forme, qui perçoit tout ça. Comme le dit CAD, Dieu est l'Observateur. C'est Dieu en nous, la Conscience infinie, illimitée en nous qui perçoit tout cela, qui fait l'expérience de cela.
Agir sans agir, c'est agir en restant identifié à Ce que nous sommes vraiment. Cela rend le mental paisible et donc clair comme du cristal, ce qui permet à Notre Nature Divine de briller à travers. Donc, Aurélie, si il y a un projet dans le mental, tout ce qui est nécessaire à la réalisation de ce projet va apparaître clairement, sans confusion, ce qui donnera un maximum d'énergie pour le réaliser. C'est alors que ce qui "est le mieux pour nous" se révèlera d'une manière évidente, sûre. Parce que c'est le mental, qui s'appuie sur du vieux, sur nos vieilles opinions, sur nos souvenirs poussiéreux, nos peurs enfantines, etc... qui met le bazar. Lorsqu'on est dans la conscience intense de l'instant, on agit avec la spontaneité et l'authenticité d'un enfant.C'est pourquoi le non-agir rend l'action encore plus "juste" appropriée et efficace. Demande à tous les grands sportifs, ou artiste,au moment de l'ultime effort, du geste parfait à faire, il ne réussisse que lorsque leur mental s'est tu, laissant alors la Perfection intérieure de leur véritable nature s'exprimer.

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C'est marrant pcq en vous lisant j'ai l'impression de relire stricto sensus le livre Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle . C'est rigolo.

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Cool Vincent plus besoin d'acheter le livre alors
Nous sommes tous énergie divine.

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Lénah ! :b2: j'adore ton message ... ça m'a inspiré, j'ai compris, en m'arrêtant sur chaque mot mais j'ai compris le concept.
Je vais quand même acheter le livre pour pouvoir relire tous ça et me rappeler sans cesse.

Effectivement, je m'aperçois que suis vraiment trop dans le mental car je veux que tous soit parfait, mais si je ne suis plus dans le mental mais dans la spontanéité, déjà : 1/je me prendrai moins la tête à réfléchir à comment bien faire les choses, puis : 2/ au final ce que je ferai sera parfait car la divinité aura agit purement.

Je vais essayer de cultiver ce principe pour ne plus me prendre la tête sur la vie

Je vous aime.
Nous sommes tous énergie divine.

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J'ai un truc à dire, je ne sais pas si c'est le sujet le plus adapté sur le forum pour en parler, mais j'ai feuilleté un livre sur la méditation et vite fait le pouvoir de l'instant présent.

Et il y est développé les idées de profiter de chaque instant présent comme une merveille, ne plus penser pour vivre véritablement. dans le livre de la méditation, il est donné l'exemple de faire la vaisselle en ayant pleinement conscience du bien être que l'on pouvait avoir de faire la vaisselle, et je pense en retour à quelque chose.

Par exemple j'ai mal à la dent, et là je n'ai pas vraiment envie de profiter du moment présent, bien au contraire, plutôt que de me focaliser sur ma douleur dentaire, j'aurai tendance à penser à autre chose pour ne plus avoir mal et pour ne pas amplifier ma douleur en étant trop présente avec elle.
Dans ce cas là, comment peut ton mettre en application ce concept d'être dans le présent ?

Merci encore.
Nous sommes tous énergie divine.

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Tu peux aussi essayer quand tu souffres d'appliquer l'attention au moment présent. En profiter pour prendre contact avec cette douleur, l'accueillir même si ce n'est pas le genre d'invité qu'on a plaisir à accueillir lol. Mais en fait je dis ça mais si vraiment tu l'accueille et est attentive à elle sans vouloir qu'elle s'en aille, il se pourrait bien que tu finisses même par l'aimer. En fait ça te permet de connaître la souffrance, qu'est-ce qui te fait souffrir? Est-ce que la peur de la souffrance n'accentue pas cette souffrance? et de quoi as-tu peur. qu'est-ce que te rappelle cette souffrance? Et si tu la vie sans penser à combien c'est douloureux? enfin si tu arrives à ne pas penser à "quand tu n'avais pas cette douleur" et "quand tu ne l'auras plus" ce qui vraiment accentue la douleur, et t'empêche de vraiment la vivre. Pourquoi esquives-tu la douleur? A mon avis tu te poses déjà ces questions, mais je te conseille d'approfondir. Sinon c'est toujours assez désagréable de souffrir et je crois que le clou de girofle est recommandé pour les maux de dents :). Ce que je te dis ce n'est pas pour que tu souffres plus mais on peut réellement "transcender" la douleur, mais on n'est pas la non plus pour se faire mal. En tout cas en allant au bout de ces questions, j'étais très sujet aux migraines et maux de tête, et en accueillant de plus en plus la douleur jusqu'à faire un avec elle. AH oui d'ailleurs c'est ça aussi: ne te sépare pas de ta douleur, essaye de ne pas créer de séparation entre toi et la souffrance, avec elle dans le rôle de l'ennemi et toi de l'assaillit. En fait c'est un moyen de méditer, c'est une proposition en tout cas, qui fait qu'aujourd'hui je dis pas que je suis toujours heureux quand j'ai mal, mais vraiment maintenant quand j'ai un mal de tête oui, je sais que c'est un moyen trouvé par le corps pour me recentrer et que je dois bien en avoir besoin. Bonne méditation :pap:

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Merci Fabien.
Nous sommes tous énergie divine.

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J'aurai une question, on a parlé du sujet de ne plus penser, mais que faites vous de la pensée créatrice ?
où se situe ce concept car quand on ne pense plus on ne crée plus avec sa pensée, disons on ne crée plus les opportunités de créer ce que l'on souhaite ...
Nous sommes tous énergie divine.

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Personnellement je n'ai pas encore intégré ce qu'est la pensée créatrice, et je trouve que c'est une bonne question.

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Hello tout le monde!
Merci à Aurélie, un aspect de Moi-même, de poser toutes ces questions interressantes, afin que nous, les autres aspects de Moi-même, puissent les utiliser comme une opportunité de puiser en Nous la réponse - qui est donc en toi aussi Aurélie. C'est un peu comme lorsque je me pose une question à moi-même et que j'y réponds! Je te fais cette petite intro un peu mystique pour que tu ne crois pas que c'est nous qui avons les réponses et pas toi...
Peut-être tous les concepts exprimés plus haut seraient plus clair pour toi si tu gardes toujours à l'esprit que nous vivons toujours sur DEUX NIVEAUX : le niveau de la réalité relative (l'illusion - lire ou relire Communion avec Dieu) et le niveau de la Réalité Absolue. La réalité relative, c'est le personnage imaginaire d'Aurélie, de Lénah, de Fabien, etc... qui ressent ceci, pense cela, veut sauver le monde, ou a besoin d'être sauvé. La Réalité Absolue c'est Ce et Qui nous sommes vraiment : Dieu, chacun d'entre nous est un petit "morceau" de Dieu, une individualisation de Dieu, comme les multiples vagues de l'océan, ou les cristaux de neige, tous différents, mais qui ne sont en fait que de l'eau glacée. Pour que Dieu puisse faire l'expérience de Lui-même, Lui qui est TOUT, il fallait que cette illusion soit créée, cette illusion de séparation, de différenciation.
Il ne pourrait pas y avoir de théâtre ou de cinéma si les acteurs n'endossaient pas un rôle qui n'est pas Qui ils sont vraiment. L'acteur qui joue un rôle se met consciemment dans la peau de quelqu'un d'autre, et ainsi, fait des expériences, parle, agit d'une manière différente, qu'il n'aurait pas fait autrement.
Dans la réalité relative, c'est une bonne chose qu'Aurélie veuille sauver le monde, car c'est parce qu'elle a un coeur compatissant qui est touché par la souffrance qu'elle constate. Mais cela, c'est lorsqu'on est dans l'oubli que c'est une illusion, un film, un jeu, un scénario, etc... qui se déroule pour nous donner l'opportunité de ré-activer nos qualités, nos caractéristiques Divines qui sont pour la plupart, à l'état de potentiel au plus profond de nous, là où réside notre Véritable Nature, notre Soi Divin. Comme dans l'histoire de la petite âme, certains d'entre nous jouent (inconsciemmen) le rôle de "perdus", pour que d'autres puis jouer le rôle de "sauveurs". Mais en vrai, nous sommes tous un, il n'y pas d'autres. Mais cette apparente différenciation, séparation est indispendable pour qu'il puisse y avoir ce "jeu". Personne ne peut jouer tout seul à la Belote...
C'est pourquoi, comme l'a dit l'un d'entre vous, la meilleure façon de "sauver" les autres, c'est de se "sauver" soi-même, je veux dire ré-activer notre Divinité intérieure oubliée et endormie, car comme nous sommes Un, inter-reliés, cela rejaillit sur les "autres". Plus nous réveillerons notre Lumière, plus nous aiderons les autres à réveiller la leur -qui est la même, tu comprends? Ce que nous sommes vraiment dans la réalité absolue n'a pas besoin d'être sauvé, car n'a jamais été perdu ni quoique ce soit d'autre.
Le fait de le savoir, d'en être conscient, et d'arriver à s'en souvenir, à s'en imprégner, à le rendre vivant, réel, réalisé en nous, change toute notre vision du monde. On va compatir à la souffrance qu'on voit, mais ne s'y ajoutera pas de la tristesse, des sentiments d'injustice, de malchance, de la peur, de la colère, de la souffrance, etc...parce qu'on COMPREND ce qui est en train de se passer là. C'est comme une maman qui voit son tout-petit desespéré parcequ'il a perdu son doudou. Elle comprend sa vision à lui, mais elle sait aussi que le doudou n'est qu'un bout de tissu.
Notre travail, c'est d'arriver -par l'auto-observation AIMANTE de nous même à VOIR à quel moment on s'identifie à la fausse personnalité du monde relatif et à quel moment on ressent Notre Véritable Nature, ce que nous sommes au-delà des pensées, corps, émotions.
C'est normal, Vincent, que ce qui est dit là te fais penser à Tolle. Si tu lisais les enseignements spirituels au niveau mystique de toutes les autres religions, tu dirais la même chose. Car la Vérité est Une, mais elle vient sous des millions de formes et de diverses sources. Au niveau de la religion, les différences semblent souvent s'opposer violemment, mais au niveau de la spiritualité, du Soi, c'est la même chose, c'est normal. C'est justement un signe que le message est authentique.
J'espère que tu as pu te faire soigner ta dent, Aurélie, les douleurs dentaires arrivent en numéro deux sur l'échelle des douleurs, après les brûlures. D'abord, rappelles-toi que c'est toi (ton âme, réalité absolue) qui l'a créée, pour faire l'expérience de mieux te connaître face à la douleur, et savourer encore plus le bien-être - quand ta dent sera guérie... - Ensuite, rappelles-toi que ce n'est pas TOI qui a mal, c'est ta dent; c'est ton corps. C'est plus difficile, pour commencer, à faire avec une douleur forte, mais c'est une occasion de méditer sur la douleur, d'arriver à ressentir que c'est ton corps qui souffre, pas toi. Cherche en toi Qui tu es et constate que Tu n'es pas touchée par cette douleur. Tu en es le Témoin. Plus tu pourras te distancer, de différencier, te désidentifier du corps qui a mal, moins tu te sentiras concernée et la douleur ne te gêneras plus. Elle n'aura pas disparu, mais elle sera une perception comme un autre. (Cependant, cette compréhension, cette expérience ne s'acquiert pas du jour au lendemain, c'est un long et patient travail d'auto-observation, de méditationn) Pour le moment, comme te l'as bien dit Fabien, déjà, si tu arrives à la regarder en face, à l'accueillir en sachant que c'est Toi (absolu) qui l'a créée, d'observer comment ton mental réagis (refus, colère, peur, etc...) ça t'apprendras beaucoup de choses sur toi-même (relatif) et ça peut même t'aider à guérir plus vite, car l'expérience de la douleur vient pour nous permettre d'accéder - par contraste- à la béatitude, une fois la souffrance passée, si cela nous rend plus reconnaissant du simple fait, par exemple, de se sentir bien.
Lénah

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Concernant la pensée créatrice, d'abord un chose : c'est simple : TOUTES les pensées sont créatrices. De la plus riquiqui, à la plus profondes. Seulement, la plupart du temps, on subit cette création, car on n'en est pas conscient, donc nos créations sont la plupart du temps inconscientes.
Ensuite, soyons clair sur ce qu'est le mental : le mental est la capacité de mettre en MOTS ou en IMAGES intérieures, qu'on appelle "pensées" ce qu'on a compris. La compréhension est possible grâce à l'intellect. Les pensées sont possibles grâce au mental. La compréhension a toujours lieu AVANT la pensée. ça nous est sans doute tous arrivé de faire du bricolage, d'essayer de mettre une pièce dans une autre et de ne pas comprendre comment faire, et tout a coup, flash! on comprend, on voit, c'est instantanné, ya pas de pensées. Ca, c'est l'intellect. Ensuite, 1/4 de secondes après, on met des mots sur cette compréhension, le mental entre en action. Et souvent, c'est si rapide, si rapproché, qu'on croit que c'est une seule et même chose. Mais observez vous bien, et vous verrez.
Le rapport avec la pensée créatrice, c'est que pour crééer consciemment, il est indispensable que nous nous connaissions nous-même, que nous voyons, observons comment on fonctionne, comment fonctionne notre mental, nos pensées, etc.. C'est ainsi qu'on peut prendre du recul et démasquer toutes les pensées négatives, erronnées, inutiles, etc... et choisir autre chose, choisir ce que l'on veut VRAIMENT. C'est ainsi qu'on se recrée. Car la plupart du temps, ce sont nos pensées qui nous mènent par le bout du nez.
L'absence de pensée est possible, mais il faut déjà avoir atteint un état de paix intérieure, de maîtrise, de connaissance de soi qui n'est pas courant. Souvent, seul les Grands Maîtres ont atteint ce stade. Un des buts de la méditation est d'arriver à déjà ralentir les pensées, et s'en détacher, ce qui amène les pensées à se raréfier, et parfois à s'arrêter. Mais n'oubliez pas que "ce à quoi vous résistez persiste et ce que vous regardez s'évanouit". Rien de tel pour augmenter ses pensées que d'essayer de ne pas penser! Les pensées ne sont que des phénomènes que nous percevons. Elles nous dérangent tant qu'on s'identifie à elles, tant qu'on se laisse embarquer par elles.
L'extraordinaire intelligence de la pédagogie de CAD, c'est de nous emener sur cette voie de conscience, de détachement de nos pensées, de maîtrise de nos pensées, par une voie merveilleusement encourageante et positive qui nous dit : nos pensées ne sont pas nos ennemies. Nous pouvons les utiliser pour créer ce qui nous rend le plus heureux, ce qui reflète Qui nous sommes vraiment. Du coup, quand on a réalisé que oui, toutes les pensées sont créatives, quand on a compris tout ce que ça implique - en mal comme en bien, et surtout en bien, naturellement, spontannément, on va de plus en plus veiller sur nos pensées, les prendre en main, les remodeler, faire du nettoyage, virer toutes les idées préconçues qui nous ont entraînés dans l'agadoue où nous sommes à présent, et les remplacer par d'autres plus appropriées pour nous.
Ca, c'est le premier pas indispensable. La seule manière de se débarrasser d'une pensée négative, c'est de la regarder en face, de voir qu'elle est fausse, qu'elle nous fait du tort, et de réaliser la pensée juste et vraie qui doit la remplacer. Ce travail, exigeant, patient, persévérant au début, va petit à petit changer notre VISION du momde, jusqu'à ce qu'on arrive à l'EVIDENCE : intellect sans pensée.
J'ai une petite histoire pour illustrer qui j'espère t'aidera à comprendre.
Je suis bibliothécaire, et un jour, pour les besoins d'une animation sur le roman policier, on a installé, debout dans un coin de la bibliothèque,un mannequin habillé comme un malfrat : chapeau, lunettes noires, gabardine avec le col relevé, etc... Les premiers jours, chaque fois que j'entrais dans la bibliothèque et que je le voyais là, je le prenais pour un vrai et mon coeur faisait un bond! Chaque matin, j'OUBLIAIS que le bonhomme était là, et qu'il était faux, et chaque matin, je me payais une sueur froide et je devais mentalement me RAPPELER que ce n'était qu'un mannequin, qu'il ne pouvait me faire aucun mal. Ca, c'est le travail du mental. De la pensée créative : on rétablit la vérité, puis on choisi la pensée qui nous fait du bien, qui nous met le coeur en joie. ("CHoisissez toujours la pensée la plus élevée, celle qui fait naître de la Joie") Au bout d'une semaine, enfin, à mon arrivée, je savais que "Raoul" était là, et que c'était un faux. Je n'avais plus besoin de PENSER à ça. C'était une évidence. Je restais paisible en face de lui, j'avais vraiment REALISE.(état sans pensée)
Pour conclure et répondre à Fabien, regarde tout autour de toi et dis-moi ce que tu vois qui n'a pas D'ABORD été une pensée. Même toi tu as d'abord été une pensée. Celle de ton père et de ta mère qui ont voulu sortir ensemble... Même l'arbre au coin de la rue a été la pensée d'un urbaniste qui a décidé de le planter là. Tout ce qui existe a d'abord été une pensée. On peut le prouver facilement pour le monde physique, pour le monde psychique aussi, alors pourquoi cela ne serait-il pas vrai pour le monde spirituel? C'est la pensée qui créé. Mais si on ne pense plus, alors on ne créé plus? C'est un peu ta question, Aurélie? Je crois que à ce moment là, on EST, tout simplement, on est retourné à la source de toute pensée, et ce lieu est BEATITUDE extrême, alors pourquoi créer?
Les pensées n'ont rien de "mal" en soi. Quand on a envie de faire l'expérience de créer, on les utilise Quand on a envie de faire l'expérience du Pur Etat d'ETRE, on cesse. C'est tout. En toute LIBERTE.
Pour conclure, je suis très loin d'en être à ce point. C'est le tout premier pas de bien comprendre les concepts. Ensuite, c'est d'en faire l'expérience. j'essaye au moins 1 fois par jour, sur les milliards de pensées de la journée...
Le plus dur des combats, c'est celui contre l'OUBLI. L'autre jour, j'ai lu quelque part un enseignement très juste : la CONNAISSANCE de la vérité, c'est un concept juste qui voisine avec des concepts faux. On peut avoir compris quelque chose de juste, mais toujours accepter des concepts faux qui sont en contradiction avec cette vérité. C'est la cohabitation...
La REALISATION, c'est quand on n'accepte plus aucun des concepts faux par rapport à la vérité qu'on connait. Et CA, c'est le but de tout travail spirituel. Ya du boulot! Mille fois par jour, je me surprend à valider de vieux concepts erronés...
Alors merci à vous tous, de m'aider à réaffirmer ce que je crois vrai, à me rappeler ce qui fonctionne...
Bisous à tous
Lénah

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Super, merci Lénah pour ce rappel :), notamment sur ce qu'est la réalisation, ça vient de me rappeler qu'en effet j'ai déjà eu de courts instants où "je" n'accepte plus aucun concept faux dans le sens où ma vision est tellement claire qu'il n'est même pas possible à un concept faux d'avoir une réalité, même s'il se présente il n'y a aucun effort à faire, il est éjecté automatiquement. Et puis (il faut dire que les concepts faux sont persévérants), d'un coup y'en a un qui prend place quand même, on se dit que c'est rien, qu'on peut bien lui accorder une petite place après tout lol, et puis c'est le début de la fin comme on dit. Enfin il n'y a rien d'autre à faire que de voir bien clair, même de voir clair qu'on ne voit pas clair, c'est voir clair! Merci Lénah, à +

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Merci Fabien pour ces paroles justes, de nous rappeler que dans l'Eveil - notre état naturel - il n'y a rien à faire. Rien ne résiste à la lumière de la conscience, de la lucidité.
J'adore ta maxime qui m'a bien fait rire : voir (Dieu en nous) qu'on (ego, mental)ne voit pas clair, c'est voir clair!
Pour "atteindre" la Vérité, il n'y a RIEN a faire, juste à enlever. Se débarrasser des fausses pensées et croyances profondément enracinées, qui ne nous autorisent pas à croire qui on EST vraiment.
Le bonheur, la paix, la joie que nous recherchons tous n'est que dans le regard que nous posons sur le monde, la vision, la compréhension que nous avons de lui.
Tout l'enseignement de CAD vise à nous aider à nettoyer, expurger, renouveler ce regard.
Jésus a dit : connaît la Vérité, et la Vérité te libèrera. BISOUS à tous
Lénah

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