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Bonjour à tous,
Voici quelques années, après le décès de mon père avec qui je m'entendais bien, ma mère m'a mise à la porte du foyer familial suite à beaucoup de mal-entendus.
Étant la quatrième sur cinq, la plus franche et la plus ouverte, j'étais la centrale téléphonique entre mes frère et s?urs et ma mère. Cela donnait: "dis, tu ne veux pas dire à maman que les comptes sont mal gérés; dis, tu ne veux pas dire à maman que cette année c'est moi qui vais en vacances sur le terrain; dis, tu ne veux pas dire à maman qu'on en a marre..." C'est elle qui en a eu marre et m'a flanquée à la porte!
Comble de l'ironie, les frère et s?urs que j'avais aidés dans leur divorce et multiples problèmes m'ont larguée, reniée comme ma mère, un pour tous, tous pour les sous!
Exemples de la fratrie, ma s?ur ainée m'a trompée avec mon ex-mari ou l'inverse; ma petite s?ur, que j'ai tant aimée et aidée a oublié de me rembourser des sommes prêtées...
Je ne vois plus mes neveux et nièces!
Aujourd'hui, je me retrouve seule et indépendante mais j'ai du mal à pardonner.
Je peux ou pourrais pardonner ma mère, et encore, qui a été mariée à un homme qu'elle ne connaissait que peu, style mariage 1800, mais je ne comprends pas mes frère et s?urs. Pourquoi m'ont ils reniée?
Pourquoi et comment leurs pardonnerais-je? Pour avoir la paix de l'esprit et de l'âme!
Aidez moi, je voudrais être en paix mais c'est difficile de pardonner quand on n'a rien à se reprocher sauf d'être bête et naïve en voulant contenter les siens, faire plaisir aux siens qui profitent de votre bêtise et de votre naïveté pour se mettre à l'abri derrière la maman qui a tout pouvoir!
Aidez moi à pardonner, je me sentirai tellement bien!
Merci, merci a tous!
Dieu est en vous, dans les arbres, en moi, alors soyez Amour!!
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Bonsoir Mémécath,
le seul conseil qui me viendrait immédiatement à l'esprit est : "sois heureuse!".
Et si les rancoeurs te pourrissent la vie, lâche-les, et le pardon viendra tout seul...
car c'est TOI qui es fâchée. Ne le sois plus et ta vie va s'alléger.
Je sais, c'est facile à dire, mais c'est un exercice de tous les instants. (que j'ai moi-même qqfois du mal à mettre en pratique continuellement !).
J'espère que d'autres auront des mots plus efficaces, et je vais penser à ton message.
Peut-être que je trouverai d'autres angles pour te répondre.
Unitudement.
Arnauld.
Arnauld
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Comment pardonner...
Mon conseil serait de te dire que la vie est un grand livre et que pour avancer il faut tourner les pages, chager de chapitre...
La rancoeur te ronge toi et pas les autres.. C'est à toi que tu fais du mal... à personne d'autre...
pardonne leur... Ils sont de ton sang et tu les aimes... et garde ta franchise et ta gentillesse...
Vois ce que tu est aujourd'hui, et je sais que tu est fière de ce que tu est... et que tu ne changerais pour rien au monde, je l'ais lu.. tu est celle que tu es parce que tu as vécu ce que tu as vécu.. sans ça, sans toutes ces expériences tu ne saurais peut-être pas tout ça..
Alors remercie plutôt l'univers de t'avoir apporté toutes ces expérience qui t'on élevées là où tu es aujourd'hui... elles sont ta force... et non ta faiblesse...
Ais confiance en la vie... et saches qu'un jour tout s'arrangera comme tu le souhaite.
On ne reviens jamais sur le passé, mais on construit l'avenir et l'instant présent est un cadeau..
n'oublies pas que "tu es la bonté, la miséricorde, la compassion et la compréhension. Tu es la paix, la joie et la lumière. Tu es le pardon et la patience, la force et le courage, celui qui aide en cas de besoin, celui qui réconforte en cas de chagrin, celui qui guérit en cas de blessure, celui qui enseigne en période de confusion. tu es la sagesse la plus profonde et la vérité la plus élevée ; la plus grande paix, et le plus grand amour.
Tu es celà. Et à certains moment de ta vie tu t'es connu en tant que tel.
Choisis, à présent, de toujours te connaitre en tant que tel."
(CAD fin chap 3)
:am:
Le voyage est ton père, quand tu te seras trouvé,
tu rentreras, et la terre sera ta mère. [ dicton du peuple zanskar ]
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J'ai hésité à te donner une réponse, Mémécath. Tant il est vrai que ce que je vais te dire est un enseignement que je suis en train de me rappeler et d'appliquer. Mais après tout, ne sommes nous pas des maîtres les uns pour les autres, nous nous rappelons les une les autres qui nous sommes vraiment...
J'ai parfois des retours de rancoeur vis à vis de ma famille, à qui je me dis que je pardonne et avec qui les contacts sont assez bons (en ce qui me concerne moi, mais entre mes frères et soeurs et ma mère... c'est conflictuel pour le moment), mais parfois dans mes moments de solitudes, certaines colères remontent...
Ce qui m'aide personnellement, c'est de ne pas résister à ces émotions, d'écouter ce qu'elles ont à me dire; quelle est l'idée fausse que j'entretient au fond de moi et qui met en mouvement cette énergie émotionnelle; mais aussi de ne pas m'identifier à celles-ci... le passage de cad recopié par Maria est vraiment bien à propos. Il est préférable d'aller directement vers qui tu es. Il est préférable de se mettre en contact avec son âme, avec ce sentiment intérieur que tout est déjà pardonné; je visualise parfois ma vie touchant sa fin et j'imagine l'au-delà où toutes les personnes que j'ai connues m'acceuillent à bras ouvert et le coeur rempli de gratitude pour tout ce qui a été vécu.
Il est inutile de chercher comment pardonner, laisse plutôt cette entité en toi, ton moi supérieur, s'en occuper. Comme dit arnauld, lâche-les.
Tu n'as pas été bête et naïve. Cette culpabilité est ce qui t'empêche de pardonner ou de laisser ce pardon en toi s'exprimer. Car il est bien là, au fond de toi, à la source de ce que tu es vraiment. Mais ce voile de la culpabilité le camoufle et l'étouffe. Peut-être même que cette culpabilité te pousse à projeter cette rancune envers toi-même (ou du moins cette déception ou cette auto-disqualification) sur les autres; Paul Ferrini expose très bien ce mécanisme de la culpabilité dans "l'amour sans conditions".
Donc, saches que ce pardon est là en toi. Ce pardon envers toi-même et envers les autres. Va vers l'intérieur et ne t'enferme pas dans les attentes extérieures, c'est à dire que ta famille se comporte de telle ou telle façon et te pardonne.
Je sais pas si tout ça peut t'aider à pardonner, mais moi en tout cas, j'arrive à le ressentir très souvent; même si c'est un travail à refaire encore et encore... au moins ça me permet d'avoir une écoute vis à vis des autres situations conflictuelles de ma famille, sans parti pris; ça me permet d'être celui qui a pardonné dans mes relations et contacts avec eux.
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Bonjour Mémécath,
Tu as raison de vouloir pardonner, c'est le plus beau geste qui soit. Il ouvre la porte du coeur et donc de l'amour.
Hubert, nous a parlé ici de l'ho-oponopono. Je met un lien mais il en existe d'autre :
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/98/88/38/Ho-oponopono.pdf
Cela nous montre que non seulement le pardon nous guérit mais guérit les autres aussi.
J'ai fait longtemps cet exercice intuitivement sans en avoir entendu parlé et sans avoir imaginé l'effet extraordinaire que cela avait sur l'autre également.
Laisse-toi guider par ton intuition, elle t'a donné la première impulsion qui est cet appel de ton âme et le reste suivra....
Avec toute mon affection
Entre dans le monde il t'appartient
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Chère Mémécath,
Merci à vous tous pour vos réponses pleine de Lumière, qui me touchent aussi car moi aussi, comme la plupart d'entre nous, j'ai goûté à l'amertume du non-pardon.
L'appel touchant de ton coeur de vouloir pardonner, d'être libre de la rancoeur et de l'amerturme est déjà un début de guérison en soi. Car cela signifie que tu as pris conscience des effets nocifs, pour toi-même, du non-pardon. C'est déjà un très bon début.
Au niveau le plus élevé, tu n'as pas besoin de pardonner, car toutes ces personnes ne sont qu'un autre aspect de toi-même, des "âmes amicales" qui ont agi ainsi pour te donner l'opportunité de faire l'expérience de Toi-Même en tant que Pardon. (Je t'encourage vivement à lire... ou relire l'histoire de la petite âme, sur ce blog)Dans le rêve que Dieu a créé pour Se connaître Lui-même, tout est parfait, et donc il n'y a ni bourreaux, ni victimes.
Au niveau de ton âme, c'est vrai que c'est dur à accepter, parfois, mais n'oublie pas que c'est toi qui a créé cette situation.C'est ton âme qui a créé cette situation pour t'offrir l'opportunité de faire l'expérience libératrice du pardon.
Au niveau humain, c'est toi qui l'a créé en partie aussi d'ailleurs. Dans son merveilleux petit livre "Recreating yourself", pas encore traduit pour le moment, Neale nous propose l'exercice suivant : prendre une feuille de papier, considerer une situation qui nous fait souffrir dans notre vie, et écrire comment nous l'avons créée. Si on n'arrive pas à se sentir responsable de la situation, Neale nous dit de faire comme si on le savait... C'est efficace si l'on est totalement honnête avec soi-même. ca va pas plaire à l'ego... mais tant mieux!
Je l'ai fais moi-même pour un problème de couple et je peux te dire que sous ma plume, j'ai vu comment j'avais pris part à mon problème et comment j'avais ma part de responsabilité!
Le but n'est pas de se culpabiliser, bien sûr, mais lorsqu'on comprend les pensées et les comportements qui nous ont mené dans la mouize, on peut les changer, là, maintenant, tout de suite!
Au niveau personnel, le premier pardon à faire et envers toi-même. Car lorsque des personnes "nous font" souffrir, une part de nous-même s'en veut de s'être laissé souffrir. CAD nous dit : "les plus grandes deceptions sont des sentiments que nous avons choisi". Nous avons accepté d'être la victime des autres, et quelque chose en nous s'en veut pour cela.
Regarde comme tu t'es jugée durement en te traitant de bête et naïve, alors qu'il est flagrant que tu as simplement voulu donner de l'amour et être aimée.
Si tu parviens à te pardonner, à observer et comprendre toutes les sources, pensées, comportements responsables de cette souffrance avec amour et compassion, tendresse et compréhension, tu auras fait plus de la moitié du chemin, je dirais!
Comme l'amour, le pardon est un choix. si on attend de se sentir mieux, ou que les autres soient plus gentils pour leur pardonner, ce ne sera pas du vrai pardon, dans le sens libérateur.
On choisi de pardonner parce que la rancoeur et l'amertume sont comme une poubelle puante dans notre chambe. Elles nous empoisonnent l'existence.
CAD dit que l'être le plus aimant est celui qui pense d'abord à Soi. Tu es digne de bonheur, de paix, de liberté, alors sors ta poubelle!
j'ai observé aussi que ce que je reprochais aux autres, ou les attentes que j'avais envers eux, attention, reconnaissance, honnêteté, respect, etc... était ce que je n'osais pas, ou ne m'autorisais pas à me donner à moi-même.
si tu souffres du déni de tes frères et soeurs, pose-toi la question de savoir si toi, par exemple, tu ne te renies pas toi-même. Si quelque part, tu ne t'autorises pas à être Qui Tu es, à écouter tes besoins, tes désirs, à suivre ton ressenti. Tu vois ce que je veux dire?
Ashtar dit que les problèmes ou souffrances de notre vie sont comme des matérialisations externes de nos aveuglements intérieurs, qui se manifestent justement pour nous aider à en prendre conscience.
Pour renchérir avec ce qu'a dit Arnauld, quand je suis allée à Cabourg l'année dernière pour voir Neale, à un moment donné, le dernier jour, une femme lui a demandé conseil pour un problème qui ressemblait fort au tien. Neale l'a regardée tranquillement et il lui a dit : la solution de votre problème tient en deux mots : STOP IT (un en français : arrête!) c'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à faire mais ça vaut vraiment le coup. Finalement, moi qui ai eu beaucoup d'amertume et de rancoeur dans ma vie (pour des raisons tout à fait "justifiées" comme toi et la plupart d'entre nous) finalement, au bout du compte, je ressens de la reconnaissance pour tout ce qui s'est passé, pour ce que les personnes ont fait, parce que cela m'a permis de faire l'expérience concrète, vécue, d'une partie de la Vérité éternelle. De vivre la béatitude de donner de l'amour sans conditions.
C'est ce que je te souhaite de tout coeur et je sais que tu vas y arriver, car ce que Tu Es vraiment, c'est le Pardon absolu.
Bisous,
Lénah
Lénah
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J'ai lu l'histoire d'un Mr qui, en régression a découvert des images de lui bébé, abandonné. 1er choc: celle qu'il prenait pour sa maman l'avait adopté. Vertige de réaliser le comment d'un tas de situations de son enfance.
Puis, régressant encore, il se vit un prêtre qui condamna à mort une femme qui ouvrit au peuple ses greniers privés. Son Soi choisit de faire l'expérience de récolter ce qu'il avait alors semé, en naissant de cette femme dans cette vie-ci.
En fait de pardon -en lisant les consolations offertes sur cette page, j'ai bien peur qu'elles soient, pour une grande part, d'ordre émotif/égotique, il faut, tu dois; alors que l'Amour est un SENTIMENT; non, même pas: c'est encore plus élevé, c'est un état d'ÊTRE- ne s'agirait-il pas plutôt de BÉNIR?
PERSONNE N'APPARTIENT à PERSONNE. Larguons la dictature de la monogamie!
Les choses ARRIVENT comme il pleut ou il neige. Prends de l'altitude. Vois toi comme dans une pièce de théâtre. Le Cid et Hamlet vont se taper la cloche sitôt le rideau tombé: c'était juste une farce! 'txoxn mari' et 'xtxax s?ur' sont toi-même qui t'es fait un beau cadeau.
Je viens de recevoir ce courriel: cet homme s'est GAI RIT de son cancer 'incurable' en 3 semaines.
Ça, c'est du RAPPEL de SOI, chapeau!
Madame, Monsieur, Chers amis,
Je suis à la veille de prendre l?avion depuis Montréal pour m?en venir en Europe, afin d?animer ma tournée de conférences et de séminaires.
Je vous le rappelle, ça se passera du 18 mars au 1er avril. En tout cas, je l?espère.
Je n?irai pas par quatre chemins. J?ai reçu la confirmation officielle que toutes mes conférences présentant mon film « Seul contre tous » consacré au docteur Hamer allaient être interdites par les maires des villes dans lesquelles elles étaient programmées. Je ne m?étendrai pas en commentaires inutilement sarcastiques à propos de cette décision émanant du cabinet du Premier Ministre Français, François Fillon. Vous trouverez, pour ceux que ça intéressent, la reproduction des textes qui seront probablement signés dans les prochains jours par les maires de Marseille (19/03), de Béziers (20/03), de Nantes (24/03), de Rennes (25/03), de Rouvres-les-Bois (27/03) et de Chazay d?Azergues (01/04).
Mon propos sera d?un tout autre ordre. Il sera très personnel, mais je crois qu?il est temps de lever le voile sur une partie de ma vie que vous ne connaissez pas. Et de vous faire part de ma démarche intérieure, face à ces futures interdictions.
Le 2 mai 1997 (jour de mes 36 ans), j?ai subi un interrogatoire de sept heures non stop, de la part de deux agents spéciaux belges, concernant mes activités professionnelles.
J?ai découvert brutalement, ce jour-là, à travers les dossiers qu?ils me présentaient, à travers les informations qu?ils me révélaient, que cela faisait trois ans que j?étais sur écoute téléphonique, que des faux clients avaient infiltré mes conférences et mes séminaires, que les numéros de plaques des voitures de mes participants étaient relevés, que tous mes faits et gestes étaient surveillés, notés, consignés dans un dossier. Et le jour de mon anniversaire (date à laquelle on est toujours plus vulnérable émotionnellement, et ils le savent), j?ai subi un interrogatoire qui me rappelait les heures les plus sombres de la Gestapo, sous le régime d?Hitler.
Quatre jours plus tôt, mon nom avait été publié parmi d?autres dans les journaux belges, car je faisais partie de la liste des 187 sectes répertoriées par la commission parlementaire belge sur les phénomènes sectaires.
Ce fut un choc énorme pour moi, de découvrir à quel point on avait épié mes moindres comportements pour pouvoir me faire taire, pour me discréditer, en cherchant à m?accuser de fraude fiscale et de manipulation mentale. De cette visite, il n?est rien ressorti en termes de poursuite ou de condamnation, car depuis toujours, je déclare absolument tout ce que je gagne. Je sais trop bien qu?on ne peut s?attaquer au pouvoir en place sans être irréprochable au niveau de la loi. Je n?ai jamais reçu une seule plainte d?aucun de mes clients, sur les 3.100 jours de séminaire que j?ai animés et sur les 1.200 conférences que j?ai proposées. Au contraire, j?ai reçu, tout au long de mon parcours, des centaines de lettres de témoignages et de remerciements venant de toute la francophonie.
Mais cet interrogatoire m?avait mis par terre, en état de choc. Un choc brutal, d?une intensité dramatique, qui m?avait pris à contre-pied et que j?ai vécu dans l?isolement complet ! Ça vous rappelle quelque chose, peut-être ?
Et c?est là qu?un cancer s?est installé dans mon cervelet. Cancer inopérable, comme vous vous en doutez, et dont l?issue fatale est quasi certaine à 100 %. Je me souviens avoir vécu les deux premiers mois comme un zombie, dans un stress énorme, dégoûté de tout et profondément écoeuré. Je n?avais envie que d?une chose : disparaître de cette planète, ou alors, changer d?identité et m?enfuir définitivement à l?autre bout du monde, et me faire oublier.
Jusqu?à ce que les forces de vie ressurgissent en moi. Et que je me souvienne de cette loi spirituelle qu?on appelle la loi d?attraction.
Je me suis dit : « si j?ai été capable d?attirer à moi ces accusations de secte (alors qu?objectivement, j?en suis l?opposé), c?est parce qu?il y a quelque chose de sectaire en moi que je n?ai pas vu et pas conscientisé. » Le psychanalyste Carl Gustav Jung disait d?ailleurs, à ce propos : « Tout ce que nous n?aurons pas ramené à la conscience se manifestera à nous comme le destin ou la fatalité. »
Je me suis aussi souvenu d?une phrase de l?Ancien Testament, tirée du Livre des Prophètes, où Dieu disait : « Je ne permettrai jamais qu?il vous soit envoyé une épreuve qui soit au-delà de vos forces, une épreuve que vous ne puissiez endurer. »
Je savais que si cette épreuve m?était offerte par les circonstances de la Vie, c?est parce que j?avais les ressources en moi pour la traverser et en sortir grandi (ce qui ne voulait pas dire en sortir vivant ? on peut sortir grandi d?une épreuve, malgré l?issue fatale de celle-ci).
J?ai donc décidé de plonger en moi et d?aller dénicher la moindre parcelle de sectarisme dans le moindre de mes comportements.
Et j?en ai trouvé. Oh, bien sûr, personne ne m?aurait condamné pour cela. Mais dans ma façon intolérante et intégriste de traiter les médecins, dans ma façon de toujours vouloir avoir raison sur tout, dans ma volonté de convaincre à tout prix mes amis et mon entourage, pour leur bien, il y avait des côtés très obscurs en moi. Et je comprenais alors pourquoi j?étais poursuivi et accusé d?être une secte à moi tout seul (ce qui était assez ridicule, mais très significatif sur le plan symbolique).
Quand j?ai identifié ces aspects sectaires cachés en moi, j?ai choisi de plonger dedans. Comme le disent les alchimistes, plonger dans son propre fumier, plonger dans ses ombres, plonger dans ses enfers intérieurs, pour les reconnaître, pour les accepter et surtout, pour les aimer, comme des éléments faisant partie de moi-même. Autrement dit, réaliser en moi l?alchimie intérieure.
Trois semaines plus tard, ma coiffeuse découvrait une boule apparue à la base de mon crâne, un sarcome nécrosé et inoffensif sorti de ma tête, témoin du cancer que je venais de guérir. Douze ans plus tard, je suis toujours vivant et je n?ai jamais connu aucune complication d?ordre physiologique.
Ainsi, je vérifiais dans ma chair ce que j?avais lu dans les ouvrages du docteur Hamer : le cancer n?était pas une prolifération anarchique et incontrôlable des cellules, mais c?était un processus déclenché et contrôlé par le cerveau dans un but biologique bien précis. Ce qui m?avait rassuré dans l?étude des travaux de Hamer, c?était de lire que ce processus était non seulement contrôlé, mais réversible. Et je l?avais vécu, sans peur et sans crainte.
C?est là aussi que j?ai pris conscience que la connaissance seule des travaux de Hamer ne m?aurait pas permis de me guérir. Heureusement que j?avais, depuis des années, une hygiène de vie relativement correcte au niveau de ma vie intérieure, psychologique et émotionnelle. Car ce n?est pas quand on est frappé par la maladie qu?on commence à apprendre les rudiments du lâcher-prise ou de la transmutation alchimique. C?est souvent, malheureusement, trop tard.
C?est à cette époque que j?ai décidé de faire connaître et de faire reconnaître les travaux du docteur Hamer, qu?il appelait à l?époque La Médecine Nouvelle. J?ai publié en 2000 Le langage de la guérison et en 2004 : Prenez soin de vous, n?attendez pas que les autres le fassent ! C?est à partir de 2001 que j?ai donné de plus en plus de conférences sur la Médecine Nouvelle de Hamer et c?est à cette époque que j?avais décidé de réaliser un film sur Hamer, pour le faire connaître au grand public, mais aussi aux médecins à qui on ne donne pas cette information.
Malgré les menaces et les intimidations, j?ai poursuivi mon objectif de faire connaître et de faire reconnaître les travaux de Hamer.
Ça m?a valu de devoir patienter trois ans pour obtenir mon visa d?immigrant pour le Canada, pays que j?avais choisi pour me former à la production de documentaires. J?ai fait l?objet d?une enquête très approfondie de la part des services secrets canadiens. Enquête dont la conclusion fut de me blanchir des accusations qui étaient portées contre moi par les états belge et français.
Hamer, quant à lui, ne m?a jamais reconnu ni remercié.
Pourtant, j?ai poursuivi mon travail, tel un chevalier qui aurait juré allégeance à celui qui lui avait sauvé la vie.
Aujourd?hui, cette interdiction qui m?est imposée par l?État Français, d?aucuns pourraient la considérer comme une dangereuse dérive vers une dictature totalitaire. Objectivement, c?est une atteinte évidente à la liberté d?expression et à la liberté de réunion.
MAIS AU-DELÀ DES APPARENCES, CETTE INTERDICTION EST POUR MOI, UNE NOUVELLE INVITATION À M?INTERROGER SUR LA JUSTESSE DE MON ACTION ET DE MES PROPOS.
Comme en 1997, je repense à la loi d?attraction qui veut qu?on n?attire à soi des choses extérieures que dans la mesure où celles-ci sont en résonance avec notre disposition intérieure. Je me suis posé la question de ce qui n?était pas juste dans mon attitude, pour provoquer un tel extrémisme dictatorial et inquisitoire de la part des autorités.
Dans mes méditations de ces derniers jours, il m?apparaît clairement qu?il me manque deux éléments essentiels dans mon approche : c?est la justesse et l?humilité.
je ne suis pas juste quand je laisse entendre dans « Seul contre tous » que 92 % des patients de Hamer étaient encore en vie, 5 ans après leur diagnostic de leur cancer (alors que le taux de réussite de la Médecine d?école est de 30 %). Non pas que ce ne soit pas vrai, historiquement. C?est vrai, et ça été prouvé devant un tribunal, lors d?un des procès de Hamer. Mais ce qui n?est pas juste, c?est de sous-entendre que toute personne qui pratiquerait la thérapeutique de Hamer aurait les mêmes taux de réussite. Car la réalité, sur le terrain, est très différente (voir plus bas) ;
je ne suis pas juste quand je lance l?information à travers un DVD, donnant l?espoir à des milliers de personnes atteintes du cancer, alors que je sais qu?il n?y a pratiquement pas de médecins formés à la Médecine Nouvelle pour les accompagner. Et si on n?est pas médecin, il est difficile d?accompagner les complications qui interviennent souvent en phase de réparation (voir plus bas) ;
je ne suis pas juste quand je dis dans « Seul contre tous » que Hamer a observé la régression spontanée de la plupart des cancers, sans chimiothérapie, sans radiothérapie, sans chirurgie. Si ce fait est à nouveau historiquement avéré, il n?en reste pas moins vrai que la plupart des gens qui choisissent de se tourner vers la Médecine Nouvelle, le font en dernier recours, parfois plusieurs années après leur diagnostic. Or, la biologie a ses limites et très souvent, les complications liées aux processus de réparation provoquent, chez les malades en voie de guérison, la mort. Et ça, je ne le dis pas dans le film (je le dis dans mes conférences, mais à présent, il m?est interdit de le dire) ;
je ne suis pas juste lorsque je passe sous silence, dans mon film, les côtés « ombre » du docteur Hamer et de la clique qui l?entoure : leur intolérance, leur paranoïa, leur intégrisme, leur orgueil.
je ne suis pas humble, quand j?endosse la cause de Hamer, en croyant que mes seuls efforts feront changer les mentalités de toute la communauté scientifique et médicale. Hamer s?est placé dans une position pour se retrouver seul contre tous (c?est le titre qu?il a donné à sa biographie publiée uniquement en Allemand). Et en cherchant à le défendre, je me suis mis, sans le vouloir, dans la même position ;
je ne suis pas humble, lorsque je crois pouvoir déterminer quelles sont les bonnes pratiques et les mauvaises pratiques thérapeutiques, tant chez les médecins classiques que chez les thérapeutes en Médecine Nouvelle, en décodage biologique ou en Biologie Totale ;
je ne suis pas humble lorsque je défie le pouvoir, lorsque je fais la nique à Dominique Voynet lorsqu?elle m?interdit ma conférence à Montreuil, le 16 novembre dernier. En donnant deux conférences plutôt qu?une, le même jour, et en vendant des centaines d?exemplaires de mon film.
En agissant comme cela, je n?ai fait que renforcer la violence avec laquelle l?État réagit par rapport à la promotion de toute approche globale et alternative de la santé. De la même manière que l?insolence de Hamer face à la Mafia Médicale n?a fait que renforcer son bannissement et les attaques dont il faisait l?objet.
En agissant comme cela, je ne fais que retarder l?avancement de la cause, plutôt que de l?accélérer.
J?AI DONC DÉCIDÉ D?ACCEPTER LES INTERDICTIONS. JE NE PROJÈTERAI PAS MON FILM « SEUL CONTRE TOUS » LÀ OÙ C?ÉTAIT PRÉVU. ET JE NE DONNERAI PAS DE CONFÉRENCES PUBLIQUES SUR LA MÉDECINE NOUVELLE DE HAMER. ÇA NE VOUS EMPÊCHERA PAS D?ACHETER LE FILM, BIEN ENTENDU, MAIS AINSI, NOUS NE PROVOQUERONS AUCUN TROUBLE SIGNIFICATIF À L?ORDRE PUBLIC !
Par contre, je serai présent à chaque endroit qui a été loué et réservé, pour vous inviter à réfléchir sur d?autres thèmes en rapport avec votre bien-être et votre santé. Je le ferai avec le maximum d?humilité, en posant davantage de questions que je n?y répondrai (voir programme ci-dessous).
En résumé :
les soirées qui étaient consacrées à la projection du film « Seul contre tous » sont annulées et remplacées par des conférences consacrées à deux autres thèmes (voir ci-dessous) ;
les soirées qui n?étaient pas consacrées à Hamer sont maintenues telles quelles, à savoir les trois conférences intitulées : Pièges, difficultés et impasses des processus de guérison (à Lyon, à Tours et à Neuilly-sur-Seine) ainsi que la soirée de présentation du film de Louise Hay : vous pouvez guérir votre vie (à Paris) ;
pour ce qui est des quatre journées d?introduction à la Médecine Nouvelle de Hamer, elles seront remplacées par des journées d?introduction aux lois de l?équilibre vital, telles que la Métamédecine les présente.
Sincèrement, je me demande si cette vague d?interdictions est un bien ou un mal.
Dans notre enthousiasme, nous avons voulu mettre la charrue avant les boeufs. Et beaucoup de thérapeutes se sont emparés de la Médecine Nouvelle, pour en faire une approche psychothérapeutique, avec les fortunes diverses que l?on connaît. Oubliant que la Médecine Nouvelle est avant tout de la médecine de haut niveau, d?une grande complexité et d?une grande précision. Oubliant aussi que beaucoup de processus de guérison naturels s?accompagnent de situations inflammatoires, d?infections et de complications rénales, respiratoires ou circulatoires.
Autrement dit, ce fut une bonne chose que des thérapeutes accompagnent des personnes atteintes de diverses maladies, pour démontrer que les lois de la Médecine Nouvelle se vérifient sur le terrain. Mais les interdictions qui frappent à la porte sont, d?après moi, une invitation à ce que les médecins prennent le relais, étudient consciencieusement les cinq lois biologiques et qu?ils accompagnent progressivement les patients dans une approche différente.
La vérité finit toujours par être reconnue.
C?est juste une question de temps.
Et rien ni personne ne pourra jamais entraver indéfiniment la connaissance des lois de la nature.
Si vous estimez cette position comme une défaite, libre à vous.
Moi, je dépose les armes. J?ai fait ma part de travail, j?ai donné à Hamer la reconnaissance qu?il méritait de ma part.
Le temps et le jeu des énergies en présence feront le reste du travail.
Je veux passer à autre chose.
Je veux revenir à ce que je porte en moi, depuis longtemps, et que j?ai laissé de côté depuis trop longtemps, trop occupé à défendre la cause d?un homme submergé par sa folie messianique. Ce que je porte en moi, c?est de vous donner les moyens de prendre votre vie en main, de manière autonome et responsable. Vous apprendre à ne plus dépendre de personne, ni d?aucune technique thérapeutique. Parce que vous aurez appris les règles d?hygiène de vie pour maintenir l?équilibre dans votre existence.
Je suis avant tout un formateur et un enseignant. Je ne suis pas ni médecin, ni thérapeute. Ma mission, c?est de transmettre des informations, de la manière la plus pédagogique possible. Pour que vous n?ayez plus besoin de personne pour conserver votre santé physique, votre équilibre émotionnel et votre paix intérieure.
Et si la France ne veut plus m?accueillir, j?irai fouler le sol d?autres pays limitrophes, afin de poursuivre mon chemin.
Soyez assurés, Madame, Monsieur, Chers amis, de mon engagement plein et entier pour rendre ce monde meilleur qu?il n?est.
J?espère, de tout coeur, que vous répondrez très nombreux à l?invitation des différents organisateurs.
J?espère pouvoir vous rencontrer dans un véritable contexte de paix et d?équilibre.
Très cordialement
Jean-Jacques Crèvecoeur
Montréal (Québec)
conférence
« Pièges, difficultés et impasses de processus de guérison »
L?enthousiasme soulevé par les découvertes extraordinaires des approches psychosomatiques a poussé des milliers de thérapeutes dans l?accompagnement de personnes malades, avec des fortunes diverses. Même si de nombreuses personnes se sont guéries de maladies réputées incurables, beaucoup trop d?entre elles meurent encore ou n?observent aucune amélioration. Pourtant, elles ont décodés le sens de leur maladie, elles ont pris conscience du conflit à l?origine de leurs malaises. Mais rien ne se passe. Quel enseignement pouvons-nous tirer de ces échecs ? Comment éviter les pièges des processus de guérison ? Comment éviter les résistances inconscientes au changement et à la guérison ? Comment créer les conditions d?une véritable libération ?
La dictature, c?est ferme ta gueule
La démocratie, c?est cause toujours
(Coluche)
Dernière modification le 17-03-2009 à 02:00:01
Derni?re modification le 20-05-2009 ? 02:24:36
Salut (ce qui signifie: santé; et aussi: je te souhaite d'accéder à la Vie Intemporelle -alias Royaume des Cieux- à l'instant même)!
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Je sais pas si tout ça va aider mémécath à pardonner, cher hubert (ou j.j.c.), mais bon, pas de limitation d'expression ici...
Je sais pas trop ce qu'il y a de vrai ou faux dans cette médecine nouvelle (certainement une bonne idée de base, mais apparement noyée dans l'orgueil), mais l'essentiel est que tu saches définir qui tu es à présent.
C'est par l'ÊTRE que la spiritualité s'exprime; en devenant un exemple vivant de ce que tu crois plutôt que de prosélytiser, l'impact est plus juste car il respecte le libre arbitre des autres...
divinamicalement.
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eh bien, j'ai laissé décanter 24h puis j'ai relu les commentaires offerts. Il en résulte que je persiste à dire que je ressens d'excellents apports dans chaque intervention, cependant tous entachés de mièvrerie. La mièvrerie N'est PAS l'Amour! Je discerne que plusieurs fois vous suggérez à Mémécath de se trahir êtriquement (pléonasme utile).
Notre mental n'a pas infos pour juger! Qui sait si ce n'est pas Mémécath qui a 'trompé' ces 2 Êtres en mariant (càd en s'annexant) cet homme? Je ne blague pas. Et s'ils s'étaient connus dans des 'vies antérieures' (comme on dit) et qu'ils la remercient infiniment (au plan êtrique, surconscient) de leur avoir permis de se retrouver?
Bon sang, avec CAD, nous avons vraiment de l'OR EN BARRE; ne laissons pas nos Dragons dévoyer ces perles! Une fois pour toutes, mettons la morale à sa place: aux chiottes. C'est tout ce que ça mérite. Lisez 'Fragments d'un enseignement inconnu' de PD Ouspensky éd Stock pp227 à 230. Ne voyez-vous pas qu'elle nous a fait suffisamment souffrir? Et réinventons l'avenir! Pourquoi pas un ménage à 3. Ou à 50. Ou à 300. Où tout le monde est gagnant. Foin de rigidité mentale, de la souplesse nom de chou. HarDI (étymologie: DI signifie DIEU)!
On bâille. On respire. Reprenons.
Mémécath, ce qui me vient est que tu te situes en base DEUX sur [lien]. Ce serait ta compulsion d'orgueil qui te "retient de pardonner" (comme on dit complaisamment sur cette page -sauf 2 commentateurs). Rien que cette expression nous fiche dedans, car elle invente un problème là où il n'y en a pas le moindre.
Avant la méthode Coué, il y a la méthode Yeshua. L'antidotte est :flech: va de retro, satanas.
(Oui: STOP IT! tout à fait)Qui signifie: passe derrière moi, egosois au service. Ferme ta gueule.
Un cerisier a l'être d'un cerisier. Il ne sait que produire des cerises. Septante fois septante cerises. Il ne s'en lasse jamais. Encore et encore et encore, saison après saison. Il ne se demande pas si on abuse de lui. Il offre.
Ton Essence est DIVINE. Elle ne sait que BÉNIR.
Encore et encore et encore. Retourne à l'évidence.
Je te promets que tu ne tarderas pas à considérer ce jour de 'tromperie' comme le plus beau. Dissous tout cela dans le RIRE, OK?
signé: Mercure, qui porte le RIRE depuis les enfers jusque-s-aux cieux.
Salut (ce qui signifie: santé; et aussi: je te souhaite d'accéder à la Vie Intemporelle -alias Royaume des Cieux- à l'instant même)!
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Je reviens sur cet acte de pardon qui me semble si beau. C'est un acte d'humilité et d'offrande, le moi en se soumettant permet la naissance d'un nouveau Moi, celle du Christ .
Il n'y a là aucune culpabilité à développer. La culpabilité nait d'un manque de confiance en Dieu. Le pardon nous est toujours accordé inconditionnellement et éternellement, à nous de l'accorder également.
Je suis aussi très sensible au pardon Chrétien qui m?émeut profondément.
Ci après un lien qui raconte une magnifique histoire de pardon :
http://www.lds.org/conference/talk/display/0,5232,89-6-695-24,00.html
Nous accordons beaucoup de place aux victimes, ce qui est tout à fait normal, mais quelle place accordons-nous à ceux qui sont à l'origine de ces souffrances?
Ce sont pourtant eux aussi des victimes. Victimes de leurs pulsions, d'un coup de folie, de quelque chose qu'ils n'ont pas pu maîtriser. Quel espoir leur restent-ils de guérir?
Avec tendresse
Entre dans le monde il t'appartient
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Bonjour à vous,
Victime des autres, bourreau de soi-même!
Je me suis sentie victime depuis toujours, mère non aimante et tapant avec des cuillères en bois sur la tête jusqu'à les casser, violée à 12 ans sans que les parents ne remarquent quoique ce soi avec comme conséquence de l'épilepsie passé inaperçue bien sur jusqu'à l'age de 21 ans, juste avant de me marier avec cet homme qui aurait peut être du épouser ma soeur, un mariage calamiteux mais une fille merveilleuse...
Bourreau: j'ai laissé faire mon ex (me tromper) après m'être battue pendant plus de 10 ans de mariage, le divorce étant impossible pour des raisons que je ne citerai pas ici (trop long).
Tentative de suicide presque réussie en 2005 avec beaucoup de regrets, pas de regrets d'avoir agit, non, des regrets d'avoir raté!
Quatre ans de survie sans famille mais avec des rapports bons mais houleux avec ma fille qui ne "pardonne" toujours pas sa maman de l'avoir oublier il y a quatre ans!
Ma naïveté, ma bêtise, mon imbécilité comme dirait ma fille qui fait de moi une personne trop généreuse, je suis sensible aux problèmes, aux douleurs des autres, je ressens la douleur comme mienne.
J'aime ma naïveté, mon imbécilité, elles font de moi une personne généreuse et parfois j'en arrive à ma dire:"si je pouvais rencontrer quelqu'un comme moi, d'aussi idiote!"
J'aime mon épilepsie, elle a fait de moi une personne différente, j'ai appris à penser autrement me croyant folle, possédée quand j'étais petite! J'aime la personne que je suis devenue et ce serait à refaire, je reprendrais peut être le même chemin ne fusse que pour ma fille car c'est le plus beau cadeau que la vie m'aie offert!
Hubert, j'ai fait le teste, tu me situes en 2 et le test me situe en 4 et ils se complètent tous les 2 et c'est vrai que parfois je crée des problèmes là où il n'y en a pas mais j'aime aller au fond des choses.
J'ai pardonné à ma soeur et à mon ex, je leurs ai dit, mais je n'aime pas savoir que quand j'étais à l'hôpital ma soeur envoyais des petits messages a l'homme avec qui je partageais encore la vie pour lui faire savoir qu'elle était là pour le consoler quand je ne serais plus là! Elle aurait pu avoir la bien-séance d'attendre mon départ, non? Mais c'est vrai, ils étaient peut être fait l'un pour l'autre? Nous ne le saurons jamais, ma soeur et mon ex manquant terriblement de courage ou autre force pour affronter la vie!
Quant à la maladie, je suis d'accord avec toi Hubert, le pouvoir de l'esprit, de la cervelle est grand!
Après mon mariage en 82, je suis restée 5 ans sans medocs, ce n'est qu'en 87 que j'ai repris un traitement et ce n'est qu'en 2004 que j'ai compris pourquoi! A chaque fois que mon mari me trompait, mon cerveau piquait une crise d'épilepsie de type grand mal alors qu'il se contentait du petit mal avant la découverte! Première découverte donc en 87 et il me trompait depuis plus de 2 ans! enfin....
Depuis j'ai compris un peu, c'est en laissant "tomber" que les problèmes se sont mis à disparaitre! bizarre non? Alors que j'aurais du me battre, j'ai lâcher-prise, j'ai tout abandonné et je me sens mieux, j'ai même l'impression d'être plus égoïste et ça me gène. Mais sans doute ais-je tord de me culpabiliser et pardonner me sera maintenant plus facile!!!
Encore merci, et comme dirait l'Autre, "je sais qu'on ne sait jamais, c'est tout c'que j'sais, mais ça j'le sais"
Mémécath
Dieu est en vous, dans les arbres, en moi, alors soyez Amour!!
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[lien]
voici d'autres liens: vidéo, chant sur cette technique ho'oponopono.
Léandre Lachance, auteur et conférencier, homme d'affaire retraité, qui reçoit des messages de Yeshua a écrit:
"les poissons sont faits pour nager. C'est en nageant qu'ils trouvent leur liberté.
Les oiseaux sont faits pour voler. C'est en volant qu'ils trouvent leur liberté.
Les hommes sont faits pour AIMER. C'est en aimant qu'ils trouvent leur liberté".
Dans "les enseignements premiers du Christ" Daniel Meurois rapporte que Yeshua a humainement pleuré en apprenant la décapitation de Jean le Baptiste. La douleur OK, subjectivement. Mais la souffrance non! Elle n'est pas divine; elle "résulte toujours d'une erreur, d'un jugement" (cité de CAD). Les investigations akashiques révèlent que Jean fut le prophète Elie qui fit mettre à mort tous les 'sorciers' qui avaient échoué à obtenir la pluie.
DM encore, en co-auteur avec Anne Givaudan ont écrit "celui qui vient" où un moine bouddhiste raconte comment il connut l'illumination à l'instant de son exécution par les Kmers Rouges.
Objectivement, un bourreau est un Frère dévoué à mon service. Notre SOI a des raisons que notre mental sur le moment ne saisit pas; par la 'loi de l'attraction' nous vivons donc des situations déconcertantes. Lâchons prise! Notre liberté est de reconnaître l'Amour à l'?uvre y compris dans les soi-disant tragédies.
'AMOUR et GRATITUDE' sont les maîtres mots du HADO de Massaru Emoto. Je reconnaîs en J-J C, Neale, Joeliah, Guylaine Lanctôt stPierre... des gens qui ont vraiment compris le message de CAD.
Et Lénah. Derni?re modification le 19-03-2009 ? 02:58:19
Salut (ce qui signifie: santé; et aussi: je te souhaite d'accéder à la Vie Intemporelle -alias Royaume des Cieux- à l'instant même)!
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blogmaster
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Cher Hubert,
Un être hautement évolué dira de lui-même qu'il est sur la voie de la compréhension et qu'il est en évolution. Il ne se permettrait jamais de dire que lui-même ou d'autres personnes ont tout compris mieux que d'autres, ça fait trop gouru et trop vindicatif. prenons garde de ne pas tomber dans la présomption de supériorité spirituelle.
Dans ton expérience personnelle que tu as décrite concernant la nouvelle médecine, j'aime quand tu fais le choix d'être humble; ce n'est déjà plus le cas quand tu qualifies de mièvrerie les commentaires des autres (que moi j'ai trouvé intéressants, profonds et humainement divins). J'aime la réponse que tu apportes à Mémécath, mais je ne vois pas en quoi elle infirme celle des autres (y compris la miene d'ailleur); je trouve nos commentaires à tous complémentaires et illustrant de l'unité dans la diversité.
Il est vrai que cad stipule que la souffrance résulte de jugements; c'est à dire d'appréciations illusoires de ce qui est expérimenté. J'espère que tu sauras éviter toute souffrance que des jugements ne manqueraient pas de finir par t'infliger, et que tu ne va pas faire de cad et de ce forum (ou d'autres forums) une autre action messianique et retomber dans les mêmes paterns comportementaux d'être en évolution (peut importe le niveau auquel tu te classes).
divinamicalement.
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Bonjour,
Cette vidéo de Jill Bolte Taylor, VO sous-titrée en français est très émouvante, c'est une belle expérience très précieuse :
"Le jour où Jill Bolte Taylor, chercheuse en neurosciences à Harvard, est victime à 37 ans d'un accident vasculaire cérébral, sa vie bascule : elle assiste à la dégradation de ses facultés au point qu'en l'espace de quelques heures elle ne peut plus marcher, parler, lire, écrire, ni même se rappeler à quoi sa vie ressemblait jusque-là.
Il y a quelque chose de Christophe Colomb chez cette femme qui a découvert et exploré les territoires les plus reculés de son cerveau.
A travers son récit, elle nous confie ses observations, ses émotions et ses techniques pour se réapproprier le monde durant les huit années nécessaires à retrouver toutes ses facultés. Expérience scientifique unique, cette exploration des rouages du cerveau se double d'un guide précieux à l'usage des victimes d'un AVC, mais aussi d'un témoignage émouvant sur la "paix intérieure" à laquelle chacun de nous - pense-t-elle - pourrait accéder. "
Affectueusement
Entre dans le monde il t'appartient
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touché :b2: blogmaster. Les Guides m'ont fait savoir que j'ai une problématique d'orgueil et rébellion à résoudre.
J'ajoute que Jacques Bertot, qui guidait un groupe de Travail selon Gurdjieff m'a confié en 74 que mon 'trait ou défaut principal' est "rêve d'être dieu" (avec 'd' minuscule: genre Mercure qui porte le RIRE depuis les enfers jusques aux cieux).
P162 de 'les enseignements premiers du Christ' DM écrit 'Les textes canoniques nous disent que le Christ se serait défini comme "la vérité et la vie". Je ne n'ai personnellement jamais entendu une affirmation aussi catégorique sortir de sa bouche. En revanche, Il affirmait régulièrement: "Je suis une vérité placée sur votre chemin par mon Père qui est la Vie".'
Derni?re modification le 20-03-2009 ? 09:54:32
Salut (ce qui signifie: santé; et aussi: je te souhaite d'accéder à la Vie Intemporelle -alias Royaume des Cieux- à l'instant même)!
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Pour résumer, si je comprends bien et si je fais bien, il n'y a jamais qu'en traversant les épreuves et en les analysant sous toutes les coutures, que cela fasse mal ou pas, que nous avançons. L'important étant de retirer du positif de nos erreurs et d'appliquer ce que l'on a retenu de bon à nos problèmes, pas toujours évident, je vous l'avoue! (Pardonnez aussi à ceux qui vous ont offensé)
J'ai souvent, pour ne pas dire toujours, dis à ma fille que c'est en marchant dans la "merde" que l'on apprend à ne plus remarcher dedans. Et croyez moi, la "merde" s'est souvent offerte à moi comme l'attraction d'une pomme vers le sol!
Je n'aime pas nettoyer mais j'aime apprendre, me continuer, me poursuivre afin d'atteindre LE but qui m'est encore inconnu.
Et pardon si j'ai lancé un pavé dans la marre mais j'ai trouvé cela très intéressante car j'ai appris beaucoup de vous tous, encore merci! :sol:
La Mémécath
Dieu est en vous, dans les arbres, en moi, alors soyez Amour!!
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blogmaster
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C'est presque ça, mémécath; ce que Lénah a suggéré par exemple, avec son exercice d'écriture (voir plus haut), est destiné à prendre conscience de ta responsabilité. Il est utile de savoir que tu as créé ou co-créé les situations pour avoir l'opportunité de choisir qui tu veux être en rapport avec ce qui est expérimenté. Tu n'as rien à apprendre, mais tout à créé en te rappelant et en faisant des choix.
De plus, quand tu es consciente de ta responsabilité, tu es capable de changer, alors que quand tu rejettes la responsabilité sur les autres ou la fatalité, tu abdiques ton pouvoir de créatrice divine.
Tu crées de façon très divine quand tu lâche-prise et que tu remercies à l'avance pour la solution (car elle existe bel et bien ici et maintenant).
Bien entendu, à un certain niveau de conscience, le pardon n'est pas nécessaire, puisque tu as tout co-créé. Mais du point de vue d'un esprit en cheminement, c'est parfois une étape nécessaire. Mais tu vois, ton témoignage contient l'affirmation faite à l'univers: "je suis quelqu'un qui cherche comment pardonner" et l'univers te réponds au pied de la lettre "ok, cherches, continues..."
C'est pour ça que cda conseille d'aller directement vers qui tu es! Saches que le pardon est là, à l'intérieur, sans chercher à obtenir un résultat. Décides en pensée que c'est fait, que c'est déjà pardonné. poses toi la question: comment est le dieu en moi? a-t-il déjà pardonné ou non?
La décision me semble logique: bien sûr que dieu a déjà pardonné. Ensuite, lâche prise. Laisse dieu s'en occuper. Mets toi de côté et laisses ce dieu tel que tu l'as défini accomplir son travail en unité avec toi. Ressens autant que possible cet apaisement que tu aurais si tout était pardonné et saches que dieu a déjà accompli ça. Mais sans attendre cet accomplissement. c'est à dire être dans la gratitude et rester dans le remerciement même si les circonstances extérieures ou l'état émotionnel ne change pas tout de suite. Car il faut savoir que lorsque tu décides d'être le pardon, toutes les tensions et tous les obstacles inconscients au fond du mental vont refaire surface( souvent sous forme d'émotion).
Cette résurgence des affects, plutôt que de décourager et nous faire dire que c'est pas facile, peut être considérée comme un signe infaillible que notre décision (ici, de pardonner) est en bonne voie!
L'erreur souvent commise est de dire face à ces "rechutes": "zut, encore raté" ou "pardon bon dieu" ou toute autre fatras mental et émotionnel qui renie le fait que nous sommes ce que nous avons choisi d'être...
Alors que ces "rechutes" ou ces habitudes et réflexes émotionnels, doivent être considérés comme des opportunités. (voir l'article porteurs de lumière" dans extraits des livres cad).
se faire les affirmations suivantes: "merci dieu, de m'aider à comprendre que ce problème est déjà résolu pour moi, cet état émotionnel en est la preuve".
Mais attention aussi de ne pas refouler ces émotions. Elles sont le résultat d'une idée fausse entretenue dans notre mental, consciement ou non. En ce sens, l'analyse sous toutes les coutures dont tu parles peut être utile pour définir cette idée fausse enracinée. Mais n'attend pas de comprendre et de savoir pourquoi un problème se présente. Neale dit "there is no why, but decide what". Choisis et recrées qui tu es, va directement vers qui tu es, et la croyance enracinée se révèlera d'elle-même. Fais comme si tu la connaissait déjà.
divinamicalement.
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blogmaster
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ah oui, hubert, bon exemple que le Chist... être humble ne veux pas dire être modeste. Cette modestie a souvent été considérée comme une vertu, alors que c'est du reniement de soi.
Jésus disait bien je suis la vie et la voie, suivez moi, mais il disait aussi sans le père je ne suis rien...
et il voyait le père en tous et savait chacun capable de divinité: ces choses et bien plus encore, vous les accomplirez; ou queque chose comme ça. :b2:
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Merci à tous pour ces paroles très touchantes et éclairantes.M
erci à Hubert de reconnaître ses coins sombres, c'est la meilleur façon de s'éclairer soi-même et les autres avec.
Quand Jésus disait :"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi" le "je" en question était bien sûr le Soi divin, la Conscience Suprême", ce n'était pas le petit "je" égotique qui gonfle comme la grenouille de la fable.
Jésus parlait à ce moment-là au niveau de la Conscience de Qui il est vraiment. On ne peut pas acceder à Dieu sans cette conscience. Le malheur, c'est que beaucoup ont associé ce "je" à Jésus, l'homme, l'individualité, avec les résultats que l'on sait...
Merci AMBRE d'avoir signalé la vidéo de Jill Bolte Taylor, sur Daily Motion. C'est magnifique! J'étais en larmes. Comme quoi, nous vivons une époque extraordinaire où de partout, même de personne aussi improbable qu'une scientifique de haut niveau, le message de CAD est partagé!
à tous!
Lénah
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