Conversations avec Dieu

Comme sujet quotidien, je propose cette discussion entamée via des commentaires sur ce blog...

le sujet me semble assez concernant:

monacath

Il y a une vingtaine d'année, j'ai fait un rêve, du moins je le pensais. Dieu, dans son immense bonté m'avait fait visité son paradis, tout n'y était qu'Amour, la lumière, les "personnes" que je voyais, je n'avais qu'à les regarder pour sentir comme le parfum d'une rose, l'amour qu'ils avaient pour moi. Jamais je n'aurais voulu quitter cet endroit paradisiaque comparé a notre belle terre ou l'humain ne recherche que l'amour en faisant la guerre et détruisant notre si belle planète. Et pourtant, le rêve a pris fin. Je suis tombée dans une dépression profonde voulant reproduire sur terre ce que j'avais vécu, chose impossible, "on" ne change pas le monde! Il y a 3 ans, j'ai attenté à ma vie, j'y suis presque arrivée, 3 jours de coma profonds, un divorce, plusieurs séjours en psychiatrie, une vie en solitaire depuis lors, et il m'a fallu une agression il y à 2 mois pour comprendre pourquoi Dieu m'avait montré son paradis et n'avait pas voulu de moi en 2005! Dieu veut mon bonheur mais parfois, il faut accepter que l'on soit comme ci ou comme ça, il ne faut pas chercher dans le passé, nous ne sommes maitre que du moment présent. Et pour changer le monde, c'est nous qui devons changer et non essayer de changer les "autres". Alors que les rêves deviennent réalités;..., ça peut faire très mal!Il n'y a que toi qui peux prendre conscience du moment présent et faire en sorte de réaliser une belle chose. De tout c?ur, courage :)

blogmaster

Cher monacath

et si cette vision onirique était la vision qu'il te faudrait conserver dans ce moment présent?

Dieu ne t'a pas chassé de ce rêve et de ce paradis, il t'a indiqué une grandiose vision à propos de qui tu es.

une invitation à la recréer, en admettant que cette vision est un monde possible qui existe déjà en toi ici et maintenant.

pourquoi ne pas garder cette vision vivante dans ton ressenti intérieur et l'offrir comme réponse à tout ce qui peut advenir dans ce monde phénoménal?

monacath

J'ai et j'aurai pour toujours cette vision qu'il m'a été permise de voir en tête, en c?ur et en moi. j'ai essayé de reproduire sur notre belle planète , de transmettre cet Amour que j'avais ressentis, vu, sentis, mais c'est impossible, si je suis trop généreuse je me fais plumer, si je suis trop accueillante je suis envahie de demandes ... J'ai été excessive et j'ai payé le prix! j'ai oublié de vivre pour moi et pour ma fille. Alors maintenant, je suis d'abord aimante envers moi-même (et ma fille) et après envers les "autres" avec modération.

blogmaster

C'est extra!

c'est bien par toi qu'il faut commencer. Comme ça tu deviens un exemple. surtout ne te laisse pas culpabiliser par ta nouvelle décision et n'en sois pas amère; ça en enlèverais toute authenticité et ne ferais que renforcer ton sentiment de ne pas mériter l'amour...

Quelque part, cette attitude de vouloir être généreuse et cette attente de voir son amour "visionnaire" reçu de façon favorable, c'était peut-être (?) une compensation due à un manque d'estime de soi (qui est aussi une forme de culpabilité)

C'est très positif de prendre conscience que le changement vient de soi, comme tu l'as écrit. Et c'est la seule façon d'avoir éventuellement un impact sur le monde (sans le rechercher). Vouloir changer les autres est démontrer que l'on considère que leur cheminement est imparfait, et ça, ce n'est qu'un jugement et un reflet de notre propre illusion de ne pas être assez divin (=peur, doute et culpabilité)

La meilleure manière de recréer cette vision qui est toujours présente en toi, comme tu l'indiques, c'est de ne pas essayer de changer le monde extérieur, mais de garder cette vision intérieure et de la considérer comme vraie, comme la seule réalité absolue. car en définitive, quand des gens t'offensent, ils ne sont pas qui ils sont vraiment...

mais ils te font un grand cadeau; ils t'offrent la chance de te guérir de toute idée fausse que tu te fais à propos de toi-même... de l'idée que ce qu'ils te font te blesse. et leurs "agressions" étaient une réponse à cette blessure, un peu comme si tu avais envoyé des signaux aux autres sur la nature de ta blessure et qu'ils y avaient répondu favorablement!

Je suis ravi d'avoir cette discussion, ça me permet d'exprimer des réflexions qui me concerne aussi!

Ne nous concernent-elles pas tous?

Si puisque nous ne faisons qu'UN

C'est une très belle histoire, triste mais belle.

Je cite "mais ils te font un grand cadeau; ils t'offrent la chance de te guérir de toute idée fausse que tu te fais à propos de toi-même... de l'idée que ce qu'ils te font te blesse. et leurs "agressions" étaient une réponse à cette blessure, un peu comme si tu avais envoyé des signaux aux autres sur la nature de ta blessure et qu'ils y avaient répondu favorablement!"

J'ai assez de mal avec ce paragraphe même si je sens en moi que les instants vécus difficilement me font grandir. Ils doivent confirmer que tout ce que je donne "Jean Pierre tu es vraiment un gars impressionnant" et d'autres remarques positives de ce genre. Mais c'est certains jours très pesants et me donnent le ras le bol.

J'ai encore des choses à mediter.

Merci à tous

Jean Pierre

triste? la possibilité de se guérir de toute idée fausse à propos de soi-même? ou alors la désillusion de croire que les rêves ne peuvent pas devenir réalité?
là, d'accord, c'est un peu triste...mais il semble positif de se tourner vers l'intérieur et d'opérer le changement en soi...

Bonjour à tous,
Je partage tout à fait la réponse du blogmaster. Cher Monacath, je voudrais juste te dire qu'il m'a semblé un peu me reconnaître en toi quand tu écris comment tu t'es fait plumer et exploitée quand tu étais trop gentille. J'ai vécu cela, aussi, et c'est l'exemple de Jésus qui m'a aidée à en sortir. Jésus n'a jamais été gentil, il a été aimant. Souvent, on confond la gentillesse avec l'amour. Ces gens m'ont appris à faire la différence. La gentillesse, c'est ne pas écouter nos propres besoins pour donner aux gens ce qu'ils désirent, ce qui leur est agréable. L'amour, c'est activer nos qualités intérieures pour répondre aux besoins des autres, pour leur donner ce qui est bénéfique pour eux.
Dire oui à quelqu'un ou aller dans son sens ne lui ai pas toujours bénéfique, même si ça lui est agréable. Cela peut même l'encourager dans une faiblesse ou un erreur. J'ai aussi observé en moi qui si je voulais être si gentille, c'était parce que je me sentais si peu digne d'être aimée et que me dévouer pour les autres était une tentative (peu efficace) de gagner un peu d'estime de moi-même. Les personnes trop gentilles se servent souvent -inconsciemment- des autres pour tenter d'arranger la piètre image qu'elles ont d'elles-même. C'est pourquoi il est dit "Charité bien ordonnée commence par soi-même". Mais notre mental a été tellement encombré de phrases du style "les autres d'abord", "il faut se dévouer pour les autre" " ne pas penser à soi", qu'on confond l'egoïsme (qui assouvit ses besoins au détriment des autres) avec l'amour de soi, qui est simplement donner à nos propres besoins autant d'attention et de respect qu'à ceux des autres. Peux-t-on vraiment donner un véritable amour à autrui si on ne sait pas se le donner à soi-même? Je ne crois pas. Aimer son prochain comme soi-même, c'est aussi se traiter soi-même comme on traiterait son prochain...C'est aussi CAD qui m'a vraiment aidée à prendre conscience de cela. Alors cher Monacath, bienvenue au club, je te souhaite un bon et beau voyage sur le chemin du retour à Toi-même, qui commence par arriver à éprouver une tendre compassion envers toi-même, tes faiblesses, tes erreurs. Ce n'est qu'à cette condition que tu pourras guérir et t'en libérer.
Je suis avec toi! C'est mon objectif pour cette année! Bisous,
Lénah http://dieuautrement.wordpress.com

Cher Jean-Pierre,
c'est vrai qu'en aidant les autres j'ai cru me rendre heureuse mais comme le dit si bien blogmaster il m'a fallu du temps pour me rendre compte que toute cette aide, gentillesse, Amour... distribués gratuitement étaient effectivement un appel au secours. Ma philosophie de vivre a toujours été "fais aux autres ce que tu aimerais que l'on fasse à toi même", ce que j'ai toujours essayer d'appliquer mais comment peut on aimer autrui si on ne s'aime pas soi même? Et puis, je n'ai jamais rendu service pour qu'on dise ou pour que je me dise "woaaw, elle est formidable" ni pour l'avoir en retour, je le faisais pour moi, pour me sentir bien ça me rendais et me rends heureuse. j'ai découvert que j'avais plus de plaisir à offrir qu'a recevoir peut être aussi pour me sentir moins coupable d'être vivante alors que j'avais l'impression de ne pas le mériter comme dit Lenah. J'ai lu CAD mais un autre livre m'a aidé et m'aide encore, rien que le titre en dit long:"victime des autres, bourreau de soi-même" de Guy Corneau. j'ai été mon propre bourreau et accusé pas mal de personnes de mes malheurs alors qu'à chaque fois c'est moi qui enclenchais la machine à répétition. Dieu ne nous dit pas qu'il faut retourner dans le même piège tout le temps, Il nous conseille de progresser.
Toutes les blessures que j'ai subies m'ont fait mal, parfois si mal que j'ai voulu mourir mais en retour, j'ai pris conscience qu'elles étaient là pour me rappeler mes défauts et donc m'auto-analyser pour mieux progresser. Difficile à comprendre mais pourtant si simple. Je continuerai à rendre service, à être gentille, à aimer mon prochain comme dans mon paradis mais ceux qui abusent ou qui ne veulent pas de cet Amour en seront privé. Merci à tous pour vos réponses,et bonne journée,:) monacath.

Dernière modification le 13-10-2008 à 15:22:58

Derni?re modification le 13-10-2008 ? 15:23:56

Salut Lénah,

à cette phrase: "L'amour, c'est activer nos qualités intérieures pour répondre aux besoins des autres, pour leur donner ce qui est bénéfique pour eux"...
je préfère: "L'amour c'est activer nos qualités intérieures pour inspirer les autres à activer les leurs".

Il me semble que ça correspond mieux à l'esprit de ta réponse, et ça évite de considérer la relation comme un échange entre personnes supposées incomplètes pour laisser place à une relation d'expression de soi en tant qu'être d'amour.

Mais je suis certain qu'il ne s'agit que d'une question de mots, de raccourci, car tes messages semblent indiquer une bonne compréhension de cad...

Cher Blogmaster,
Mais non, tu as très bien fait de reprendre mes paroles, car elles étaient encore voilées par des concepts erronés. Il faut du temps pour déprogrammer le mental de ce qu'il a cru pendant des années, et la compréhension intellectuelle, même si c'est un premier pas important, ne suffit pas. Il faut réaliser ce qu'on a compris, que cela devienne une évidence.
Elevée à l'amour conditionnel et conditionnée aux obligations, avec par dessus tout ça un fort sentiment de manque, c'est une grâce et une bénédiction d'être remise sur les rails de la pensée juste.
C'est cela pour moi le plus merveilleux cadeau de la série des CAD, un nettoyage mental en profondeur. Pas dans un sens de lavage de cerveau, bien sûr, mais dans un déblayage de tous les concepts comme autant de voiles sombres qui nous cachent la Lumière de Notre Vérité éternelle.
Oui, l'amour c'est aider l'autre à réaliser que tout ce à quoi il aspire est déjà là, en lui. Tout ce qu'il désire être, il l'est déjà. Monacath, ce merveilleux monde que tu as vu, il est déjà là, en toi, comme la petite graine de sénévé qui devient en poussant un arbre gigantesque. Tout ce après quoi je soupire est là, cette sagesse, cet amour, cette paix, cette joie. Pendant des années, j'ai cru qu'il fallait se battre pour attraper tout cela, et s'y agripper, aller le chercher aux 4 coins du monde, et une fois qu'on l'a, il faut s'y accrocher, parce qu'on risque de le perdre. Comment ne pas vivre dans la peur et l'angoisse continuelles avec de telles croyances?
Aimer l'autre, c'est le rendre à lui-même, dit CAD. Et pour répondre à Jean-Pierre, pour comprendre peut-être mieux ce paragraphe, n'oublie pas que tu n'es pas ce corps, ces pensées, ces émotions qui leurs sont liées. Jean-Pierre n'est que la surface de toi-même, une apparence. Pour parler comme CAD, tu es une âme, la petite âme lumineuse qui a choisi d'aller dans les ténèbres pour pouvoir faire l'expérience de sa lumière, car on ne voit pas la flamme d'une bougie au soleil. C'est Jean-Pierre, c'est Lénah qui souffre, qui cherche, qui trouvent le fardeau trop lourd. Ce fardeau que Nous (notre véritable Soi, notre âme) a créé afin que nous ayons l'opportunité de CHOISIR de rendre actif notre potentiel divin intérieur, d'exprimer Qui et Ce que nous sommes vraiment. Il faut des ténèbres pour pouvoir briller. Et la douleur qui vient de l'oubli, l'incompréhension de cela, s'évanouit lorsqu'on comprend le plan de l'âme.
Bisous à tous,
Lénah
http://dieuautrement.wordpress.com



Derni?re modification le 14-10-2008 ? 19:29:10