Conversations avec Dieu

"Les mots pour le dire ," c'est le titre du livre que je viens de terminer, je ne peux pas , ne pas dire quelque chose sur ce témoignage
bouleversant,sincère, cru, (criant de vérité).

c'est pas juste l'histoire, mais le cheminement d'une thérapie de 7 ans avec un psychiatre parisien de 1961 à 1968,(mai 68, le fameux)

çà date, mais dans les foires aux livres, c'est normal me direz-vous,
mais, l'histoire racontée est l'histoire d'aujourd'hui,
malheureusement. voilà le résumé de la couverture. (pitch)

"-la jeune femme que nous découvrons dans "les mots pour le dire", est un être physiquement et moralement désemparé,
au bord de la folie. jusqu'au jour où elle décide à confier son destin à un psychanalyste.
Il s'agit ici d'un cas vécu, particulièrement pénible. fasciné le lecteur subit la puissance de ce livre où se manifestent le tempérament d'une femme et le talent d'un écrivain.
cet ouvrage a obtenu le PRIX LITTRE en 1976.

et cette femme est Marie Cardinal.
celle aussi qui a écrit "la clé sur la porte" (72) Grasset

en 1984, lorsque j'ai eu les mêmes symptômes que Marie,
c'est à dire, -le sang qui ne s'arrête pas de couler-
je suis allée chez le gynéco, et il a fait une piqûre, le symptôme s'est évanoui avec la médecine, çà les medecins le font très bien, mais cela n'explique pas pourquoi,
cette expérience est arrivée, et je n'ai pas pu faire le lien à l'époque avec ma psyché...

pour elle, son psychiatre a fait différemment, il a pris en compte le symptôme et lui a dit:
- ce n'est pas çà qui m'intéresse...
parlez moi de vous.................a t-il dit,

et pour elle le sang s'est arrêté de couler....

comme elle l'explique à la fin de son livre, et ce qui est bouleversant aussi,
c'est la découverte du syndrome, comment elle découvre au bout de sept ans,
que sa mère s'est arrêté de vivre (intérieurement) à un moment de la vie.
et combien elle passait à côté....

décidément çà me rappelle quelqu'un,
mais j'ai toutes les bonnes raisons de penser, qu'un jour on arrive à "panser" ses plaies, quelles qu'elles soient.

Merci Marie Cardinal pour nous avoir donné votre témoignage...
témoigner de votre force et de votre courage...

Je le crois aussi, Kris. Merci pour ce beau témoignage. Les maux du corps sont les mots qu'on n'a pa su oser dire.