Conversations avec Dieu

Atelier de réflexion spirituelle Réunion 39 du 19/01/2009

L’ EVEIL                                              Conversation Avec Dieu

Sylviane SOHY  0475.50.51.60                                             Pierre GENARD  0478.23.04.35

 

Atelier de réflexion spirituelle                                                          Réunion 39 du 19/01/2009

 

Là où plusieurs sont réunis en mon nom,  Je suis au milieu d’eux.

Bienvenue donc à Toutes et Tous.

Le Dieu en moi salue et honore le Dieu en chacun de vous.

 

Les trois textes ci-dessus constituent évidemment nos mots d‘accueil ;  bien que devenus rituels ils n’en conservent pas moins toutes leurs forces de rassemblement en l’UN. 

 

En l’absence de Ben retenu par la maladie, j’ai proposé en guise de méditation quelques minutes de silence afin de permettre à chacun de se mettre en état d’Être.  Être Amour, Être Joie, Être Compassion, Être Lumière….. en un mot être conscient de son Soi en liaison et/ou communication avec l’ Energie de Vie.

 

Après ce recueillement et en rapport avec le « NOUS NE FAISONS QU’UN » dont question dans une précédente réunion (et aussi parce que le Hasard nous gâte inlassablement !?!) il fut communiqué les textes ci-après

- de Krishnamurti :  Non, je dis que vous n'êtes pas un individu. Votre pensée ne vous appartient pas en propre, votre conscience non plus, car tous les êtres humains souffrent, tous passent par de terribles épreuves, des bouleversements, des angoisses, des tortures; tous les êtres humains aux quatre coins du monde en passent par là. Nous sommes donc des êtres humains; alors, au lieu de dire : « Je suis un être humain distinct qui est lié à d'autres êtres humains », disons : « Je suis l'humanité toute entière ». Et si je vis ce fait, je ne tuerai jamais personne……: Bon, alors que peut-on faire ?     Changer, subir une mutation. On ne peut pas passer d'une forme à une autre. Il vous faut donc voir cette vérité – à savoir que vous êtes l'humanité tout entière. Et alors, monsieur, quand vous le voyez, que vous le sentez – permettez-moi l'expression – dans vos tripes, dans vos veines, alors tout votre comportement, tout votre mode de vie change. La relation que vous instaurez alors ne concerne pas deux images en lutte l'une contre l'autre. C'est une relation vivante, sensible, pleine, inondée de beauté. Mais nous voici à nouveau revenus à l'exception.

- d’Albert Einstein :  Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons Univers.  Une partie limitée dans le temps et l’espace.  Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste,  une sorte d’illusion d’optique de la conscience.  Cette illusion est une sorte de prison pour nous,  nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes près de nous.  Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté.

L’ Amour sans conditions – Paul Ferrini

p. 58 à 63 Le renoncement à l’effort

Ce qui se produit dans ta vie est neutre – ni positif ni négatif. C’est toi qui décides si c’est positif ou négatif,  spirituel ou profane.  Tout dans ton expérience peut être doté de qualités spirituelles,  par le fait d’y apporter de l’amour, de l’acceptation et le pardon.  Même une maladie incurable en phase terminale,  un viol ou un meurtre peuvent être transformés par le pouvoir de ton amour.

Tu penses comprendre la signification des événements qui se produisent dans la vie.  Rien n’est plus éloigné de la vérité.  Tu ne comprends en rien la signification de ce qui arrive parce que tu lui confères ta propre signification.

Si tu veux comprendre le sens de ce qui arrive dans ta vie,  cesse de lui conférer ton propre sens.  Laisse la situation être ce qu’elle est.  Ressens-la pleinement.  Permets lui de t’enseigner pourquoi elle est apparue dans ta vie.

Si tu veux en venir directement à l’essentiel demande-toi : « Comment cette situation m’apprend-elle à aimer plus profondément ?  Que me demande-t-elle de donner – et que j’ai retenu jusqu’à présent ? »……

……     Ce n’est pas parce qu’un choix se présente que tu dois être celui qui le fait.  Contemple simplement ce choix et laisse ta conscience te porter à travers lui.  Il n’y a rien que tu puisses faire pour t’apporter le salut.  En fait,  tout ce que tu fais t’empêche de trouver ce qui est déjà là…. 

….      Tu pratiques le pardon, non pas pour acheter ton salut mais parce que pratiquer le pardon te permet d’expérimenter le salut ici même, maintenant même.  Tu apprends à accepter ce qui arrive comme un cadeau,  non pas parce que cela t’aide à te faire bien voir auprès de Dieu,  mais parce que l’acceptation te rappelle qu’il n’y a rien de mauvais maintenant,  et qu’il n’y a jamais rien eu de mauvais.  Tu apprends à reconnaître ces moments où tu commences à te replier sur toi-même….  Ta spiritualité entière est vécue en ce moment.  Elle n’a rien à voir avec ce que tu as pensé ou senti dans le passé.  Elle se déroule maintenant même, à travers les circonstances qui sont devant tes yeux…….  N’essaye pas d’entrer dans la félicité.  Le passage se fait de lui-même.  Sois juste disposé à te mouvoir et laisse cette disposition te conduire….

…..  Arrête d’essayer de changer tes pensées négatives – sois simplement conscient d’elles.  Sois conscient des émotions qui leur sont attachées.  Et laisse ta conscience te mener.  Comment apprendras-tu à être soutenu par la Loi divine si tu interfères continuellement avec ses rouages ?.....

…..     Lorsque ton mental est en conflit, tu ne sors pas du conflit en choisissant entre deux positions opposées  Cela ne ferait qu’engendrer un conflit encore plus intense.  Tu te diriges hors du conflit en acceptant les deux positions.  En d’autres termes,  tu acceptes les pensées positives autant que les négatives,  sans rendre les unes  « meilleures » que les autres.  Ceci est un acte plein d’amour.  L’amour transcende toujours toute espèce de dualisme.  L’amour ne prend jamais partie.  Il accepte toujours la validité des deux côtés.

          Tu crois devoir choisir entre la rectitude et l’erreur.  Mais es-tu capable – toi ou quelqu’un d’autre -  de déterminer ce qui est correct et ce qui est erroné ? … Alors n’essaye pas de choisir.  Tu ne sais pas ce qui est vrai et ce qui est faux…..  Sois neutre – et tu rencontreras la vie à ses propres conditions…..

       Tu es en souffrance ou en conflit ?  D’accord.  Mais cela ne veut pas dire que tu n’es pas entièrement aimé. L’idée que la souffrance te coupe de l’amour est une idée que tu as imposée à la situation.  En réalité, rien ne te coupe de l’amour,  hormis tes propres croyances.  Et ceci est la première cause de ta souffrance.  Tu souffres parce que tu penses et sens que tu as été coupé de l’amour….  C’est ta peur en action.  Comprends cela afin de pouvoir aller au-delà.  PERMETS A TA CONSCIENCE DE S’APPROFONDIR ;  comprends que tu crées ton expérience du monde à travers ta propre peur mais ne te maltraite pas à cause de cela.  Accepte ce que tu vois et laisse-le changer par lui-même……  Tu dois comprendre comment la peur inverse la vérité ;  elle fait de toi la victime du monde et cela n’est pas vrai…..

………   Celui qui fait une erreur à ton égard est juste un reflet de ton propre manque d’estime pour toi.  Tu as créé sa présence dans ton miroir.  Lève-toi, avoue la haine que tu as pour toi-même et laisse cette personne partir.  Garder des griefs envers cette personne ne t’aidera pas.  La punir ne te conduira pas à te sentir mieux.  Laisse partir librement ceux qui abusent de toi.  Prie pour eux et bénis-les.  Ne les lie pas à toi avec des pensées de vengeance.  Mais, dans l’indulgence, relâche-les avec des mots d’amour et d’encouragement.  Et sache que dans la mesure où tu les relâches,  tu te libères toi-même.

          La bonne volonté de te pardonner à toi-même et de libérer les autres de ton jugement est le plus grand pouvoir que tu peux connaître durant ta vie dans ce corps……

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Nos commentaires. :  Il ne nous a pas fallu longtemps pour prendre conscience que le chapitre dont une grande partie du texte est reprise ci-dessus  nous était, une fois de plus, spécialement envoyé par le Hazard.;  Il était d’application immédiate au «  Coucou » de l’Eveil des mois de janvier à avril et plus particulièrement au « Coup de gueule… » de Sylviane

La pauvre :  elle est en souffrance, se sent  impuissante , trahie,  se culpabilisant  -  démoralisée.  Elle ressent la situation de son travail à l’EVEIL  mal adaptée à l’idéal qui la pousse depuis sept ans …. … et à deux doigts de tout abandonner !!

Nous avons entendu ton message Sylviane ;  il est tien et nous ne pouvons que respecter  tes décisions. Je me permets simplement de rappeler des phrases qui ont été soulignées et commentées par tous ceux qui assistaient à la réunion :

Ce qui se produit dans la vie est neutre – ni positif ni négatif….                 

Comment cette situation m’apprend-elle à aimer plus profondément ?.....

Ce n’est pas parce qu’un choix se présente que tu dois être celui qui le fait…

L’acceptation te rappelle qu’il n’y a rien de mauvais maintenant…..

Arrête d’essayer de changer tes pensées négatives – sois simplement conscient d’elles                                                    

Permets à ta conscience de s’approfondir ;  comprends que tu crées ton expérience du monde à travers ta propre peur mais ne te maltraite pas à cause de cela

Laisse partir librement ceux qui abusent de toi.  Prie pour eux et bénis-les….  Relâche –les avec des mots d’amour et d’encouragement.

En plus de ces textes de P. Ferrini  nous savons le soin que tu apportes à la sélection des conférenciers et voulons souligner que chaque participant est responsable de ses choix,  tant en conférences qu’en ateliers.  Il en est de même d’ailleurs de la sélection des livres et de leur circulation parmi nous.              

 

Pris par le temps et les émotions, nous n’avons pas abordés CAD au cours de notre soirée.  Le thème de l’ « espace » est donc reporté une nouvelle fois ;  il sera vu lors de notre prochaine réunion le 23 février prochain.  Et que vos états d’être soient Lumière,  Joie  et Amour – Je vous embrasse - Pierre

 

 

Méditation de la bonté aimante

«   Les peines des uns et des autres nous touchent car nous sommes reliés les uns aux autres. Nous sommes des individus à part entière qui faisons partie d' un tout.

 

 Ainsi, en nous transformant nous – mêmes, nous pouvons changer le monde. Lorsque je deviens en ce moment même un centre d' amour et de bonté, d' une façon infinitésimale mais pas anodine, le monde possède un noyau d' amour et de bonté qu' il n' avait pas auparavant. C' est aussi bénéfique pour moi que pour les autres.

Vous avez remarqué que vous n' êtes pas toujours un centre d' amour et de bonté envers vous – même. En fait, notre société paraît souffrir d' un manque chronique d' amour -propre ,( ,,,,,,)

 

Il est possible d' y remédier par la méditation de la bonté aimante. Comme toujours, commençons par nous – mêmes. Etes – vous capable d' activer dans votre propre coeur un sentiment de bonté, d' acceptation de soi, de tendresse ?

Il vous faudra répéter mille fois cette tentative, tout comme vous focalisez sans cesse votre concentration sur la respiration.L' esprit observera des résistances sérieuses , car nos blessures sont profondes.Mais cela vaut la peine d' essayer de vous accepter et de vous réconforter par un amour disponible et inconditionnel comme une mère bercerait dans ses bras son enfant effrayé.

Vous sentez – vous capable de cultiver le pardon envers vous – même et envers les autres? Pourriez – vous être heureux pendant ce moment ? Vous donnez – vous seulement la permission du bonheur ?

 

 

La méditation de la bonté aimante se déroule de la manière suivante – mais ne confondez pas les paroles et la pratique ! Les mots ne sont que des panneaux qui indiquent la route.

 

 

Commencez par vous centrer dans votre posture et votre souffle. Ensuite, du fond de votre coeur ou de vos tripes, suscitez des sensations ou des images irradiant bonté et amour jusqu' à envahir tout votre être.Laissez-vous bercer par votre propre conscience comme si  vous méritiez la bonté aimante que l' on donne à son enfant.

Que votre conscience incarne une énergie bienfaisante, maternelle et paternelle, aimante, qui vous reconnaisse et vous materne en ce moment présent, avec une bonté dont vous avez dû manquer durant votre enfance. Laissez- vous aller à cette énergie de la bonté aimante, l'inspirant et l 'expirant, comme si un tube de perfusion vous fournissait enfin la nourriture dont vous avez tant besoin.

 

 

Accueillez en vous des sentiments de paix et d' acceptation.Certaines personnes trouvent utile de se répéter de temps en temps des paroles du genre : «  Que je sois délivré de l' ignorance. Que je sois délivré de l' avidité et de la haine. Que je ne souffre plus. Que je sois heureux. » Ces paroles ne servent qu' à évoquer des sentiments de bonté aimante. Elles expriment l' intention d' être libéré , en ce moment précis au moins, des problèmes que nous nous créons le plus souvent par peur et par distraction.

 

Une fois que vous aurez établi en vous – même un centre de bonté aimante- vous avez la possibilité de demeurer là indéfiniment, buvant à cette fontaine, vous y baignant, vous revigorant à son contact. Cette pratique a le pouvoir de guérir le corps et l' âme.

 

 

 

Vous pouvez aussi allez plus loin dans cette pratique.

Vous pouvez laisser la bonté aimante qui est au centre de votre être rayonner à l' extérieur et la diriger à votre guise.

En premier lieu, vers les membres de votre famille. Si vous avez des enfants, fixez -les de votre oeil intérieur et dans votre coeur; en visualisant leur être essentiel, souhaitez – leur du bien afin qu' ils ne souffrent pas inutilement, qu'ils trouvent leur voie en ce monde,

qu' ils fassent l' expérience de l' amour et de l' acceptation de la vie. Ensuite, en poursuivant la méditation, vous incluez votre conjoint, vos frères, vos soeurs, vos parents …...

 

 

Justement, vous pouvez dirigez la bonté aimante vers vos parents, qu'ils soient vivants ou morts, en leur voulant du bien, en souhaitant qu' ils ne se sentent pas seuls et ou souffrants, en leur rendant hommage. Si vous vous en sentez capable et que cela vous semble bénéfique et libérateur pour vous, faites une place dans votre coeur d' où vous leur pardonnerez leurs préjugés, leurs peurs, leurs mauvaises actions et le mal qu' ils vous ont fait. ( ,,,,,,,)

 

Et cela ne s ' arrête pas forcément là. Vous pouvez émettre la bonté aimante vers n' importe qui, vers des personnes que vous connaisssez aussi bien que des inconnus. Vous en bénéficierez autant qu' eux car cette pratique affine et accroît votre personnalité affective d' autant plus que vous aurez dirigeé la bonté aimante sur des gens qui vous ont donné du fil à retordre, que vous n' aimez pas, qui vous dégoûtent, même, qui vous ont menacé et fait du mal.

Vous pouvez dirigez la bonté aimante sur des groupes de gens – vers les opprimés, vers les victimes de la violence, de la haine, de la guerre – en comprenant qu' ils ne sont pas différents de vous, qu'ils ont aussi des êtres chers, des aspirations et des besoins matériels.

Vous pouvez étendre la bonté aimante à la planète entière, à sa gloire et à ses souffrances secrètes, à l' environnement, aux fleuves et aux rivières , à l' air, à l' océan, aux forêts, aux plantes et aux animaux, collectivement ou individuellement.

 

Il n' y a pas de limites à la pratique de la bonté aimante, que ce soit dans la méditation ou dans la vie. Il s' agit d' un processus continu et exponentiel de l' interrelation entre les êtres.Lorsque vous aimez un arbre, une fleur, un chien, un lieu, une personne ou vous – même pendant un moment, vous retrouvez tous les êtres, tous les lieux, toutes les souffrances, toute l' harmonie du monde dans ce moment particulier. Pratiquer de cette manière ne signifie pas que l' on essaie de changer quelque chose ou d' arriver quelque part, bien que cela y ressemble superficiellement. Cette pratique ne fait que dévoiler ce qui est toujours présent. L' amour et la bonté sont toujours là, quelque part; en fait, ils sont partout. D' ordinaire, notre capacité à les toucher et à être touchés par eux est enfouie sous nos peurs et nos blessures, sous notre cupidité et notre haine, sous notre croyance désepérée en l' illusion que nous sommes séparés et seuls.

 

 

En invoquant de semblables sentiments dans notre pratique, nous repoussons les limites de notre propre ignorance ( ,,,,,,) Aussi douloureux que cela puisse être, nous nous développons, nous grandissons, nous nous transformons, nous transformons le monde. »

                                                                                           Extrait de  Jon Kabat – Zinn

 

                                                                                «    Où tu vas, tu es. »

 



31/01/2009
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